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Revue de presse internationale

Revue de presse internationale

著者: RFI
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Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • À la Une: l'Amérique après le meurtre de Charlie Kirk
    2025/09/13

    La chasse à l'homme est terminée. Et elle s'est conclue par l'arrestation de Tyler Robinson, 22 ans, accusé d’avoir assassiné l’influenceur et militant d’extrême droite, « il pourrait être condamné à la peine de mort, s’il est reconnu coupable », annonce le New York Times, qui résume son existence en quelques phrases : une vie tranquille dans l’Utah, un jeune homme au brillant parcours scolaire, amateur de jeux vidéo, on n’en sait guère plus pour le moment. Mais son geste a d’ores et déjà d’importantes répercussions sur la société américaine. Selon le New York Times, « des militants d’extrême droite exhortent leurs partisans à dénoncer ceux qui célèbrent, en ligne, le meurtre de Kirk ».

    Le quotidien américain parle « d’une campagne de dénonciation généralisée, ayant déjà entraîné d’innombrables licenciements, des suspensions professionnelles, et des enquêtes internes ». « Plusieurs personnalités présentes sur les réseaux sociaux, dont certaines sont extrêmement populaires, appellent presqu’à l’unisson « à la guerre », contre les militants de gauche qu’ils assimilent à des ennemis », explique encore le New York Times, qui prend pour exemple « le cas d'enseignants du Texas et de l’Iowa, licenciés ou mis en congé d’office », précise le quotidien américain.

    La gauche radicale dans le viseur de Trump

    Il faut dire que Donald Trump lui-même souffle sur les braises… Le président américain a promis de répondre au meurtre de Charlie Kirk en « tabassant les fous de la gauche radicale », titre le quotidien espagnol El Païs, qui remarque que Donald Trump fait de la mort de l’influenceur et militant d’extrême droite « une affaire personnelle ». De son côté, le journal allemand die Welt s’interroge : « Pardon ou vengeance, quelles leçons Trump et les autres républicains peuvent-ils tirer de ce meurtre ? ». Pour le président américain, visiblement, il n’est pas question de pardon.

    Dans une émission sur Fox News, Donald Trump s’est lancé dans un long discours contre la gauche radicale… L’accusant notamment « de vouloir la transsexualité pour tous et des frontières ouvertes ». Déclarations tempérées par celles de Spencer Cox, le gouverneur républicain de l’Utah, où Charlie Kirk a été tué. Spencer Cox a estimé que « si les gens cessent de dialoguer la violence s’installe. « Le faible ne peut jamais pardonner », a-t-il ajouté, « le pardon est la qualité du plus fort ». « Je crois », a conclu le gouverneur républicain, « qu’il y a plus de bien que de mal parmi nous et que nous avons une chance de changer le cours de l’histoire ».

    Sanction symbolique et instabilité politique

    Enfin, un mauvais point pour la France. L’agence américaine de notation Fitch vient en effet d’abaisser la note de crédit de la France qui passe de double A- à A+. « Fitch pointe ainsi des finances publiques dégradées », juge le Parisien, qui parle d’un « séisme en termes d’image » qui toutefois ne devrait avoir que « des conséquences limitées sur les marchés ». De son côté, le Monde estime que « cette sanction symbolique pourrait alourdir le coût de la dette pour l’État ». « Le temps de l’indulgence est révolu », constate le quotidien français, « face au déficit public persistant, à la dette « élevée et en hausse » et, surtout à l’instabilité politique, qui complique tout plan de redressement vigoureux ».

    Pour Le Monde, cette sanction n’a toutefois « rien d’anecdotique. Symboliquement d’abord, elle confirme le déclin français ». Et ensuite « elle matérialise les déboires politico-financiers du pays, qui, ces dernières années, s’est enfoncé dans les difficultés budgétaires sans réagir de façon forte, ni tenir les promesses de rétablissement faites par les gouvernements successifs ». « Une lettre de moins », annonce de son côté Libération. Le quotidien français remarque que Fitch « n'a pas attendu de savoir si le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, parviendrait à nouer un accord de non-censure, pour faire passer le budget 2026 ».

