エピソード

  • À la Une: Paris échoue sa conférence sur la RDC, Boji choisi par Tshisekedi pour le perchoir
    2025/11/01
    D’abord ce titre dans Econews : sans les vrais acteurs du conflit, Paris rate sa conférence humanitaire sur les Grands Lacs. « La Conférence humanitaire, convoquée par le président français Emmanuel Macron, a été marquée par une absence de taille qui en souligne la portée limitée », écrit le trihebdomadaire. Alors que l’événement visait à mobiliser l’aide pour l’est de la RDC, les figures clés de la région, notamment les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni, n’ont pas répondu à l’appel. Seuls le Président Félix Tshisekedi de la RDC et le facilitateur de l’Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, ont fait le déplacement. Pour Econews, « ce boycott de vrais tireurs de ficelles du conflit soulève de sérieuses interrogations sur l’efficacité de l’initiative parisienne, d’autant que les processus de paix sont déjà activement menés par Washington et Doha ». Et de poursuivre : « si l’objectif affiché était de mobiliser des fonds pour l’aide humanitaire, l’échec politique à rassembler les protagonistes clés risque de réduire l’impact des annonces à un simple cautère sur une jambe de bois. Sans une feuille de route politique contraignante et partagée par tous, l’acheminement de l’aide restera périlleux, et les causes profondes des violences, intactes ». Félix Tshisekedi seul à Paris: ainsi, titre le quotidien Le Journal, qui rappelle que dans ce forum, plusieurs décisions ont été annoncées, notamment la réouverture de l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires. Une décision contestée par le Rwanda, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. L'élections d'Aimée Boji Sangara au perchoir À la Une également cette semaine : « Perchoir de l’Assemblée nationale, Aimée Boji, candidat unique de l’Union sacrée », c'est dans Tempête des Tropiques. L'ancien ministre de l'Industrie Aimé Boji Sangara, a été désigné candidat unique de la majorité parlementaire pour le poste de président de l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite mercredi par le secrétaire exécutif de l'Union sacrée de la nation (USN), André Mbata, lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa. Pour ce quotidien kinois, Aimé Boji devra sans nul doute succéder à Vital Kamerhe, président de son parti, UNC, contraint de démissionner à la suite du dépôt d'une pétition pour mégestion. Le profil voulu par Tshisekedi C’est à lire dans Ouragan. Le tabloïd estime qu’en optant pour Aimé Boji, le président Félix Tshisekedi envoie plusieurs messages clairs. D’abord à l’interne : l’Union sacrée reste sous son autorité directe. Toute ambition doit désormais s’inscrire dans sa ligne. Mais cette centralisation du pouvoir politique autour du président comporte un risque, commente le trihebdomadaire : « celui d’un mécontentement silencieux. Les cadres frustrés, les alliés écartés ou les provinces mal représentées pourraient, à terme, nourrir un ressentiment latent ». Déjà, en coulisses, affirme Ouragan, des murmures évoquent une « trop grande présidentialisation du pouvoir législatif ». Plusieurs ténors, à commencer par Vital Kamerhe, observent sans mot dire. En somme, conclut Ouragan, « Aimé Boji ne succède pas seulement à Vital Kamerhe : il hérite d’un symbole, celui d’une Assemblée appelée à refléter la vision du chef de l’État plutôt qu’à la contester. Et dans ce jeu d’équilibres fragiles, le silence des frustrés vaut déjà avertissement pour le nouveau chef du perchoir » Fermeté contre la fraude minière Selon Africanews, le gouvernement adopte une position ferme face à la fraude minière. Le ministre d’État chargé de la Justice a ordonné l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes impliquées dans des activités frauduleuses et de contrebande liées à l’exploitation minière dans la province du Lualaba. Guillaume Ngefa, écrit le confrère, a décidé de mettre fin à l’impunité après avoir pris connaissance du rapport de la Commission nationale de lutte contre la fraude minière qui met en lumière de graves dysfonctionnements. D’après le rapport, « plusieurs sites miniers sont illégalement occupés et exploités par des réseaux de fraude et de contrebande à grande échelle ». Des civils, y compris des étrangers, ainsi que des membres des forces de sécurité, notamment des éléments de la 22ème Région militaire, de la Garde républicaine et de la police sont soupçonnés d’être impliqués dans ces activités illégales. L’auditeur général et le procureur général près la Cour de cassation, y lit-on, ont été instruits afin d’engager des poursuites sans discrimination.
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  • À la Une: RDC, Aimé Boji Sangara sort du gouvernement pour briguer le perchoir de l'Assemblée nationale
    2025/10/25

