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著者: Mingeau Mickaël
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🎙 Podcast 83-629.fr : Au cœur de la sécurité privée Plongez dans l’univers passionnant et complexe de la sécurité privée avec le podcast 83-629.fr. À travers des analyses juridiques, des décryptages d'actualités et des partages d'expériences, ce podcast est une ressource incontournable pour les professionnels du secteur. Découvrez les enjeux législatifs, les évolutions réglementaires et des cas concrets illustrant les défis du métier. Que vous soyez agent de sécurité, dirigeant d’entreprise ou simplement curieux, chaque épisode vous offre un contenu clair, accessible et opérationnel !Site 83-629.fr - Mingeau Mickaël マネジメント・リーダーシップ リーダーシップ 政治・政府 経済学
エピソード
  • SSIAP 3 : Le diplôme suffit-il pour réclamer un salaire plus élevé ?
    2025/03/03
    Le secteur de la sécurité privée est régi par des règles précises, notamment en matière de classification et de rémunération des agents. Lorsqu'un salarié obtient un diplôme supérieur, peut-il automatiquement prétendre à une augmentation de salaire ? C'est la question complexe à laquelle la justice a dû répondre dans un litige opposant un ancien chef d'équipe SSIAP 2 à son employeur, Securitas France.
    Entre interprétation stricte de la convention collective et revendications salariales fondées sur les qualifications, cette affaire soulève des enjeux cruciaux pour les professionnels de la sécurité privée. Retour sur un jugement !
    Diplôme SSIAP 3 : Un droit automatique à la rémunération supérieure ?
    Le 24 février 2025, la Cour d'appel de Versailles a tranché une question essentielle pour les agents de sécurité incendie : le simple fait de détenir un diplôme de SSIAP 3 suffit-il à revendiquer la rémunération correspondante selon la convention collective des entreprises de sécurité privée ? Sa réponse est sans ambiguïté : non, seule l'exécution effective des fonctions de SSIAP 3 peut justifier une telle rémunération.
    Les faits : un diplôme, mais pas les fonctions correspondantes
    M. [X], employé par Securitas France comme chef d'équipe SSIAP 2, réclamait un rappel de salaire de 8 915,20 euros en se basant sur son diplôme de SSIAP 3 obtenu en 2018. Il estimait que cette qualification devait automatiquement entraîner une revalorisation de son salaire au niveau correspondant dans la convention collective.
    Ses revendications reposaient principalement sur l'obtention de son diplôme et sur la mention d'activités d'" encadrement " dans ses plannings. Selon lui, ces éléments suffisaient à prouver qu'il exerçait effectivement des missions de SSIAP 3 sans la rémunération correspondante.
    Le diplôme ne suffit pas : la preuve des fonctions exercées est indispensable
    La Cour d'appel a fermement rappelé que la détention d'un diplôme de SSIAP 3 n'entraîne pas automatiquement l'application du coefficient et de la rémunération associés. Seule compte l'exécution réelle des missions de niveau SSIAP 3 définies par la convention collective.
    Les juges ont estimé que les éléments avancés par M. [X] (diplôme et mentions d'" encadrement " sur les plannings) étaient insuffisants. Aucun document précis et probant ne démontrait que M. [X] assurait effectivement les responsabilités spécifiques d'un SSIAP 3, telles que définies dans la grille de classification : gestion des équipes, élaboration des consignes de sécurité incendie, et coordination avec les services de secours.
    En l'absence de preuves concrètes et documentées, la cour a rejeté les demandes de M. [X], confirmant le jugement de première instance.
    Convention collective : un rappel des règles de classification
    La décision de la cour s'inscrit dans le respect strict de la convention collective des entreprises de sécurité privée. Selon celle-ci, le classement d'un salarié dans un niveau de rémunération dépend des fonctions réellement exercées et non du seul diplôme détenu.
    En clair, un agent peut tout à fait détenir un diplôme de SSIAP 3 sans pour autant être classé et rémunéré à ce niveau s'il n'assure pas les missions spécifiques associées. La classification repose sur l'expérience et les tâches effectivement accomplies, et non sur les qualifications théoriques.
    Cette distinction est essentielle pour les employeurs comme pour les salariés du secteur, car elle clarifie que le diplôme est une condition nécessaire mais non suffisante pour revendiquer un niveau de rémunération plus élevé.
    Un diplôme plus élevé, un salaire plus élevé ?
    Pour les agents , le message est clair : obtenir un diplôme plus élevé est une étape importante, mais encore faut-il démontrer que les missions effectuées sont en adéquation avec ce diplôme pour espérer une revalorisation salariale.
    Pour les employeurs, cette décision renforce la nécessité d'une transparence rigoureuse dans la définition des missions et des classifications...
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    4 分
  • Tir accidentel en exercice de police : un formateur FTSI accablé
    2025/02/20
    Le tir d'un fusil d'assaut, un colonel de gendarmerie blessé, un formateur mis en cause. Ce qui aurait dû être un exercice encadré s'est transformé en incident grave, mettant en lumière des défaillances inquiétantes dans la formation au tir.
    Comment une telle accumulation d'erreurs a-t-elle été possible ? Entre négligences, manquements aux règles de sécurité et tentative de déresponsabilisation, le rôle du formateur FTSI est au cœur des débats.
    Quand la formation au tir dérape : responsabilités, imprudences et manquements à la sécurité
    Un exercice de tir sous haute tension, un colonel blessé, un formateur dépassé. L'affaire jugée le 13 février 2025 par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise met en lumière des défaillances graves dans l'encadrement des formations au sein de la police nationale. M. F, formateur aux techniques et à la sécurité en intervention (FTSI), a été reconnu fautif après un tir accidentel ayant causé des blessures à un colonel de gendarmerie.
