エピソード

  • À la Une: la tête de Vital Kamerhe mise à prix, Constant Mutamba terrassé par sa «justice malade»
    2025/09/06
    Ouvrons avec ce titre dans Econews : fin d'une course-poursuite judiciaire contre Constant Mutamba. « C’est l’ironie du sort », commente le tabloïd. Constant Mutamba, ancien Garde des sceaux qui avait juré de réformer la « justice malade », vient d’être terrassé par elle. La Cour de cassation l’a condamné à trois ans de travaux forcés et à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de près de 20 millions de dollars, scellant ainsi son destin politique et judiciaire. La haute juridiction, écrit Econews, « a ainsi mis un point final à l’affaire des fonds destinés à la construction d’une prison à Kisangani. Un verdict lourd de conséquences, bien qu'inférieur aux dix ans requis par le procureur, qui crée la division dans l’opinion publique entre ceux qui y voient une clémence relative et d’autres, un signe que la justice finit par passer ». Le quotidien Forum des Ass rappelle que tout au long de son procès fort retentissant, Constant Mutamba a rejeté les accusations portées contre lui. « Probable fin de règne » pour Vital Kamerhe ? Sur un autre dossier : Ouragan parle d’une « probable fin de règne » pour Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale. Un climat délétère règne à l'Union sacrée, la majorité au pouvoir dans laquelle quelques élus tentent un coup de force, constate le bihebdomadaire qui confirme que depuis quelques jours, « la tête de Vital Kamerhe a été mise à prix ». Dans les couloirs de l'hémicycle de la Chambre basse du Parlement, des dollars américains circuleraient pour faire éjecter le leader UNC du perchoir. Odieux, écrit Ouragan, « le plan anti-Kamerhe indigne certains esprits éclairés. Pour séduire les plus malléables, plusieurs sources parlent de 500 dollars américains proposés par député congolais pour évincer Kamerhe. » Les complotistes ont décidé de déclencher les hostilités dès l’ouverture de la session prévue le 15 septembre. Les confrères rappellent que Vital Kamerhe s’est déjà retrouvé dans une situation similaire sur le même poste en 2009 sous la présidence de Joseph Kabila. Le quotidien Le Journal précise que les frondeurs sont guidés par Crispin Mbindule, un ancien lieutenant de Kamerhe membre aujourd’hui du parti présidentiel UDPS. Si la série de pétitions vise l’ensemble des membres du bureau de l’Assemblée nationale, la véritable cible semble bien être le président Vital Kamerhe. Les pétitionnaires l’accusent de violation du règlement intérieur, absence de financement suffisant pour les commissions parlementaires et une monopolisation de la parole au sein de l’hémicycle. Cependant, note Ouragan, la procédure est fragilisée par des révélations compromettantes. Des députés auraient reçu jusqu’à 500 dollars chacun pour signer ces pétitions. L’entourage de Kamerhe parle d’une « main noire » au sein de la majorité, suggérant des règlements de comptes internes. Le tabloïd affirme que ce dossier « traduit en réalité les fragilités d’une coalition majoritaire minée par des rivalités internes ». À Kinshasa, « une prison à ciel ouvert pour Kyabula » C’est à lire dans Africa News. À Kinshasa, Jacques Kyabula, le gouverneur du Haut- Katanga, se retrouve dans une situation délicate depuis son arrivée dans la capitale le 28 juillet. Plus d’un mois s'est écoulé sans qu’il ne retourne à son poste, suscitant de nombreuses interrogations quant à son avenir. Va-t-il revenir à Lubumbashi ? Retrouvera-t-il son poste dont s'occupe actuellement le vice-gouverneur Martin Kazembe à titre intérimaire ? Les interrogations fusent et les rumeurs vont bon train. D’après des informations recueillies dans les couloirs du ministère de l’Intérieur et Sécurité, le gouverneur aurait récemment été interrogé par des représentants de la communauté de renseignement, un organisme englobant tous les services de sécurité du pays. L’objet de cette rencontre ? « Des affaires de trahison et de duplicité », écrit Africanews. Santé : la 16ème épidémie d'Ebola se déclare dans le Kasaï C'est dans le quotidien le Potentiel. Le gouvernement, par la bouche du ministre de la Santé publique Roger Kamba a annoncé jeudi la réapparition du virus Ebola, souche Zaïre, dans la zone de santé de Bulape, province du Kasaï. Selon un premier bilan, ce nouvel épisode de la Maladie à Virus Ebola affiche déjà 28 cas suspects, dont 4 agents de santé, avec 16 décès enregistrés, soit une létalité provisoire de 57 %.
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  • À la Une: la justice face à la pression de la rue dans le procès Mutamba, Kinshasa dit «NON» à Thabo Mbeki
    2025/08/30