    Ouvrons cette revue de presse avec ce titre dans Forum des As : Assemblée nationale : Aimé Boji bouscule dans la course au perchoir. Il a désormais le feu vert de son parti et de l’Union sacrée pour postuler la succession de Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC).

    « Ministre de l’Industrie, écrit le quotidien, Aimé Boji Sangara a démissionné du gouvernement Suminwa II lundi. Il a décidé de réintégrer l’Assemblée nationale en tant que député pour devenir le candidat de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir, à la présidence de la chambre basse du Parlement, en remplacement de Vital Kamerhe ».

    La bataille entre Tshisekedistes s’annonce rude

    C’est ce qu’argue Congo Nouveau sur le même sujet.

    Alors que d’aucuns pensaient que l’ex-ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, était le seul candidat de l’Union sacrée de la Nation, le vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, s’est aussi porté candidat pour occuper le perchoir de la chambre basse du Parlement.

    Un autre membre de la majorité s’est pointé : Beaudouin Mayo, rapporte Congo Nouveau. Pour ce tri-hebdomadaire, Aimé Boji Sangara, semble avoir la faveur des pronostics pour conquérir la présidence de cette chambre. « Mais il pourrait avant tout affronter ses autres membres de l’Union sacrée comme des challengers ».

    De son côté, Ouragan affirme que Boji bénéficie d’un soutien « discret » mais « réel » de Félix Tshisekedi. Et que les rapports entre Boji et le leader de son parti Kamerhe se sont « distendus ».

    Pour les esprits éclairés commente le tabloïd, « le plan visant à installer l’ex-membre du gouvernement au perchoir aurait été soigneusement élaboré depuis plusieurs semaines afin de tourner la page Kamerhe, dont la gestion et les ambitions personnelles susciteraient de plus en plus de réserves au sein du cercle présidentiel ».

    Baisse du dollar face au franc congolais

    Sur un autre chapitre : « Tous bernés ! On gagne en taux de change, on perd en pouvoir d’achat » … c’est dans les colonnes d’Econews.

    Le journal affirme que la récente et spectaculaire appréciation du franc congolais face au dollar présentée par les autorités comme une victoire est une illusion. Sur le terrain, écrit-il, « c’est un casse-tête pour les Congolais. Alors que la monnaie nationale se renforce, le pouvoir d’achat, lui, s’effondre, les prix des produits de base ne suivent pas la baisse du taux de change, contraignant les ménages à débourser plus pour un même panier ».

    Loin de renforcer l’économie nationale, lit-on, « cette appréciation subite du franc congolais se révèle être un piège pour l’œil : aux conséquences dramatiques, laminant le pouvoir d’achat des ménages et fragilisant la trésorerie des entreprises ».

    Selon le tri-hebdomadaire, « pour une large frange de la population, la Banque centrale, dont la mission est d’assurer la stabilité, a créé une situation de précarité perçue comme une véritable escroquerie ».

    « Une situation paradoxale où la force affichée de la monnaie se traduit par un appauvrissement général », commente Econews.

    Enfin dans l’Avenir, un massacre silencieux décime les hippopotames

    Depuis mars 2025, un massacre silencieux décime les hippopotames dans la plaine de la Ruzizi et à Uvira, révèle le quotidien. Deux à trois individus sont abattus chaque mois, suscitant l’indignation des habitants et des experts.

    Les villageois observent cette hécatombe avec horreur, lit-on : « Le Groupe de travail sur les hippopotames alerte sur un écocide imminent. La situation est aggravée par la militarisation croissante de la région. Les hommes armés les traquent sans relâche, rendant toute protection locale inefficace ».

