エピソード

  • Bonus: Sergei Chernov on the history of interpreting
    2019/12/19
    As part of my interview with Sergei, we also took a deep dive into the lesser known history of simultaneous interpreting in Russia. In parallel to Filene and Finley, a certain Dr. Epstein and an engineer called Goron developed their own sim system for the congress of the Communist International in 1928.
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    26 分
  • 40: Sergei Chernov
    2019/12/19
    The name Chernov is one of the big names in the interpreting profession. Like Kaminker, Herbert, or Seleskovich. So it’s no surprise that when I sat down with Sergei Chernov, now the chief interpreter at the International Monetary Fund, he started with a bit of a disclaimer: Sergei: I am a second-generation interpreter. And my father was an interpreter and one of, well, what we might call the founding fathers of our profession. Interpretation, anticipation, inferencing, all that good stuff. Sergei’s father, Ghelly Vasilyevich Chernov, was an eminent interpreter and a leading interpreting scholar. His most well-known publication is probably “Inference and Anticipation in Simultaneous Interpreting” - or “the good stuff”, as Sergei calls it. But there is a second disclaimer, actually, which has to do with Sergei’s job: What we will be talking about here are my views, my personal views and opinions that do not in any way reflect the views and opinions of the International Monetary Fund. You are listening to LangFM, and my guest today is conference interpreter Sergei Chernov. Of course, no one starts their career working as the most senior interpreter at one of the leading international organisations. So I was interested in Sergei’s roots.
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    28 分
  • 39: The WISE Interpreting Workshops
    2019/08/25
    José Sentamans and Joe Burbidge have been bringing interpreters together for peer-feedback practice since 2013. In August 2018, I sat down with them during a busy practice week in Brussels to talk about the past, present and future of the WISE interpreting workshops.
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    18 分
  • 38: Michael Erard Bonus Track
    2019/03/06
    Hey, thanks for tuning into this LangFM bonus track. As I mentioned in the main episode with Michael Erard, he was kind enough to introduce me to several researchers at the Max Planck Institute in Nijmegen. But before we listen to what they have to tell us about their research, how about we start with a little story? The story of the piano in the basement.
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    31 分
  • 37: Michael Erard
    2019/03/04
    I visit writer Michael Erard during his residency at the Max Planck Institute for Psycholinguistics in Nijmegen, Netherlands. We talk about the institute, his writing, the language of the dying and the expat experience.
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    39 分
  • 36: Alexander Smith, protected by his innocence
    2018/09/26
    This is LangFM, the podcast about language and what people do with it. My guest on this episode: fellow Alexander and former fellow conference interpreter at the European Commission: Alexander Smith. (You'll even hear him sing, by the way!) In 2017, Alex hung up his interpreting headphones for good. I jumped at the chance to sit down with him for a chat about his life in interpreting and in music. You will notice that I really enjoyed talking to Alex. I don’t usually include my side of the interview in my episodes anymore. In this case, however, it seemed like a good fit. (Also, I set up my audio recorder incorrectly.) Pour la petite histoire, as Alex would say, he was there when I went on my very first interpreting trip abroad - what we in SCIC call a „mission“. The trip was to Reggio Emilia and I remember thinking, wow, what interesting characters they have in this interpreting service. By the way, the music extracts throughout this episode are from two bands that Alexander’s been involved in: „About Time“ and their album „Songs from underground“, and folk band Bothan. Their album is called „Binnorie“, and the other band members (and fellow SCIC interpreters) are Elise Docherty, Jane McBride and Andy Upton. Check out Alexander's YouTube video "English as she is spoke" Bothan's band website
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    48 分
  • Sign of the times III - France
    2018/08/23
