『Revue de presse internationale』のカバーアート

Revue de presse internationale

Revue de presse internationale

著者: RFI
無料で聴く

このコンテンツについて

Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • À la Une: la situation en Tanzanie scrutée de près
    2025/11/01
    Trois jours après les élections générales où la présidente Samia Suluhu Hassan est candidate sans réelle opposition, le pays a connu une nouvelle journée de heurts vendredi 31 octobre. Selon le parti de l'opposition Chadema, la répression de la contestation aurait fait 700 morts, des violences qui inquiètent la communauté internationale, mais réfutées par le gouvernement. Et ce matin, le Washington Post revient sur les difficultés rencontrées pour obtenir des informations de l'intérieur du pays. Interrogé par le journal, Tito Magoti, un avocat Tanzanien spécialisé dans les droits humains explique : « Nous ne pouvons pas encore vérifier le nombre exact de morts et de blessés, car la plupart des personnes sont admises dans les hôpitaux publics (...) mais les chiffres dont nous disposons jusqu’à présent sont alarmants. » Maria Sarungi, une militante tanzanienne des droits de l'Homme, elle aussi interrogée par le Washington Post, a transmis au journal américain une liste de plus de 100 personnes qui, selon elle, ont été enlevées, tuées ou ont disparu dans des circonstances mystérieuses depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente Hassan. « Je continue de mettre cette liste à jour », précise-t-elle. À l'origine du mécontentement suscité par l'élection, The Washington Post souligne notamment « la multiplication des obstacles juridiques dressés contre les concurrents les plus crédibles de la présidente ». « Hassan a fait taire toutes les voix critiques », explique ainsi Tito Magoti – l'avocat spécialisé dans les droits de l'homme. « Maintenant, elle n'a plus personne avec qui négocier, car le peuple lui dit : "On ne peut pas nous tuer et nous diriger". » Au Kenya, pays voisin de la Tanzanie, la presse mentionne les tentatives d'un groupe de Kényans de franchir illégalement la frontière tanzanienne pour rejoindre les manifestations. The Daily Nation revient ainsi sur les propos du premier secrétaire du Cabinet du Kenya : « Les jeunes [de la génération Z] qui souhaitent participer aux manifestations en Tanzanie violent les lois tanzaniennes (...) Notre Déclaration des droits est très solide, mais ne présumez pas que tous les pays suivent la même voie » Le journal Kenyan analyse ce discours : « Ses remarques font suite à des informations selon lesquelles les policiers kenyans aux postes frontières de Namanga et de Sirare avaient du mal à dissuader les Kenyans d'entrer illégalement en Tanzanie » Aux Pays-Bas, le parti centriste D66 a presque triplé son nombre de sièges À la Une également ce matin : les Pays-Bas et la victoire de Rob Jetten. Ce jeune libéral de 38 ans « a fait trembler l'extrême droite et aspire à gouverner », titre le journal espagnol El Pais. « Après deux années de turbulences politiques, marquées par le départ du gouvernement d'extrême droite, les élections de mercredi aux Pays-Bas offrent l'opportunité d'un retour à la stabilité », peut-on lire. La presse européenne brosse le portrait du leader centriste du parti D66. Précédemment ministre du Climat et de l'Énergie de 2022 à 2024, « son ascension fulgurante n'a pas été sans susciter des critiques, notamment en raison de ses nominations précoces à des fonctions publiques. » Rob Jetten a par ailleurs admis s'intéresser à toutes les religions pour leur capacité à créer des liens entre les gens, souligne El Pais. Le politique, issu de la communauté LGBT+, a par ailleurs « reconnu que faire son coming out avait été difficile, en raison de la pression sociale, plutôt que de raisons religieuses ». « Mais que va-t-il se passer maintenant ? » C'est la question principale du quotidien suisse Le Temps qui répond qu'il faut s'attendre à « des mois de discussions pendant lesquels les chefs de parti vont tenter de former une coalition viable et de négocier un programme gouvernemental acceptable pour tous. » Aux Pays-Bas, le parti majoritaire prend l'initiative de former un gouvernement. Aucun parti n'ayant obtenu de majorité absolue, Jetten est en bonne voie pour former le prochain gouvernement et devenir le plus jeune Premier ministre du pays. Ce qui est sûr, souligne le Washington Post, c'est que « L'élection s'est en quelque sorte transformée en test de popularité pour l'extrême droite après près de deux ans au pouvoir. Wilders, l'une des figures populistes les plus emblématiques et les plus virulentes d'Europe, est désormais quasiment exclu du gouvernement. »