    Face à cette crise, conclut l’Avenir : « la mobilisation locale et internationale devient impérative. Sensibilisation, renforcement des patrouilles et collaboration scientifique sont les seuls moyens pour espérer sauver les hippopotames d’Uvira avant qu’il ne soit trop tard ».

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  • À la Une: Kabila réunit le front anti-Tshisekedi et produit un «chiffon», casse raté à Kinshasa symbole d’un chaos
    2025/10/18
    En Une de Congo Nouveau, Joseph Kabila élargit le front anti-Tshisekedi à Nairobi. L’ancien président Joseph Kabila et plusieurs figures de l’opposition congolaise ont lancé, depuis Nairobi, au Kenya, une nouvelle plateforme politique baptisée « Sauvons la RDC », à l’issue d’un conclave de deux jours. D'après la déclaration finale de cette réunion, écrit le trihebdomadaire, « cette plateforme incarne une volonté de résistance nationale face à l’effondrement des repères républicains, à la fragilisation de l’État de droit et à la perte progressive de la souveraineté nationale ». À lire aussiRDC: à l'initiative de Joseph Kabila, une partie des opposants à Félix Tshisekedi se retrouve au Kenya Sur le même sujet, Ouragan titre : « Chiffon, aigris, fugitifs, condamnés », l'exécutif rafale Kabila et ses hommes. Le journal reprend la réaction du gouvernement : « Ce qui s'est passé à Nairobi, c'est un chiffon que les Congolais ne doivent pas considérer, c'est une distraction », a fustigé Julien Paluku, le ministre du Commerce extérieur qui était aux côtés du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors d’un briefing tenu mercredi 15 octobre à Washington aux États-Unis. Le quotidien Le Journal parle d’une messe noire à Nairobi : « Cette messe noire, peut-on lire, aura-t- elle un effet sur la politique congolaise ? Peut-être. Elle pourrait raviver les braises d’un camp Kabila moribond, semer la zizanie dans l’opposition institutionnelle, ou simplement rappeler que les fantômes politiques ne meurent jamais vraiment, ils voyagent, s’exilent, et parfois reviennent en hologramme. Et de conclure : À moins que la politique congolaise ne soit, au fond, qu’un éternel banquet où les convives changent de table sans jamais quitter la salle. Croisons les doigts et attendons de voir à quelle sarabande, la nouvelle plateforme politique chère à Kabila va nous convier ». Le taux de braquage élevé sème la terreur dans les villes À la Une d’Infos 27 : braquage à la Rawbank déjoué par les forces de l’ordre, aucun blessé La place Victoire de Kinshasa a été le théâtre, jeudi, d’une scène digne d’un film d’action : une tentative de braquage visant une agence de la Rawbank a semé la panique parmi clients et passants. Selon le quotidien, « grâce à l’intervention rapide et coordonnée des forces de sécurité, l’attaque a été neutralisée sans qu’aucune victime ne soit à déplorer ». Parmi les auteurs, Honorine Porsche, une ressortissante allemande d’origine congolaise. Elle a été arrêtée et a reconnu sa participation, munie d’une arme factice. Forum des As estime qu’il s’agissait d’un scénario digne de la série télévisée espagnole Casa de Papel vu de Kinshasa. Le quotidien rappelle qu’une semaine « ne se passe plus à Kinshasa sans que l’on puisse évoquer au moins un cas de braquage ». Ce phénomène se déroule tant le soir que la journée au vu et au su de tous. Plusieurs agences, banques et cambistes dans la capitale congolaise, affirme Forum des As, « sont ciblés, de grosses sommes d’argent emportées, des blessés et des morts sont comptés ». Les confrères parlent d’un taux de braquage qui présage, je cite, « un sabotage, une politique de déstabilisation à semer la terreur dans les grandes villes du pays ». Econews estime pour sa part que Kinshasa est en passe de devenir le « Port-au-Prince africain ». À lire aussiRDC: un braquage spectaculaire à Kinshasa Des gangs entretenus par les acteurs politiques En dehors du phénomène braquage, la capitale congolaise fait face également au règne des gangs « Kuluna », des milices entretenues par des partis politiques et même des acteurs politiques. Au même moment que se déroulait le braquage, un député accompagné des militaires est allé régler des comptes à un sénateur du parti présidentiel dans le quartier industriel de Kinshasa, à Kingabwa. Selon le tabloïd, tirs de balles et casses s’en sont suivis. En dehors de cela, conclut Econews, « il y a également des enlèvements à répétition avec demande de rançon, qui font que beaucoup de Kinois ont même peur de monter à bord de taxis ». À lire aussiRDC: le ministre de la Justice reste ferme sur l’application imminente de la peine de mort