    Procès Constant Mutamba, la justice face à la pression de la rue

    C’est en Une d’Econews. Le verdict très attendu dans l’affaire de détournement de fonds visant l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, devait être rendu mercredi... mais la plus haute juridiction congolaise a surpris tout le monde en reportant sa décision au 1er septembre, invoquant des « contraintes d’organisation ».

    Un report, écrit Econews, « perçu par beaucoup comme une capitulation temporaire face à la mondialisation massive et menaçante des partisans de l’accusé qui campaient aux portes du tribunal ».

    Pour le tabloïd, « Quoi qu’il en soit, ce report imprévu, loin d’apaiser les tensions, les exacerbe. Il est comme une manœuvre, un aveu de faiblesse ou de division au sein de la Cour de cassation.

    Le verdict ne sera pas qu’une décision de justice, il sera le produit d’un rapport de force inédit, d’un combat de cage inédit où chaque camp mesure désormais la force de l’autre. L’indépendance de la justice congolaise face à la puissance de la mobilisation populaire se jouera ce jour-là ».

    Le quotidien La tempête des tropiques rappelle la tension qui était perceptible autour du bâtiment abritant la Cour de cassation. Outre la présence des policiers déterminés à faire régner l'ordre public, quelques véhicules blindés de la Garde républicaine étaient également déployés aux abords de ce tribunal situé en plein centre de la commune urbaine de la Gombe.

    Pour sa part, le quotidien Forum des Ass affirme « qu’on s’attendait à la bombe ». « Elle n’a pas éclaté. Elle n’a même pas été larguée. Plongée sous haute tension, la capitale a repris ses esprits début après-midi lorsque la Cour a annoncé le report du verdict », commente-t-il.

    Dans Africanews, le refus de Kinshasa face à l’invitation de Thabo Mbeki

    Le gouvernement de la République a décidé de ne pas se joindre à la réunion politique suggérée par Thabo Mbeki. Quelques heures après que l'ancien président sud-africain a annoncé sa volonté de rassembler les principaux acteurs du conflit en RDC dans le but d'apporter des solutions à une crise qualifiée de « multiforme », Kinshasa a choisi de décliner cette invitation.

    Les confrères rapportent que le gouvernement a fermement rejeté l'initiative, la qualifiant d’« inopportune » et son animateur de « partisan ».

    Et de conclure : ce refus met en lumière la position inflexible du gouvernement, qui entend aborder la crise en collaborant avec des médiateurs de confiance, tels que Washington et Doha, qui ont réussi à avancer leurs objectifs pour la paix.

    Sur le même chapitre, le bihebdomadaire Ouragan titre : « Tshisekedi zappe Thabo Mbeki »

    La rencontre avec notamment certains opposants congolais est prévue du 3 au 6 septembre.

    Selon Ouragan, le choix de Johannesburg et surtout le rôle de Thabo Mbeki n’étaient pas anodins.

    L’ancien président sud-africain fut déjà l’artisan du dialogue inter congolais de 2002 à Sun City, qui avait conduit à un accord historique mettant fin à la Deuxième Guerre du Congo.

    Certains observateurs rappellent aussi sa proximité politique avec Joseph Kabila, ce qui alimente aujourd’hui la méfiance de Kinshasa.

    Enfin dans Le Potentiel, la confiance envers la police en chute libre

    Le quotidien constate que l’insécurité a atteint « un niveau alarmant en RDC, particulièrement dans la capitale, Kinshasa, où la confiance entre la population et les forces de l’ordre s’effrite dangereusement ».