    続きを読む 一部表示
    4 分
  • À la Une: Donald Trump veut reprendre les essais d'armes nucléaires
    2025/10/31
    La décision de Donald Trump de reprendre les essais nucléaires après des décennies « ravive un débat digne de la guerre froide ». C'est en tout cas le point de vue du New York Times. Le journal parle d'une déclaration « inattendue » qui rappelle des visions d'un retour aux pires heures de cette période de l'Histoire. Une ère qui était censée prendre fin avec l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, signé par les nations en 1996. Sauf que, comme le rappelle le New York Times, le nombre de signataires n'a pas été suffisant pour que le traité entre formellement en vigueur, sachant que son objectif était de mettre fin à la course aux armements. « Puisque d'autres pays effectuent des essais, je pense qu'il est normal que nous en fassions autant », a donc déclaré jeudi Donald Trump. Mais à tort, souligne le New York Times. « Le seul pays à avoir procédé régulièrement à des essais nucléaires au cours des 25 dernières années est la Corée du Nord, et son dernier essai remonte à septembre 2017 », précise le journal. Quant à la Russie, « Moscou n'a pas procédé à un essai nucléaire depuis 35 ans, à la fin de l'Union soviétique ». Concernant Pékin, Donald Trump a déclaré aux journalistes qu'il n'incluait pas la Chine dans cette liste de pays procédant à des essais nucléaires ; son dernier essai explosif remontant à 29 ans. Le dernier essai nucléaire américain remonte à 1992 Alors que le dernier essai nucléaire américain remonte à 1992, la volonté de Trump de reprendre les essais nucléaires pourrait par ailleurs prendre des années, et coûter des millions, selon les experts. C’est ce que rapporte The Washington Post : la confusion et l’inquiétude de certains spécialistes, qui affirment que les essais physiques sont dépassés et ne feraient qu’alimenter une course aux armements qu’ils visent à contrer. Interrogés par le journal, d'anciens employés du site d'essais du Nevada - où les États-Unis ont procédé à leur dernier essai nucléaire - précisent que leur site s'appuie désormais sur la modélisation informatique, et non plus sur des explosions physiques. Et si d'autres affirment qu'un simple test pourrait être réalisé en seulement six mois, ce dernier pourrait coûter jusqu'à 100 millions de dollars. Le roi Charles se sépare du prince Andrew pour préserver la réputation de la famille royale Le journal Britannique The Guardian revient sur la décision du roi Charles III de se séparer du Prince Andrew. Le roi a en effet lancé une « procédure officielle visant à retirer le titre et les honneurs du prince Andrew », a annoncé le Palais Royal. Cette décision est « l'action la plus lourde de conséquences que le roi Charles ait entreprise depuis son accession au trône en 2022 », commente la presse. Andrew - qui n'a plus de titres princiers - est désormais contraint de quitter sa résidence de Windsor. Derrière cette annonce, se cachent des inquiétudes réelles au sein de la famille royale sur le risque d'atteinte à la réputation de la monarchie. En cause, raconte The Guardian : les gros titres incessants concernant l'amitié d'Andrew avec le délinquant sexuel sur mineurs Jeffrey Epstein - aujourd'hui décédé - mais aussi des accusations d'agression sexuelle portées directement contre lui, par l'une des victimes d'Epstein, qui s'est suicidée en avril dernier. Les révélations s'étaient aussi multipliées ces dernières semaines. The Times rappelle qu'on a appris dernièrement qu'Andrew avait reçu - au Royal Lodge - Epstein, avec Ghislaine Maxwell (l'ex-compagne de Jeffrey Epstein) et le célèbre Harvey Weinstein (condamné en 2020 à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelles). Tout ça plusieurs mois après l'émission d'un mandat d'arrêt contre Epstein pour agression sexuelle sur mineure. Cette décision de Charles III est soutenue par le gouvernement et la famille royale au sens large, y compris le prince William. Une source royale a même précisé à la presse : « Sa Majesté était déterminée à faire ce qui était juste, et non ce qui était précipité ».