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  • À la Une: revirement spectaculaire de Tshisekedi, le dollar «maîtrisé» à Kinshasa et Kabila défendu par l’Église
    2025/10/11
    On ouvre la revue avec cette Une dans Ouragan : « Tshisekedi-Kagame, le langage des sourds ». Paul Kagame n’est pas prêt à saisir la main tendue de Félix Tshisekedi et fumer le calumet de la paix, écrit le bihebdomadaire. Pour la première fois depuis le début de la crise, le dirigeant congolais a lancé jeudi à Bruxelles un appel au dirigeant rwandais pour restaurer la paix, en lui demandant d’ordonner le retrait des troupes du M23 soutenues par son armée. Une demande pas au goût de Kigali, commente le tabloïd. Du côté rwandais, Paul Kagame a répondu avec ironie en qualifiant Félix Tshisekedi d’une personne qui fait du bruit avec un tambour vide. Econews parle d’un « revirement spectaculaire » dans les relations glaciales entre Kinshasa et Kigali. Le trihebdomadaire s’interroge : « cet appel inattendu réussira-t-il là où des années de médiation ont échoué ? ». Après une période d’escalade verbale et militaire, voir Tshisekedi proposer de « faire la paix des braves » est un changement de cap qui déroute. Pour Econews, « certains y verront un signe de pression subie ; d’autres, une manœuvre politique ». Et de conclure : « Le temps des joutes oratoires n’a rien résolu. En proposant un dialogue de chef à chef, clair et sincère, Tshisekedi choisit de court-circuiter l’inertie et de placer les deux capitales face à leurs responsabilités historiques ». Peine de mort contre l'ex-raïs, les évêques catholiques prennent la défense de Kabila C’est à lire dans Congo Nouveau. Dans une déclaration, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dénoncent un verdict contraire à la dignité humaine et aux valeurs chrétiennes. L’épiscopat a exprimé sa vive indignation après la décision de la Haute Cour militaire, qui a condamné à mort le 30 septembre dernier l’ancien président de la République, Joseph Kabila. Les prélats, poursuit le trihebdo, rappellent que la levée du moratoire sur la peine de mort, décidée en mars 2024 par le ministère de la Justice, allait déjà à l’encontre des engagements pris par la RDC en matière de la défense de la vie. Le franc congolais reprend du poids : la baisse des prix relance le commerce à Kinshasa C'est à lire dans Le Potentiel. Le quotidien fait part d’un vent nouveau sur les marchés de la capitale et rapporte que depuis quelques semaines, « un phénomène inédit redonne le sourire aux ménagères et aux commerçants de Kinshasa : les prix des produits de première nécessité baissent enfin. Riz, sucre, huile, farine, savon, carburant — autant de denrées dont les coûts s’étaient envolés — connaissent un recul sensible ». Cette embellie traduit une appréciation réelle du franc congolais face au dollar américain, passé de 2800 FC à environ 2300 FC. Une amélioration qui s’explique, selon les experts, par une gestion plus rigoureuse des finances publiques et des importations mieux maîtrisées. À la Banque Centrale du Congo, on se félicite de cette stabilité retrouvée. Le gouvernement a renforcé le contrôle des dépenses, amélioré la transparence dans les opérations de change et assaini le marché des devises. Les régies financières, désormais plus performantes, alimentent le Trésor sans recours excessif à la planche à billets. Mais le Bihebdomadaire l’Observateur estime que les différents taux de change affichés par-ci par-là constituent des simples spéculations fondées sur aucune base objective parce qu’il n’y a aucun paramètre économique qui justifie la baisse du dollar américain. D’ici quelques jours la devise américaine va reprendre l’envol, redoutent les experts approchés par le journal. Il conclut : « Quoiqu’il en soit, puisqu’on ne triche pas avec les chiffres, les jours à venir nous fixeront et la population saura où se trouve la vérité ».
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  • À la Une: en RDC Kabila condamné à mort, une « dérive » dénoncée et la criminalité à l’école
    2025/10/04