    De plus en plus de voix dénoncent une dérive inquiétante : « La police serait en train de coopérer avec certains gangs urbains » dits Kuluna au lieu de les interpeller.

    Une telle complicité présumée, si elle se confirmait, explique - t-il, « pourrait non seulement aggraver la criminalité urbaine mais aussi compromettre le rôle régalien de la police, censée protéger et rassurer les citoyens ».

    Selon ce quotidien kinois, le climat de défiance a franchi un nouveau cap à Boma, une ville de la province du Kongo-Central, où la population s’est ouvertement révoltée contre la police.

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  • À la Une: l'État congolais désacralise Kabila, François Beya acquitté
    2025/08/23
    L’actualité judiciaire s’est imposée dans les journaux de la capitale. Avec d’abord ce titre dans le quotidien Le Phare : « Lourde ardoise pour Joseph Kabila ». 24 milliards de dollars, c'est la facture salée que les avocats de la RDC ont mise à la charge de Joseph Kabila, ancien chef de l’État et sénateur à vie sans immunités depuis le 24 mars dernier. 24 milliards de dollars en réparation des préjudices matériels et économiques que subit le pays dans sa partie orientale suite à la guerre d’agression rwandaise. Pour le journal, « cette somme astronomique présentée jeudi devant la Haute cour militaire, à l’occasion du démarrage de la phase des plaidoiries et des réquisitions, représente les dommages-intérêts à payer à la victime, à l’État ». Selon les avocats de la partie civile, lit-on, « l’État Congolais a vu ses ressources naturelles, notamment les minerais, pillées systématiquement par l’armée d’occupation rwandaise, et ses supplétifs de l’AFC/M23, dont Joseph Kabila est désormais reconnu comme le principal sponsor de ce mouvement terroriste ». Ouragan titre : « L’État désacralise Joseph Kabila. » Le tabloid rappelle que depuis l’ouverture du procès, Joseph Kabila ne s’est jamais présenté à la haute Cour militaire. Les charges à son encontre sont lourdes : trahison, apologie, participation à des crimes ou encore viol. Pour le bihebdomadaire, « son absence est interprétée par certains comme un aveu tacite, tandis que d’autres y voient une protection de l’ancien président par certains réseaux encore actifs au sein de l’appareil sécuritaire ». Le PPRD, formation politique de Joseph Kabila, rejette catégoriquement ces accusations, dénonçant une « persecution politique ». Ouragan rapporte que Ramazani Shadary, secrétaire permanent du parti, dénonce « une scène de théâtre montée de toutes pièces pour éliminer définitivement Kabila de la vie politique ». Selon lui, une telle démarche judiciaire risquerait d’embraser le pays en réactivant les lignes de fracture de la confrontation judiciaire. Sous un autre chapitre, François Beya acquitté. L'affaire fait la une de Congo Nouveau qui parle de « la fin d’un feuilleton juridico-sécuritaire ». La Haute Cour militaire s'est prononcée jeudi sur le procès de François Beya Kasonga, ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, poursuivi pour « complot contre la vie ou la personne du chef de l’État », « offense au chef de l’État », « violation de consigne » et « incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ». Début août, le ministère public avait requis une peine d’un an de prison ferme dont six mois avec sursis en invoquant des circonstances atténuantes liées à l’âge et à l’état de santé de François Beya. La haute cour, fait remarquer le tabloid, a fini par acquitter l’ancien chef de la sécurité nationale, « fustigeant des accusations basées sur une juxtaposition des faits isolés et sortis de leur contexte ». Africanews, un autre trihebdomadaire, évoque la possibilité pour François Beya de se faire indemniser après avoir passé sept mois en prison pour rien. Arrêté le 5 février 2022, François Beya avait passé sept mois en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire pour raisons médicales. Selon Africanews, l’ancien conseiller spécial peut désormais « demander une indemnisation pour le préjudice moral et matériel subi » en saisissant les instances compétentes. Et de poursuivre : « l’accompagnement d’un avocat spécialisé en droit pénal sera nécessaire pour constituer un dossier solide, permettant d’évaluer les dommages matériels – perte d’emploi, frais de justice – et moraux, tels que l’atteinte à la réputation ou la souffrance psychologique ». Enfin, dans le quotidien Le Potentiel : « Après des revers dans l’est, l’heure des comptes pour les généraux congolais. » Dans une démarche inédite de transparence, l’Inspection générale des Forces armées a convoqué 41 hauts gradés de l’armée et de la police pour des auditions approfondies. Selon le journal, « L’objectif est de faire la lumière sur les causes profondes des revers militaires enregistrés dans l’est du pays depuis la chute stratégique de Bunagana en 2022, de déterminer d’éventuelles responsabilités et d’envisager une réforme structurelle des forces de défense ». Cette débâcle, écrivent nos confrères, « aurait été alimentée par des actes de trahison et des failles dans la chaîne de commandement, qui auraient ouvert la voie à la perte progressive de plusieurs localités stratégiques, jusqu’à Bukavu et Goma. Les officiers convoqués devront désormais s’expliquer sur ces défaillances qui ont mis en péril la souveraineté nationale ». À lire aussiRDC: peine de ...
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  • À la Une: Mutamba risque 10 ans de prison, l’opposition veut s’unir contre Tshisekedi
    2025/08/16