    続きを読む 一部表示
    4 分
  • À la Une: entre Donald Trump et Xi Jinping, «le match diplomatique de l’année»
    2025/10/30
    « Le match diplomatique de l’année » : c’est ainsi que Le Monde à Paris, qualifie la rencontre entre le président américain et son homologue chinois qui a eu lieu il y a quelques heures à Busan en Corée du Sud. Comme à son habitude, pointe Le Figaro, « à peine atterri, Trump a affiché son optimisme, prédisant un deal avec l’espoir de rassurer les marchés redoutant une escalade entre les deux premières puissances mondiales. Et d’augurer d’un prolongement de la fragile trêve commerciale mise à mal ces dernières semaines, sur fond de rivalité géopolitique au long cours, avec en arrière-plan la question brûlante de Taïwan ». Alors, relève La Repubblica à Rome, « la rencontre entre Trump et Xi en Corée du Sud a duré moins de deux heures. Le président américain l’a qualifiée de “franc succès“ et annoncé qu’il se rendrait en Chine en avril prochain. Les deux dirigeants se séparés en souriant et en se serrant la main, apparemment sans tension ». On n’en sait pas plus. Il n’y a pas eu de conférence de presse. Le bras-de-fer va se poursuivre… Quels résultats après cette rencontre au sommet ? « Entre Washington et Pékin, une trêve est possible, rien de plus », estime Le Soir à Bruxelles. Même en cas d’accord commercial, « ce ne serait pas la fin de l’histoire. Le bras de fer se poursuivra. », affirme le quotidien belge. En effet, « désormais capitaliste, la Chine n’accepte plus la place subordonnée qu’on lui avait conférée dans le cadre de la mondialisation. Surtout : elle a les moyens de résister – par exemple, via le contrôle à l’exportation des terres rares. Autrement dit, précise Le Soir : de contester les anciennes “règles du jeu“ – tout en assurant défendre le multilatéralisme face à un président étasunien imposant sa volonté par la force brute. Les États-Unis et l’Europe peuvent bien accuser Pékin d’avoir “triché“, la Chine, comme de nombreux États dudit “Sud global“, estime que ces règles étaient “biaisées“, conçues par l’Occident au profit de l’Occident – et d’abord par l’Amérique au profit de l’Amérique ». Trump perdant ? Le New York Times ne se fait aucune illusion… D’ores et déjà, « Trump a perdu la guerre commerciale face à la Chine », commente le quotidien américain. « Donald Trump peut bien se vanter de ses talents de négociateur. Ses conseillers pourraient même suggérer qu’il mérite un prix Nobel de la négociation. Broutilles… La relation bilatérale la plus importante au monde aujourd’hui, c’est celle entre les États-Unis et la Chine, et Trump l’a mal gérée. Il a déclenché une guerre commerciale que Washington est en train de perdre, et si une trêve est officialisée cette semaine, il est probable qu’elle permettra à la Chine de dominer l’Amérique et réduira considérablement notre influence ». Xi l’irréductible En fait, constate Le Temps à Genève, « Xi Jinping, est le seul dirigeant qui résiste vraiment à Donald Trump. (…) Tandis que les dirigeants européens, asiatiques ou arabes s’alignent ou cèdent aux injonctions du président américain, Xi incarne auprès des Chinois, et plus récemment auprès du monde, cette figure du contrepoids : celui qui résiste et ne plie pas ». Et « cette résistance face à l’intimidation trumpienne se traduit naturellement par une résistance économique, pointe Le Temps : avec le déploiement récent d’un levier irrésistible que sont les restrictions à l’exportation de terres rares, ce matériau essentiel aux industries modernes des pays développés dont la Chine détient le monopole du raffinage. Par ricochet, la résistance technologique de la Chine saute (également) aux yeux, relève encore le quotidien suisse. En ouvrant les vannes des aides publiques ciblées et au risque de fragiliser son économie en provoquant des surcapacités industrielles, Xi Jinping aura fait de son pays un champion des panneaux solaires, des voitures électriques, de la robotique industrielle comme humanoïde et bien sûr de l’intelligence artificielle en général ». Enfin, autre avantage pour le leader chinois, conclut Le Temps : « si Donald Trump sait qu’il n’est pas autorisé à se présenter à nouveau pour un troisième mandat de président, Xi Jinping semble bien parti pour prétendre à un quatrième en 2027 ».
    続きを読む 一部表示
    4 分
まだレビューはありません