    Ouvrons la revue avec Africanews : Joseph Kabila condamné à mort.

    L’ancien chef de l’État a été condamné devant la haute cour militaire par contumace pour complicité avec le groupe armé M23/AFC soutenu par le Rwanda,

    Il est également condamné pour trahison et crimes de guerre assortie des réparations de plus de 30 milliards USD.

    Pour le trihebdomadaire, « cette décision plonge la RDC dans une zone d’incertitudes et crée une jurisprudence sans précédent, provoquant une vive réaction de son camp politique, le FCC, qui dénonce une procédure illégale qui porte atteinte à l’État de droit. »

    Cette condamnation en cherchant à clôturer un chapitre, écrit le tabloïd, « risque en réalité d’ouvrir celui d’une nouvelle ère d’incertitude et des tensions politiques accrues en RDC ».

    Procès Kabila, un signal annonçant la dérive autoritaire du régime

    C’est le titre du bihebdomadaire Ouragan qui revient sur le même chapitre

    Selon Human Rights Watch (HRW), en RDC, où stabilité et progrès démocratique restent des aspirations lointaines, le procès de l'ancien président Joseph Kabila n'apparaît pas comme un triomphe de la justice.

    L'ONG estime qu'il constitue plutôt un signal d'alerte préoccupant sur la dérive autoritaire du pays. Un cas, lit-on, « qui illustre un danger systémique. Quand la justice est instrumentalisée, c’est toute la crédibilité de l’État et la confiance des citoyens qui sont ébranlées »

    Le Potentiel lui voit une incohérence dans la démarche de Kinshasa et commente : « Kabila que Kinshasa accuse de collision avec la rébellion est condamné à mort, mais en même temps, on siège autour de la même table avec la rébellion pour négocier ! On est bien loin d’être logique avec soi-même ! » surtout après que plusieurs chefs d’État ont dénoncé « la réquisition du Ministère public qui avait requis, en son temps, la peine de mort »

    Dans Econews : le dollar chute, mais les prix résistent

    Le trihebdomadaire parle d’une santé insolente du franc congolais depuis septembre avec une appréciation de plus de 7% face au dollar américain, Pourtant, sur le terrain, pointe le journal, « cette embellie monétaire ressemble à un mirage » car loin de se traduire par un « soulagement dans les ménages, elle crée une situation paradoxale et anxiogène »

    Le panier de la ménagère, ce baromètre incontestable de la vie chère, reste désespérément lourd. Econews parle d’une schizophrénie qui révèle que « la bataille du change se joue dans les bureaux climatisés des institutions, mais elle se perd dans la rue, sur les étals des marchés »

    Le gouvernement et la Banque centrale peuvent se féliciter d’avoir raffermi la monnaie nationale, après avoir puisé dans les réserves internationales à hauteur de 50 millions de dollars. Mais à quel prix ? s’interroge Econews qui conclut : « On assiste désormais à une déconnexion dangereuse entre les indicateurs macroéconomiques et la microéconomie du quotidien »

    Un élève enclenche une grenade lacrymogène dans une salle de classe …

    L'information est donnée par l’Agence congolaise de presse qui rapporte que 15 élèves ont été touchés mardi après le déclenchement de cette grenade lacrymogène dans une salle de classe du collège Saint-Fabrina, dans l’ouest de Kinshasa. Une scène de panique a éclaté dans la cour de l’établissement du collège, provoquant l’évanouissement de plusieurs élèves et leur transfert d’urgence vers différents centres hospitaliers de la ville

    L’auteur présumé de cet acte est un élève de la 4ème humanité, âgé de 19 ans, identifié comme étant le fils d’un policier, qui a introduit une grenade lacrymogène dans l’enceinte de l’établissement scolaire avant de l’activer en pleine salle de classe. Il été immédiatement remis à la police.