    En une du quotidien Le Potentiel, « Justice : 10 ans de travaux forcés requis contre Constant Mutamba ». Le ministère public a prononcé, mercredi, ses réquisitions dans l’affaire opposant l’État congolais à Constant Mutamba, désormais ex-ministre de la Justice et Garde des sceaux. Le procureur a demandé que l’accusé soit condamné à 10 ans de travaux forcés, considérant la gravité des faits reprochés et l’importance des montants en jeu. Selon l'accusation, rappelle Le Potentiel, cette peine doit s’accompagner d’une interdiction totale de participer à la vie politique, notamment par le retrait du droit de vote et du droit d’éligibilité, et ce, pendant une durée de dix ans après la fin de la peine principale. Une mesure qui, selon le parquet, vise à protéger l’intégrité des institutions publiques.

    Le quotidien Le Phare aborde le même sujet. Les avocats de la Défense, écrit-il, se sont évertués à démontrer qu’aucun fonds n’a été sorti dans cette affaire... Ils ont soutenu par la suite que les autres accusations du ministère public ne tenaient pas la route, étant donné qu’aucune preuve matérielle formelle n’établit ce détournement de 19 millions USD. C’est à la sortie du prétoire qu’ils ont exprimé leur mécontentement , estimant que l’ancien ministre de la Justice était victime de sa politique visant des réformes profondes au sein de l’appareil judiciaire de notre pays dont l’état de déliquescence et de profonde maladie était dénoncé à plusieurs reprises par le président de la République.

    La grand-messe de l'opposition confirmée

    C'est à lire dans Ouragan. Alors que la majorité de Félix Tshisekedi s’organise (quelques jours après la sortie du gouvernement Suminwa II), l’opposition n’est pas en reste. Le bihebdomadaire annonce que les grandes figures vont se retrouver d’ici peu à l’extérieur du pays (probablement au Kenya) pour faire aboutir des discussions politiques engagées depuis plusieurs mois afin de préparer le dialogue national. Aucune date officielle (même si on parle de fin août), ni liste complète des participants n’a encore été communiquée, mais la présence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, est signalée, comme l’a révélé, le week-end, Mike Mukebayi, proche allié de Moïse Katumbi (en exil).

    Autre certitude, écrit Ouragan, les visages marquants du PPRD seront également là. Le leader d'Ensemble, Moïse Katumbi, y participera également, comme les huiles de son parti. Le travail de rapprochement se poursuit, conclut Ouragan, pour assurer une large participation des opposants et de grands noms de la société civile.

    Les négociations de Doha en panne, les combats s’intensifient dans l’est de la RDC

    C’est à retrouver dans Congo Nouveau. Les affrontements se sont accentués entre les rebelles de l’AFC/M23 et les groupes armés pro-Kinshasa Wazalendos, alors qu’un cessez-le-feu avait été signé à Doha. En cause, écrit le trihebdomadaire, des négociations au point mort dans la capitale qatarienne, qui retardent l’ensemble du processus de paix.