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  • À la Une: l’assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis
    2025/09/12

    Alors que la chasse à l’homme se poursuit, aux États-Unis, pour retrouver celui qui a tué l'influenceur et militant d’extrême droite, deux photos s’affichent en Une de la presse américaine. Celle du suspect, portant jean et t-shirt noir, casquette et lunettes de soleil, et celle de Charlie Kirk, en t-shirt blanc, un micro à la main, devant les étudiants de l’université de l’Utah Valley, quelques minutes avant d’être abattu.

    Le Washington Post a recueilli la réaction de quelques témoins, encore traumatisés, comme Ryder Overton, 17 ans « qui se trouvait à trois mètres de Charlie Kirk lorsque le coup de feu mortel a retenti et que la balle a traversé son cou ». Ryder « s’est jeté au sol, avec son père ». Père, qui toutefois, ne s’avoue pas vaincu. « Ça ne nous affaiblira pas » dit-il, « Ça nous rend plus fort ». « De nombreux admirateurs de Kirk, à travers le pays ont exprimé le même sentiment », explique le Washington Post. Le Wall Street Journal, est lui aussi retourné sur le campus de l’Université de l’Utah. Le quotidien américain a rencontré Quincy Hale, un étudiant de 25 ans, qui se dit « vraiment nerveux », et envisage « de porter une arme sur le campus ».

    Un proche de Donald Trump

    Le New York Times, de son côté, s’intéresse à la réaction de Donald Trump. Le président américain a parlé de son « chagrin et de sa colère », « depuis le bureau ovale, quelques heures seulement après l’assassinat de Charlie Kirk », explique le quotidien américain qui précise : « Charlie Kirk était particulièrement proche de Donald Trump », « un ami proche, dont le charisme et les compétences en affaires et en matière de collecte de fonds », avaient impressionné le président ». « Une proximité qui s’est accrue après la défaite de Donald Trump en 2020 », poursuit le quotidien américain, « Charlie Kirk est devenu l’une des voix affirmant, sans fondement, que la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle lui avait été volée ».

    En France, le Parisien constate : « La mort de cette figure de la société américaine, très populaire parmi les jeunes générations en raison de sa forte présence sur les réseaux sociaux et de ses tournées à succès sur les campus, a ravivé les plaies d’un pays qui n’en finit pas de pleurer ses morts par armes à feu ». Le quotidien français cite aussi Ezra Klein « un éditorialiste progressiste américain » qui assure : « La violence politique est contagieuse, cela devrait tous nous terrifier ».

    Bolsonaro condamné

    Autre grand titre de l’actualité, la condamnation de Jair Bolsonaro au Brésil. C’est l’information qui retient l’attention de la presse européenne ce matin. « Bolsonaro condamné à 27 ans de prison pour avoir fomenté un coup d’État militaire au Brésil », titre le Guardian. L’ancien président d’extrême droite était accusé « d’avoir cherché à anéantir la démocratie dans le pays ». Pour die Welt, c’est « un verdict qui consolide le pouvoir de Lula ». « On connaît donc depuis hier, poursuit le quotidien allemand, la peine imposée à « l’ennemi juré de Lula, et, si l’on en croit les sondages, au candidat le plus prometteur des prochaines élections présidentielles ». En effet, explique die Welt, « cette peine de 27 ans de prison affaiblit l’opposition de droite avant les élections de l’année prochaine, écarte Bolsonaro du scrutin et assure le Parti des Travailleurs de Lula de rester au pouvoir dans les années à venir ».

    À Bruxelles, le Soir ajoute que « la défense de Bolsonaro va déposer des recours, « y compris au niveau international. Elle considère que la peine prononcée est incroyablement excessive et disproportionnée. » Le Monde, de son côté, parle d’un « jugement historique ». Une décision « qui réjouit le Brésil progressiste » alors que, remarque le quotidien français, « certains partisans de l’ex-chef d’État d’extrême droite n’hésitent pas à en appeler aux États-Unis de Donald Trump ». « En ligne, précise le quotidien français, l’extrême droite crie à la suprême persécution. Elle mise sur de nouvelle sanctions américaines, commerciales, et pourquoi pas militaires ».