    Cet incident, rappelle l’ACP, « intervient quelques jours seulement après qu’un élève de la même école a blessé un camarade à l’aide d’une machette, introduite dans l’enceinte scolaire ».

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  • À la Une en RDC: «Des éliminations politiques à Kinshasa, Tshisekedi écarte l'architecte de son pouvoir »
    2025/09/27

    En Une du journal Ouragan : Vital Kamerhe quitte le perchoir. Alors qu'il déposait son marteau du perchoir de la Chambre basse, Kamerhe a revendiqué son statut d'architecte incontournable de l'ascension au pouvoir de Félix Tshisekedi envers qui il a réitéré sa loyauté.

    Le bihebdomadaire estime que son discours de départ n'a pas été un simple au revoir, mais un rappel à l'ordre historique. Le désormais ex-président de l'Assemblée nationale a rappelé que c'est lui, « porté par l'amour de la patrie », qui a « activement œuvré » à l'avènement de l’alternance pacifique de 2018.

    Ainsi, Vital Kamerhe a tourné la page de la crise parlementaire et appelé ses pairs à se concentrer sur l’essentiel : ne pas oublier qu’en ce moment que le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri vivent dans l’angoisse et paient le plus lourd tribut d’une guerre injuste.

    Le Phare titre : visé par une pétition, Vital Kamerhe jette l’éponge avant le vote. Le quotidien estime qu’ayant constaté que son sort était scellé, « vu que les pétitionnaires tenaient fermement à leur position, Vital Kamerhe a choisi de sauver son honneur que de subir le ridicule par les urnes ».

    Pour lui, quitter le bureau de l’Assemblée nationale n’est pas synonyme de ne plus servir le pays. Il continuera à servir la RDC avec dévouement.

    Le grand ménage ou la purge

    Pour Econews, arrivé au pouvoir avec la promesse de « déboulonner le système Kabila », le président Félix Tshisekedi étend désormais son grand ménage à ses propres alliés et anciens soutiens. Dans son deuxième et dernier mandat, affirme le trihebdomadaire, « le chef de l’État semble éliminer méthodiquement quiconque pourrait obstruer sa route ».

    Et de poursuivre : « Après l’épuration au sein de son propre parti l’UDPS et l’exil forcé de puissants notables comme Dany Banza – désormais menaçant de dévoiler les secrets de la Cour présidentielle –, c’est l’architecte de sa victoire de 2018, Vital Kamerhe, qui vient d’être spectaculairement défenestré du perchoir de l’Assemblée nationale ».

    Le tabloïd parle d’une vague d’éliminations politiques qui frappe Kinshasa, posant une question brûlante : « après l’éviction de Kamerhe, qui sera le prochain sur la liste de cette consolidation brutale du pouvoir ? »

    Le quotidien le Journal rappelle qu’à New York, le président Tshisekedi n’a pu éviter la question en assurant n’y être pour rien. La confiance mutuelle entre les deux alliés historiques semble érodée, alors que le chef de l’État s’efforce de consolider son contrôle sur les institutions, constate le quotidien kinois.

    Une paix qui tarde malgré l'accord de Washington

    La paix tarde à s'installer à l'Est, 83 jours après l'accord de Washington, comme le pointe le quotidien le Potentiel. La RDC et le Rwanda avaient signé, le vendredi 27 juin 2025, sous les auspices des États-Unis, un accord de paix. Lequel vise à mettre fin au conflit qui sévit dans l'est de la RDC, depuis plus de trois décennies, ayant fait des milliers de morts.

    Cet accord, dont le président américain Donald Trump s'était félicité de l'avoir obtenu, s'inspire d'une déclaration de principes approuvée en avril dernier entre les deux pays.