    Et de rappeler : « Kinshasa et les rebelles devaient s’accorder sur un cessez-le-feu permanent, la libération de prisonniers de l’AFC/M23 par Kinshasa, ou la levée des condamnations à l’encontre des leaders de la rébellion. Depuis la signature du 17 juillet, Kinshasa et l’AFC/M23 n’ont pas avancé d’un iota et l’impasse des discussions se paie cash sur le terrain ».

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  • A la Une: Adolphe Muzito intègre le gouvernement, crainte de juger Mutamba sans preuve
    2025/08/09
    Ouvrons avec Geopolis qui titre à sa Une : « Voici le gouvernement Suminwa 2 ». « C'est un gouvernement de 53 membres, dont six vice-Premiers ministres, douze ministres d'État, 24 ministres, cinq ministres délégués et six vice-ministres », précise le trihebdomadaire. Nos confrères sont d’avis que l’attente a été longue. Au finish : « Judith Suminwa, Premier ministre, rempile. Elle devra conduire cette équipe d'ouverture qui connaît le retour aux affaires notamment d'Adolphe Muzito. L'ancien Premier ministre a été fait vice-Premier ministre au Budget ». Congo Nouveau, un autre tri hebdo note que la grande annonce est l'entrée au gouvernement de l'opposant Adolphe Muzito. Floribert Anzuluni issu des mouvements citoyens, fait également son entrée, précise-t-il. Ni Martin Fayulu, encore moins ses lieutenants, ne figurent dans ce gouvernement remanié. Sur le même sujet, Chronik Eco estime que loin d’un remaniement de rupture, Suminwa 2 se présente comme un gouvernement de continuité. « Le maintien de figures clés comme Doudou Fwamba aux Finances, Patrick Muyaya à la Communication, Julien Paluku au Commerce extérieur et Didier Budimbu aux Sports témoigne de la volonté de conserver des hommes et femmes déjà rodés aux arcanes de l’exécutif », affirme le confrère. Les vétérans comme Jean-Lucien Bussa, Aimé Boji, Alexis Gisaro ou Guy Loando consolident l’image d’un exécutif soudé autour du président. Adolphe Muzito, selon Chronik Eco, « représente un pont avec une partie de l’opposition, tout en apportant un savoir-faire reconnu en matière de finances publiques ». Le quotidien Forum des ass tranche : « Le choix de Félix Tshisekedi sur l’ancien Premier ministre est perçu comme un casting réussi ». Et de conclure : « qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Adolphe Muzito, blanchi sous le harnais, a la maîtrise du budget. Comme un poisson dans l'eau, il sait comment s'y prendre, lui qui a une expertise certaine des chiffres. » À lire aussiRDC: un gouvernement pour verrouiller l’Union sacrée, esquiver le dialogue et gagner du temps? Constant Mutamba vers une condamnation sans preuve ? Dans les colonnes de La tempête des tropiques : Procès Constant Mutamba, L’ASADHO craint une condamnation sans preuve. L’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) s’inquiète du déroulement du procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, accusé devant la Cour de cassation de détournement des fonds publics. Jean-Claude Katende, président de l’ONG, a dénoncé de graves irrégularités qui menacent, selon lui, l’équité de la procédure en cours. Le militant, souligne le journal, estime que « le déroulement des audiences trahit un profond déséquilibre entre l’accusation et la défense ». Le tri hebdomadaire Africanews annonce qu’en dépit de l’absence de plusieurs témoins à décharge, la Cour a jugé « l’instruction suffisamment avancée » pour ouvrir la phase des plaidoiries dès le 13 août, suscitant l’opposition de la défense. À lire aussiRDC: dans le procès de Constant Mutamba, Juges récusés et témoins défaillants AFC/M23, les négociations au point mort Enfin, les négociations directes entre Kinshasa et l’AFC/M23 au point mort, c’est à retrouver dans Le phare. Annoncées pour vendredi 8 août, les négociations directes entre le gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23 ont été reportées sine die. Aucune délégation des deux parties ne s’est signalée à Doha. Mais le Phare précise que le fil devant conduire à ce dialogue n’est pas coupé. Et d’ajouter : « Le point d’achoppement se trouve être le contentieux des prisonniers à libérer du côté de Kinshasa comme de Goma. On laisse entendre que la coalition AFC/M23 a mis sur la table une liste de 700 de ses combattants et civils à remettre en liberté par le gouvernement de Kinshasa, ce qui parait excessif aux yeux des autorités congolaises ». À lire aussiDiscussions directes entre la RDC et le groupe AFC/M23: qu'en est-il du rendez-vous de Doha?
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  • À la Une: dans l'attente d'un remaniement, l'heure du doute
    2025/08/02