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  • À la Une: premier test historique pour l’Otan
    2025/09/11
    « Nous y sommes, s’exclame Le Figaro à Paris. L’Otan vit son premier grand test historique de l’après-guerre froide, face à Moscou. Depuis des mois, les chancelleries occidentales envoyaient des signaux d’alarme concernant l’épreuve de vérité à laquelle la Russie pourrait soumettre l’Alliance, alors que Poutine est lancé dans une escalade guerrière (…). Plusieurs services de renseignements européens, notamment britanniques, baltes et allemands, ne cessaient d’alerter sur le risque d’une attaque russe visant à "nous tester". La plupart des experts redoutaient plutôt un coup de force dans les pays Baltes, ex-républiques soviétiques à la géographie vulnérable et fragilisées par la présence de minorités russes. Mais c’est (donc) vers la Pologne, constate Le Figaro, pilier oriental clé de l’Alliance qui joue depuis 2022 un rôle central dans l’aide à l’Ukraine, que dix-neuf drones russes ont été tirés dans la nuit de mardi à mercredi ». Provocation… Et pour nombre d’analystes, il ne s’agit certainement pas d’une erreur de tir, comme l’affirme Moscou… « La salve comptait (donc) dix-neuf drones et avait au moins trois points de départ distincts, dont deux situés en Biélorussie, précise une source militaire hexagonale citée par Le Monde. Il peut toujours y avoir des erreurs de programmation au moment d’entrer des coordonnées GPS, surtout lors d’un lancement d’une grosse salve. Le brouillage peut aussi entraîner un changement de trajectoire, mais avec les centrales inertielles embarquées, ce type d’appareils peut se recaler automatiquement. Donc dans le cas présent, les probabilités d’erreurs sont faibles ». « Il ne s’agit pas d’une simple violation de l’espace aérien polonais, s’exclame pour sa part Die Welt à Berlin ; c’est au mieux une provocation russe massive. Au pire, une attaque contre un pays de l’Otan. La Russie est en train de tester jusqu’où elle peut aller avec les Européens. Si les décideurs moscovites vont de plus en plus loin, c’est parce qu’ils ont déjà pu tester les limites de ce que les Européens ont pu tolérer par le passé, pratiquement sans réagir : sabotages, espionnage, campagnes de désinformation, menaces de guerre, brouillage GPS. La liste est longue ». Que faire ? « Les Européens, répond Die Welt, doivent enfin se doter d’une boîte à outils contre les ennemis extérieurs et ne pas hésiter à l’utiliser. Sinon, on peut s’attendre à ce que la Russie poursuive l’escalade ». Consultations… « Seule une attitude unie face à la violation de l’espace aérien polonais peut dissuader Moscou d’étendre son agression », renchérit El Pais à Madrid. Mais on n’en est pas là… Les responsables des pays-membres de l’Otan vont se consulter… Et hier, souligne Le Soir à Bruxelles, « le président ukrainien Zelensky, qui s’est entretenu au téléphone avec Donald Tusk, le Premier ministre britannique Keir Starmer, leur homologue italienne Giorgia Meloni et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, a regretté le "manque d’action" des dirigeants occidentaux (…). » En attendant, « ces frappes de drones contre la Pologne sont un avertissement effrayant pour nous tous », s’alarme La Repubblica à Rome. « Ignorer la gravité de cette attaque, que les chaînes de télévision grotesques de Moscou imputent aux Ukrainiens, serait une erreur dangereuse et peut-être irréparable. (…) Et il faut mesurer, souligne le quotidien italien, l’angoisse des Polonais et des Baltes. En 1939, le monde les avait abandonnés face à Staline et Hitler : et maintenant ? » La violence politique encore et toujours aux États-Unis À la Une également, l’assassinat aux États-Unis de l'influenceur d’extrême-droite Charlie Kirk… Assassiné par balle alors qu’il tenait un meeting à l’Université de l’Utah. Le meurtrier court toujours. « La violence politique progresse à une fréquence inquiétante aux États-Unis », déplore le Washington Post. « Cet assassinat s’inscrit dans une terrible vague de violence politique aux États-Unis », pointe également le New York Times. « Nous, Américains, poursuit le journal, avons perdu une partie de notre grâce et de notre empathie ces dernières années. (…) Nous déshumanisons ceux qui ne pensent pas comme nous. (…) C’est le moment de baisser le ton et de réfléchir à notre culture politique ». Enfin, le Wall Street Journal souligne que « les auteurs de ces attaques présentent des degrés divers de troubles mentaux et de délires, mais, poursuit le journal, en raison notamment de la rhétorique de plus en plus violente du débat politique, notre société a progressivement démantelé les barrières sociales qui empêchaient autrefois ces esprits troublés de s’écarter des normes civilisées ».
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