    Dans cet accord historique, Kigali avait pris l'engagement clair de retirer ses troupes du territoire congolais dans un délai de 90 jours. À J-7 de l'expiration de ce délai, « la paix promise tarde à s'installer, et la population congolaise, en particulier celle de l'Est, continue à subir les affres de la guerre, tant les canons tonnent et les armes crépitent sans répit ».

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  • À la Une: Kamerhe lâché par Tshisekedi? «Rapacités et cynisme» des parlementaires
    2025/09/20

    L’actualité de la semaine a été dominée par les tensions à l'Assemblée nationale. Econews titre à propos : « la session budgétaire tourne au pugilat ». Selon ce tabloïd, l’Assemblée nationale est secouée par une crise politique majeure qui relègue au second plan le débat sur le projet de budget de l’État pour 2026. Des motions de défiance ont été déposées contre cinq membres du bureau, dont le président Vital Kamerhe, alors qu’une commission spéciale doit rendre son rapport ce samedi. Seuls les vice-présidents Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso semblent, pour l’instant, épargnés par cette fronde parlementaire. Mais la tension reste vive au Palais du Peuple.

    Dans le trihebdomadaire Congo Nouveau, la coalition Lamuka de Martin Fayulu s’interroge si l’éviction de Vital Kamerhe n’ouvrira-t-il pas la voie au changement de la constitution, insinuant que la présence de cet allié du président Félix Tshisekedi à l’Assemblée nationale l’en empêche.

    Le quotidien Forum des As annonce que pour arbitrer cette confrontation politique, « une commission spéciale a été instituée, avec un délai strict de 72 heures pour rendre ses conclusions ».

    Le trihebdomadaire Ouragan affirme qu’au cœur de l'Assemblée nationale, « ce sont les intérêts égoïstes qui prévalent désormais au détriment de l'institution ». La pétition, déposée par des élus déterminés à l’évincer, a recueilli environ 300 signatures, bien au-delà du seuil requis. L’équation ne souffre plus d’ambiguïté, affirme les confrères kinois. « La déchéance de Kamerhe ne relève plus d’une hypothèse, mais d’un compte à rebours ». Ouragan constate que le président de la République, Félix Tshisekedi, se garde bien d’intervenir dans ce brasier. Et de commenter : « Ce silence calculé vaut message. Le chef de l’État se tient à distance, acceptant que la mécanique institutionnelle se déroule sans filet protecteur pour son bras droit, Kamerhe ».

    Le média kinois pousse un sanglot : « pendant que le Palais du Peuple est déchiré par ces conflits intestins, le pays brûle ailleurs. Plusieurs parties du Nord et Sud-Kivu sont occupées par les rebelles de l’AFC/M23, et la population souffre des conséquences d’un État absent. Cette situation illustre un cruel paradoxe : alors que les ambitions personnelles et les rivalités dictent l’agenda parlementaire, l’intérêt général est sacrifié. L’argent, les intrigues et la volonté de contrôler le perchoir priment sur l’intérêt de la nation, laissant planer un sentiment d’indifférence et de désolation. Entre coups bas et calculs politiciens, le Bureau de la Chambre basse se transforme en théâtre de rivalités personnelles, où le peuple devient le spectateur impuissant ».

    Émoluments à l'image de la rapacité et du cynisme des membres du Parlement, le scandale des salaires abusifs

    C'est en Une de Africanews. Ce tabloïd rapporte que les députés « bénéficient d’une augmentation de salaire après avoir exercé une énorme pression sur le bureau de l’Assemblée nationale, tandis que les intérêts des fonctionnaires et agents de l’État continuent d’être ignorés ». Et d’ajouter : « par le biais de pétitions considérées comme une forme de chantage, députés et sénateurs ont réussi à obtenir de Vital Kamerhe et Jean-Michel Sama Lukonde une hausse de leurs avantages ». Ainsi, lit-on, les salaires des députés passent de 15 750 à 20 000 dollars, soit une augmentation de 4 250 dollars. Au Sénat « une dynamique similaire se développe, avec des élus en échange de l’abandon d’une pétition adressée contre Sama Lukonde, le président de la Chambre haute ».

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