    Malgré sa tentative de contester la sanction disciplinaire de blâme infligée par le ministère de l'Intérieur, le tribunal a tranché : il était pleinement responsable de la sécurité de l'exercice et ses manquements sont avérés.
    Un tir incontrôlé, un colonel blessé
    L'incident remonte au 5 mai 2021, lors d'une formation destinée aux policiers et gendarmes appelés à servir en ambassade dans des pays en crise. Ce stage, organisé par la Direction de la coopération internationale de la sécurité (DCIS-DGPN), incluait un module d'instruction sur le maniement des armes.
    C'est dans ce cadre qu'un agent du service des équipements de protection et de sécurité (DILT-PP) a tiré avec un fusil d'assaut kalachnikov, utilisant des munitions perforantes de calibre 7,62 39 mm. Un fragment de projectile a blessé un colonel de gendarmerie, entraînant une incapacité temporaire de travail de quinze jours.
    L'usage de cette arme était pourtant interdit par le règlement intérieur du stand de tir, qui prohibe les armes automatiques et les munitions militaires. Le formateur M. F aurait dû refuser cet exercice, mais il a non seulement validé la séance, mais également négligé la mise en place des règles de sécurité élémentaires.
    Un formateur qui cherche à se dédouaner
    Face à la justice, M. F a tenté de se défausser sur plusieurs acteurs, mais ses arguments n'ont pas convaincu.
    Un simple test balistique, pas un exercice de tir ?
    M. F a d'abord soutenu que la séance ne relevait pas d'un exercice de tir réglementaire, mais d'une simple démonstration balistique, ce qui aurait justifié une supervision par un agent non qualifié FTSI.
    Le tribunal a rejeté cet argument, expliquant que la séance avait pour but d'apprendre aux stagiaires à démonter, nettoyer et régler une kalachnikov avant d'effectuer des tirs sur des cibles spécifiques. Ces objectifs correspondent bien à un exercice de tir au sens de la réglementation applicable aux formations en techniques et sécurité en intervention.
    L'imprudence du colonel blessé ?
    Autre ligne de défense : le colonel B aurait lui-même mis sa sécurité en danger en filmant la scène avec son téléphone et en s'approchant trop près de la ligne de tir sans porter de protections adéquates.
    Là encore, la justice n'a pas retenu cet argument. Si le colonel a effectivement commis une imprudence, il n'avait pas été suffisamment informé des risques spécifiques liés au tir d'une kalachnikov, une arme bien plus puissante que celles habituellement utilisées en dotation dans la police. Le tribunal a estimé que c'est précisément le manque de vigilance de M. F qui a favorisé ce comportement à risque.
    Une validation tacite de la hiérarchie ?
    Enfin, M. F a tenté d'impliquer la commissaire générale E et le contrôleur général G, affirmant que la séance avait été approuvée par sa hiérarchie.
    L'enquête a pourtant démontré qu'aucune validation officielle n'avait été donnée pour l'usage d'une arme de guerre dans cet exercice. En tant que formateur FTSI, M. F restait le seul responsable des c...
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    6 分
  • Verisure : Une success story au prix du management brutal ?
    2025/02/20
    Avec une croissance de plus de 15 % par an et près d'un million de clients, Verisure affiche une santé insolente. Mais derrière la vitrine, l'enquête de L'Humanité révèle une toute autre réalité : celle d'une machine à broyer ses salariés, entre pression insoutenable, objectifs inatteignables et management brutal.
    Des cadences infernales, 508 démissions en un an
    Démarchage intensif, formations musclées, contrôle permanent des performances… Chez Verisure, la pression est partout. Loin de l'image rassurante de la sécurité qu'elle vend à ses clients, l'entreprise semble surtout spécialisée dans l'essorage de ses propres employés. Résultat : plus de 500 démissions en un an, soit un taux de rotation de plus de 13 %.
    Les témoignages recueillis par L'Humanité dressent le portrait d'un système où la peur du licenciement et l'épuisement sont le quotidien des salariés. Un ancien employé raconte des " journées interminables " et un " climat de terreur ". Une autre parle de " méthodes de vente ultra-agressives " imposées sous la menace de sanctions.
    Une machine à cash bien rodée
    La recette du succès de Verisure repose sur un modèle simple : vendre un maximum d'abonnements et verrouiller les clients sur la durée. Une stratégie efficace, mais qui repose sur une pression constante sur les commerciaux, sommés d'enchaîner les signatures sans relâche.
    Pendant ce temps, la direction vante sa marque employeur et son dynamisme, tout en minimisant le turnover. " Le problème ne se pose pas vraiment, car le taux de démission est très faible ", déclarait en 2023 le directeur général, Olivier Allender, dans Le Figaro. Une affirmation qui contraste violemment avec les chiffres et les témoignages accablants.
    Quand la sécurité privée oublie la sécurité de ses employés
    L'enquête de L'Humanité met en lumière les dérives d'un modèle économique basé sur la rentabilité à tout prix, au détriment des conditions de travail. Derrière la promesse d'une maison protégée, Verisure semble avoir construit un empire sur l'usure de ses employés.
    Lire l'enquête complète sur L'Humanité :
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/securite/demissions-en-serie-cadences-infernales-management-brutal-comment-verisure-roi-de-la-securite-privee-essore-ses-salaries
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    2 分

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