    Introduction: [00:00:15] Bonjour. Vous écoutez LangFM, le podcast sur les langues et les gens; ce que les gens font avec les langues et ce que les langues font avec les gens. Cette épisode est la troisième, et la dernière, dans une petite série à propos des langues des signes. J'ai commencé en Ecosse avec le professeur Jemina Napier et Graham Turner et l'histoire de la British Sign Language Scotland Act. Après, j'ai rencontré Laura Schwengber en Allemagne, où elle invite les sourds de vivre à la musique que, normalement, ils ne peuvent pas entendre. Et bien voilà, maintenant, on conclut la série en France avec Stéphane Barrère qui nous parle de son parcours personnel et de la vie d'hier et d'aujourd'hui des sourds en France. Bonne écoute. Stéphan: [00:01:00] Pendant dix années j'ai travaillé comme responsable de com soit en agence de pub soit au sein de grands groupes industriels qui bossait dans l'énergie où je m'occupais de la communication à l'international. Donc, ça n'a rien à voir. Puis au bout d'une dizaine d'années pour des raisons à la fois professionnelles et personnelles, je me suis arrêté. J'ai pu faire une pause dans ma vie professionnelle de deux ans. Donc je suis allé au Pôle emploi, qui est l'organisme en France qui gère les chômeurs et j'ai pris les catalogues de formation et j'ai trouvé ce métier d'interprète en langue des signes. Et je me suis dit : Ah, tiens, pourquoi pas ? Comme j'étais très naïf là-dessus je pensais qu'en trois mois le problème était réglé. C'est pas du tout le cas. [00:02:02] Comme j'ai un blog ou je traite de la langue des signes et de l'interprétation, je suis très souvent contacté par des personnes qui veulent devenir interprète en langue des signes qui me demandent comment faire. J'encourage les gens à le faire, je trouve c'est un métier merveilleux, mais ça se fait pas en un claquement de doigts. Parce qu'il faut savoir en France c'est que pour apprendre la langue des signes, t'as pas de cours publics. T'a pas la fac, t'as pas l'école, donc t'es obligé d'aller dans des associations. Une semaine d'apprentissage de la langue des signes, c'est entre 250 et 300 euros. Pour pouvoir espérer rentrer en première année d'interprétation en langue des signes d'interprétation, il faut au minimum 14 semaines de cours, je pense. Cela veut dire plus de 2500, 3000 euros de frais avant même de commencer à faire ta formation d'interprète elle-même, simplement pour apprendre la langue des signes. Donc moi, j'ai appris pendant un an et demi la langue des signes. Une semaine par mois de cours intensifs et puis parallèlement à ça il faut rencontrer des sourds. Et là c'est aussi une autre difficulté. Il n'existe pas de pays sourd. On ne peut pas faire des voyages linguistiques, on ne peut pas faire d'immersion pendant 6 mois, un an dans un pays, aller passer à New York. Donc il faut qu'on fasse la démarche. Il faut la pratiquer cette langue, il faut la pratiquer avec des locuteurs naturels qui sont des sourds. Soi même, il faut qu'on se bouge le cul et vraiment aller au contact de ces personnes sourdes. On ne va pas t'appeler pour te dire vient c'est à toi d'y aller. [00:03:56] Donc moi, ça a duré pendant un an et demi, par exemple, moi j'ai travaillé au sein d'une association qui s'appelait Tiers-Monde Sourd. En fait c'était pour aider des enfants sourds en Afrique. Et puis au bout d'un an et demi, je suis rentrée en première année l'interprétation en langue des signes. Au bout de cette première année l'interprétation en langue des signes j'ai fait une pause d'un an où j'ai recommencé à bouffer littéralement de la langue des signes m'en imprégner. Et là j'ai donné des cours en langue des signes auprès du public sourd pour ce qui était le monde du travail. Donc moi, tu vois, ça m'a pris à peu près six ans pour devenir interprète en langue des signes. [00:04:28] C'est amusant d'ailleurs parce que je me rappelle que de temps en temps il y a des enfants sourds ou même des jeunes adultes qui me demandent à moi : Ils me voient signer et ils me disent, ah, t'es sourd. Et je dis, ah, ben non, je ne suis pas sourd, je suis interprète, donc je ne peux pas être sourd si je suis interprète. Et en fait parce que pour, comme je le disais, la surdité, c'est pas ne pas entendre, la surdité c'est de signer. La surdité n'est pas conçue comme une déficience, c'est à dire un manque, la surdité, c'est pratiquer une langue des signes, s'inscrire dans une communauté, dans une culture sourde. [00:05:12] Pour reprendre les terminologies : On va parler pour des personnes sourdes, ce sont des personnes qui n'entendent pas. Alors, il y a des personnes qui sont nées sourdes, il y a des personnes qui sont devenues sourdes, il y a des personnes qui sont malentendantes en fonction du degré de surdité etc. Certaines vont utiliser la langue des signes et d'autres vont passer directement dans l'oral. C'est ...