    Ouvrons avec ce titre d’Econews : « l’heure des recompositions du gouvernement ». Le couperet est tombé lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2025, annonce le trihebdomadaire : « le gouvernement Suminwa II se profile à l’horizon ».

    Dans les coulisses du pouvoir, fait savoir Econews, l’annonce présidentielle a déclenché une onde de choc, faisant vaciller les certitudes et réveillant les ambitions. Seule la Première ministre est, pour l’instant, à l’abri de turbulences à venir. Pour les autres membres de l’équipe gouvernementale, c’est l’heure du doute et des calculs stratégiques. Et de s’interroger : « La question qui taraude toute la classe politique – Qui partira ? Qui restera ? Qui entrera ? – traduit bien l’incertitude qui plane sur cette recomposition ministérielle ».

    Le quotidien le Potentiel constate que les ministres sortants sont déjà en pleine opération séduction. Le quotidien kinois fait état d’un « vent d’agitation qui souffle sur les réseaux sociaux congolais ».

    Face à la menace d’être écartés de la prochaine équipe gouvernementale, « plusieurs ministres sortants tentent de redorer leur image publique dans une campagne de communication frénétique, y lit-on. Entre bilans enjolivés, vidéos promotionnelles, interviews calculées et posts sponsorisés, chacun cherche à justifier son maintien au pouvoir. Mais cette stratégie de communication agressive peine à convaincre une opinion publique de plus en plus lucide et critique, qui dénonce un décalage flagrant entre les discours officiels et la réalité du quotidien », écrit le Potentiel.

    Cette agitation, conclut le quotidien, « ressemble davantage à une opération de sauvetage politique qu’à un véritable bilan de fin de mandat ».

    À lire aussiVers un remaniement en RDC après une annonce du président en Conseil des ministres?

    Des engagements non tenus par le président, comme à Doha

    Le bihebdomadaire Congo Nouveau annonce en Une qu’en voulant remanier le gouvernement Suminwa, Félix Tshisekedi repousse le dialogue prôné par les Églises catholique et protestante.

    « Pourquoi ne pas avoir attendu l’issue du dialogue national en cours de préparation pour finalement mettre en place un gouvernement d’union nationale comme lui-même l’avait suggéré lors d’une réunion de l’Union sacrée ?, s’interroge Congo Nouveau. Visiblement, Félix Tshisekedi entend renvoyer aux calendes grecques les assises du pacte social pour la paix et le vivre-ensemble voulues par l’Église catholique et une large majorité de l’opposition politique. »

    Visiblement, constate le confrère, « ni ce gouvernement de large union ni le dialogue national inclusif ne verront le jour de sitôt. Félix Tshisekedi semble avoir préféré gagner du temps avec un remaniement. ».

    Enfin, dans Africanews, déclaration de Doha : les mesures de confiance restent lettre morte. Dix jours après la signature à Doha d’une déclaration de principes entre le gouvernement de Kinshasa et le mouvement rebelle AFC/M23, les engagements mutuels censés poser les bases d’un futur accord de paix global peinent à se concrétiser. Les mesures de confiance, pourtant considérées comme indispensables à la reprise du dialogue, restent à ce jour sans effet, lit-on.

    Parmi les engagements pris, rappelle Africanews, figure un cessez-le-feu immédiat sur toutes les lignes de front; Y figure aussi le retrait progressif des forces rebelles des zones occupées, ainsi qu'une amnistie sélective et conditionnelle pour les membres du M23 n’ayant pas commis de crimes graves au regard du droit international.

    Le journal affirme qu’aucune de ces mesures n’a encore été effectivement appliquée, malgré les engagements écrits.