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    31 分
  • Sign of the times II - Deutschland
    2018/04/26
    [Musik: "Love, love, peace, peace"] Hallo, hier ist LangFM, der Podcast über Sprache und was man so alles damit anstellen kann. Ihr hört Folge 2 einer dreiteiligen Miniserie über das Gebärdensprachdolmetschen. Nachdem wir uns in der ersten Folge vor allem in Schottland umgeschaut haben, geht es diesmal nach Deutschland. [Musik: "Love, love, peace, peace"] Ich weiß nicht, wie’s euch geht, aber ich bin eigentlich kein großer Fan des Eurovision Song Contest. An den ESC 2016 in Stockholm aber kann ich mich noch ganz gut erinnern. Er war in vielerlei Hinsicht denkwürdig: Mit „Heroes“ hatte Vorjahressieger Måns Zelmerlöw die Großveranstaltung in seine schwedische Heimat geholt, die er zusammen mit Petra Mede auch selbst moderierte. Der Siegertitel der ukrainischen Sängerin Jamala war schon im Vorfeld politisch heftig umstritten. Und das Schlusslicht der Beiträge bildete einmal mehr: Deutschland. Ganz vorn dabei allerdings war Deutschland in Sachen Sprache und Inklusion. [Musik: "Love, love, peace, peace"] „Na ja den Eurovision Song Contest hatte ich zusammen mit zwei ganz großartigen Kollegen aus Hamburg gemacht. Die ganze Sendung ist so viereinhalb, fast fünf Stunde; es war der Wahnsinn. Es gab weltweit keinen einzigen zweiten Anbieter, der neben diesem Angebot aus Stockholm, die das in International Sign gemacht haben… Der NDR war der einzige Sender weltweit, der das nochmal mit einer nationalen Gebärdensprache, also einer tatsächlichen Sprache, nochmal angeboten hat. Das hat weltweit kein anderer Sender gemacht oder sich getraut.“ [Musik: Scott Holmes - "Positive and Fun"] Darf ich vorstellen? Die deutsche Gebärdensprachdolmetscherin Laura Schwengber. In Sachen Gebärdensprache und Musik in Deutschland ist Laura eine echte Koryphäe. Aber fangen wir mal am Anfang an. Laura ist Ossi, so wie ich. Sie kommt aus dem Spreewald. Aus Lübben, um ganz genau zu sein. „Ich bin Spreewälderin, ganz ursprünglich auch, ein Teil meines Herzens hängt da auch immer noch. Also ich hab da immer noch gute Freunde, Oma wohnt da noch. Der Spreewald ist immer so ein bisschen dabei und als echte Spreewälderin hat man halt auch immer so Sachen wie anständiges Mückenspray dabei. Ich komme aus Lübben und wir sind sehr stolz darauf, dass Lübben die Kreisstadt ist. Und wir haben ein paar ganz nette Sachen für Touris und da kann man auf jeden Fall mal hinfahren. Also viele von denen die irgendwie da noch wohnen, die fahren tatsächlich ganz selten in Urlaub sondern irgendwie ins nächste Dorf nebenan und nehmen sich da ein Zimmer, weil es einfach so schön ist da. Wenn das Wetter passt ist das echt großartig. Schönes Fleckchen Erde.“ Schon im Kindergarten ging Laura zur musikalischen Früherziehung, allerdings nicht unbedingt so gern: „weil die immer so gelegen war, dass ich aufstehen musste vom Mittagsschlaf, ganz unangenehm! Das geht gar nicht, liebe Musikschullehrer, macht das nicht!“ Aber Laura hat sich nicht abschrecken lassen und blieb dran. Sie spielte Instrumente, „Dann wollte ich unbedingt Saxofon spielen, aber das Saxofon war leider größer als ich, deswegen musste ich Blockflöte spielen.“ turnte, begann zu tanzen und wollte dann auch noch Gesangsunterricht nehmen. Aber da kam von ihren Eltern der Einspruch: „Kind, ich glaube es reicht, ich glaube, du singst mal unter der Dusche weiter. Und ich wollte das so unbedingt machen, dass ich gesagt, gar kein Problem: Dann suche ich mir halt einen Job. Und hatte dann noch'n Termin in der Woche mehr, aber dann konnte ich halt den Gesangsunterricht selber bezahlen.“ Bei so einer musisch geprägten Kindheit würde man einen klar vorgezeichneten Berufsweg erwarten. Zumindest ging es Laura so: „Es war so vorgezeichnet. Es war nach der Grundschule ganz klar: Ich gehe ans Gymnasium. Und es war nach dem Gymnasium total klar, ich mache Abitur. Es war auch völlig klar, dass Laura studieren geht. War aber andersherum auch klar, dass wenn ich in keinem meiner Instrumente so gut bin, dass ich's studieren kann, fällt es aus als Beruf. Geht nich. Ne Beamtentochter. Geht nicht. Also musste ich mir dann was anderes einfallen lassen quasi. Und bin dann echt lang gestrauchelt. Das war schon bestimmt 'n Jahr, so letztes Jahr Abiturphase, wo ich echt nicht wusste, wohin mit mir danach.“ Wie schön, wenn man bei so einer Durststrecke einen richtig guten Freund wie Edi hat! „Also nachdem ich dann so gar nicht wusste, was ich machen soll, habe ich sehr lange und oft mit meinem bis heute noch besten Freund gesprochen. Und Edi ist jetzt seit 15 Jahren ungefähr taub und blind, ist aber sehend und hörend geboren. Es war ein ganz gesundes Kind und ist ganz normal aufgewachsen und hat durch eine Erbkrankheit seinen Sehsinn und seinen Hörsinn verloren. Und gerade in der Zeit, in der das akut wurde, haben wir uns kennengelernt. Und weil das relativ schnell so war, dass es genervt hat, als wir gespielt haben, wir waren beide irgendwie acht und ...
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    27 分