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  • À la Une: le procès de Joseph Kabila et la réapparition mystérieuse de Jacques Kyabula
    2025/07/26

    Ouvrons cette revue de presse avec ce titre en Une d’Africanews : « Joseph Kabila à la barre, un procès inédit et explosif ». La Haute Cour militaire de la RDC a ouvert vendredi à Kinshasa un procès sans précédent dans l’histoire du pays. Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République et sénateur à vie, comparaît pour répondre de plusieurs chefs d’accusation graves, à la suite de la levée de ses immunités parlementaires. Le trihebdomadaire rappelle que Kabila est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, homicide intentionnel, trahison, apologie de la rébellion, viol, torture, déportation et occupation armée de la ville de Goma. L’ancien président est accusé d’avoir activement soutenu les activités du mouvement armé AFC/M23. Pour Africanews, c’est un procès qui intervient dans un contexte particulièrement sensible, alors que des pourparlers de paix sont en cours à Doha entre le gouvernement congolais et la rébellion AFC/M23.

    Sur le même sujet, Ouragan peine à comprendre la posture de Kinshasa et affirme que le pouvoir de Kinshasa durcit encore le ton. Joseph Kabila n’aura pas un traitement particulier dans la résolution de la crise sécuritaire dans l’est du pays, écrit le bihebdomadaire, précisant que « Kinshasa lie le sort de l’ex-chef de l’État à celui des rebelles du M23 ». Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, a révélé que le cas Kabila sera pris en charge par l’accord de paix de Doha.

    Africanews explique dans ses colonnes que l’annonce de l’ouverture de ce procès « a pris de court l’opinion nationale et internationale ». La démarche judiciaire surprend d’autant plus que la Déclaration de principes signée à Doha préconise des mesures de confiance mutuelles pour favoriser la réconciliation.

    Réapparition de Jacques Kyabula

    Econews s’intéresse à la réapparition de Jacques Kyabula, le gouverneur du Haut-Katanga a qui l'on reproche d’avoir tenu des propos controversés et séditieux sur l’agression rwandaise et ses complices congolais. Après dix jours d’absence inexplicable suite à sa convocation à Kinshasa, le gouverneur « suspendu » du Haut-Katanga a fait une réapparition surprise jeudi dans le quartier Golf de Lubumbashi, accueilli en héros par ses partisans. Econews s’interroge : « Quels jeux d’influence se trament dans l’ombre entre Lubumbashi et Kinshasa ? ». Entre tentative de fuite avortée et négociations secrètes, le suspense reste entier. Selon le trihebdomadaire, « le gouverneur devrait se rendre ce week-end à Kinshasa pour un ultime bras de fer politique pour peut-être jouer sa dernière carte… ou sceller son retour en grâce ».

    L’hebdomadaire Geopolis estime pour sa part que le retour du gouverneur ne résout pas tout. Car, lit-on, « la province se retrouve aujourd’hui avec deux gouverneurs, l’un suspendu mais visible, l’autre intérimaire. À Lubumbashi, chef-lieu de la province, la même cacophonie prévaut avec deux maires en concurrence : l’un désigné par le ministère de l’Intérieur, l’autre soutenu par une décision du Conseil d’État ». Le feuilleton Kyabula, conclut Geopolis, « pourrait bien n’être qu’un épisode parmi d’autres dans une confrontation latente entre institutions locales et pouvoir central ».

    André Wameso, un homme de l’ombre de Tshisekedi pour prendre les rênes de la politique monétaire

    C’est toujours dans Econews. Après des années d’influence discrète dans les coulisses du pouvoir, André Wameso accède enfin au poste de Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), par ordonnance présidentielle. Député national et ancien directeur de cabinet adjoint du chef de l’État chargé des dossiers économiques, cet homme de confiance, rappelle le tabloïd, « a été l’artisan des négociations clés du régime, du FMI à Dan Gertler en passant par les contrats miniers chinois. Mais aujourd’hui, il quitte l’ombre pour la lumière ».

    À lui désormais de redresser d’une banque centrale critiquée pour son opacité, tout en préservant la stabilité d’une économie congolaise en pleine mutation. Un défi de taille pour ce fidèle parmi les fidèles.

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  • À la Une: Jacques Kyabula en cavale, victoire pour Dan Gertler et rejet d'élèves enceintes par l'Église
    2025/07/19

    À retrouver dans Econews : « Jacques Kyabula, le gouverneur fugitif du Haut-Katanga ». Le trihebdomadaire révèle que les autorités congolaises ont officiellement lancé un avis de recherche contre Jacques Kyabula Katwe, gouverneur en fuite du Haut-Katanga. Accusé d’avoir tenu des propos séditieux et controversés lors d’un meeting politique fin juin à Lubumbashi, l’homme a mystérieusement disparu après avoir refusé de répondre à une convocation des services du vice-Premier ministre de l’Intérieur.

    Selon Econews, Jacques Kyabula aurait quitté la RDC clandestinement, fuyant vers une destination encore inconnue. Officiellement, il avait justifié son absence à Kinshasa pour des « raisons de santé », mais les services de sécurité soupçonnent une fuite organisée pour échapper à d’éventuelles poursuites. En son absence, écrit le trihebdo, « le vice-Premier ministre a désigné son adjoint, Martin Kazembe, pour assurer l’intérim à la tête du Haut-Katanga, marquant ainsi la fin provisoire ou définitive de l’ère Kyabula dans cette province stratégique »

    Sur le même sujet, AfricaNews affirme que le gouverneur, « visé parallèlement par un audit de Kinshasa destiné à gratter sur ses avoirs financiers et immobiliers de ces dernières années, aurait préféré prendre la poudre d’escampette ».

    Maintien des filles enceintes à l’école : une décision controversée

    À retrouver dans le quotidien le Potentiel. La note circulaire du ministère de l’Éducation nationale portant maintien des filles enceintes dans les établissements à travers le pays suscite moult réactions entre les défenseurs du droit à une éducation inclusive d’une part et ceux qui soutiennent une morale et une discipline rigoureuse d’autre part.

    Pour les partisans explique le quotidien kinois, « les jeunes élèves enceintes doivent bénéficier autant que d’autres, d’une même éducation. Pour des raisons éthiques, morales, disciplinaires, les critiques rejettent simplement cette mesure, y voyant une façon de banaliser et officialiser le comportement indigne et scandaleux des élèves précocement grosses ». Le Potentiel tranche : « La scolarisation peut être assurée oui, mais, dans des structures spécifiques alternatives adaptées qui permettent de concilier leur situation avec un processus éducatif cohérent sans désorienter les autres élèves, ni compromettre les finalités de l’école publique », peut-on lire dans le quotidien.

    Le bihebdomadaire Ourangan s’intéresse à la position de l’Église sur ce dossier : elle et ses structures s’appuient sur « l’obligation de moralité et la discipline » pour fermer la porte aux élèves enceintes dans leurs écoles. La coordination des écoles conventionnées catholiques précise dans un courrier que si un cas de grossesse est signalé, les responsables d’écoles, poursuit Ouragan, « vont devoir charitablement orienter les élèves concernées vers les écoles gérées directement par l’État ».

    Une victoire pour Dan Gertler !

    C’est dans Forum des As. Fiché depuis des années, l’homme d’affaires israélien a fait l'objet d'investigations sans que les accusations de corruption des fonctionnaires congolais portées contre lui soient avérées. Des documents d'arbitrage confidentiels, révélés par une enquête de Bloomberg blanchissent Dan Gertler. Pendant des années rappelle le quotidien, il a été soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à des fonctionnaires congolais.

    La procédure d’arbitrage menée par un tribunal international entre lui et d’anciens partenaires d’affaires a conclu, souligne Forum des As, « qu’aucune preuve tangible ne permettait d’établir un acte de corruption ». L’arbitrage a révélé que les paiements effectués étaient dirigés vers des communautés locales via un intermédiaire et non à des agents de l’État.

    Forum des As affirme que l’analyse juridique s’est appuyée sur des milliers de documents, témoignages et protocoles pour affirmer qu'hôpitaux, écoles, routes et infrastructures publiques construits n’étaient que des investissements des avantages indus en échange.

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