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La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

著者: RFI
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Toutes les semaines, RFI vous propose de feuilleter les journaux congolais de la semaine écoulée. Nos correspondants Pascal Mulegwa et Patient Ligodi reviennent sur les grands titres et les petites histoires qui ont raconté la République démocratique du Congo au quotidien.

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • À la Une: la tête de Vital Kamerhe mise à prix, Constant Mutamba terrassé par sa «justice malade»
    2025/09/06
    Ouvrons avec ce titre dans Econews : fin d'une course-poursuite judiciaire contre Constant Mutamba. « C’est l’ironie du sort », commente le tabloïd. Constant Mutamba, ancien Garde des sceaux qui avait juré de réformer la « justice malade », vient d’être terrassé par elle. La Cour de cassation l’a condamné à trois ans de travaux forcés et à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de près de 20 millions de dollars, scellant ainsi son destin politique et judiciaire. La haute juridiction, écrit Econews, « a ainsi mis un point final à l’affaire des fonds destinés à la construction d’une prison à Kisangani. Un verdict lourd de conséquences, bien qu'inférieur aux dix ans requis par le procureur, qui crée la division dans l’opinion publique entre ceux qui y voient une clémence relative et d’autres, un signe que la justice finit par passer ». Le quotidien Forum des Ass rappelle que tout au long de son procès fort retentissant, Constant Mutamba a rejeté les accusations portées contre lui. « Probable fin de règne » pour Vital Kamerhe ? Sur un autre dossier : Ouragan parle d’une « probable fin de règne » pour Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale. Un climat délétère règne à l'Union sacrée, la majorité au pouvoir dans laquelle quelques élus tentent un coup de force, constate le bihebdomadaire qui confirme que depuis quelques jours, « la tête de Vital Kamerhe a été mise à prix ». Dans les couloirs de l'hémicycle de la Chambre basse du Parlement, des dollars américains circuleraient pour faire éjecter le leader UNC du perchoir. Odieux, écrit Ouragan, « le plan anti-Kamerhe indigne certains esprits éclairés. Pour séduire les plus malléables, plusieurs sources parlent de 500 dollars américains proposés par député congolais pour évincer Kamerhe. » Les complotistes ont décidé de déclencher les hostilités dès l’ouverture de la session prévue le 15 septembre. Les confrères rappellent que Vital Kamerhe s’est déjà retrouvé dans une situation similaire sur le même poste en 2009 sous la présidence de Joseph Kabila. Le quotidien Le Journal précise que les frondeurs sont guidés par Crispin Mbindule, un ancien lieutenant de Kamerhe membre aujourd’hui du parti présidentiel UDPS. Si la série de pétitions vise l’ensemble des membres du bureau de l’Assemblée nationale, la véritable cible semble bien être le président Vital Kamerhe. Les pétitionnaires l’accusent de violation du règlement intérieur, absence de financement suffisant pour les commissions parlementaires et une monopolisation de la parole au sein de l’hémicycle. Cependant, note Ouragan, la procédure est fragilisée par des révélations compromettantes. Des députés auraient reçu jusqu’à 500 dollars chacun pour signer ces pétitions. L’entourage de Kamerhe parle d’une « main noire » au sein de la majorité, suggérant des règlements de comptes internes. Le tabloïd affirme que ce dossier « traduit en réalité les fragilités d’une coalition majoritaire minée par des rivalités internes ». À Kinshasa, « une prison à ciel ouvert pour Kyabula » C’est à lire dans Africa News. À Kinshasa, Jacques Kyabula, le gouverneur du Haut- Katanga, se retrouve dans une situation délicate depuis son arrivée dans la capitale le 28 juillet. Plus d’un mois s'est écoulé sans qu’il ne retourne à son poste, suscitant de nombreuses interrogations quant à son avenir. Va-t-il revenir à Lubumbashi ? Retrouvera-t-il son poste dont s'occupe actuellement le vice-gouverneur Martin Kazembe à titre intérimaire ? Les interrogations fusent et les rumeurs vont bon train. D’après des informations recueillies dans les couloirs du ministère de l’Intérieur et Sécurité, le gouverneur aurait récemment été interrogé par des représentants de la communauté de renseignement, un organisme englobant tous les services de sécurité du pays. L’objet de cette rencontre ? « Des affaires de trahison et de duplicité », écrit Africanews. Santé : la 16ème épidémie d'Ebola se déclare dans le Kasaï C'est dans le quotidien le Potentiel. Le gouvernement, par la bouche du ministre de la Santé publique Roger Kamba a annoncé jeudi la réapparition du virus Ebola, souche Zaïre, dans la zone de santé de Bulape, province du Kasaï. Selon un premier bilan, ce nouvel épisode de la Maladie à Virus Ebola affiche déjà 28 cas suspects, dont 4 agents de santé, avec 16 décès enregistrés, soit une létalité provisoire de 57 %.
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  • À la Une: la justice face à la pression de la rue dans le procès Mutamba, Kinshasa dit «NON» à Thabo Mbeki
    2025/08/30

    Procès Constant Mutamba, la justice face à la pression de la rue

    C’est en Une d’Econews. Le verdict très attendu dans l’affaire de détournement de fonds visant l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, devait être rendu mercredi... mais la plus haute juridiction congolaise a surpris tout le monde en reportant sa décision au 1er septembre, invoquant des « contraintes d’organisation ».

    Un report, écrit Econews, « perçu par beaucoup comme une capitulation temporaire face à la mondialisation massive et menaçante des partisans de l’accusé qui campaient aux portes du tribunal ».

    Pour le tabloïd, « Quoi qu’il en soit, ce report imprévu, loin d’apaiser les tensions, les exacerbe. Il est comme une manœuvre, un aveu de faiblesse ou de division au sein de la Cour de cassation.

    Le verdict ne sera pas qu’une décision de justice, il sera le produit d’un rapport de force inédit, d’un combat de cage inédit où chaque camp mesure désormais la force de l’autre. L’indépendance de la justice congolaise face à la puissance de la mobilisation populaire se jouera ce jour-là ».

    Le quotidien La tempête des tropiques rappelle la tension qui était perceptible autour du bâtiment abritant la Cour de cassation. Outre la présence des policiers déterminés à faire régner l'ordre public, quelques véhicules blindés de la Garde républicaine étaient également déployés aux abords de ce tribunal situé en plein centre de la commune urbaine de la Gombe.

    Pour sa part, le quotidien Forum des Ass affirme « qu’on s’attendait à la bombe ». « Elle n’a pas éclaté. Elle n’a même pas été larguée. Plongée sous haute tension, la capitale a repris ses esprits début après-midi lorsque la Cour a annoncé le report du verdict », commente-t-il.

    Dans Africanews, le refus de Kinshasa face à l’invitation de Thabo Mbeki

    Le gouvernement de la République a décidé de ne pas se joindre à la réunion politique suggérée par Thabo Mbeki. Quelques heures après que l'ancien président sud-africain a annoncé sa volonté de rassembler les principaux acteurs du conflit en RDC dans le but d'apporter des solutions à une crise qualifiée de « multiforme », Kinshasa a choisi de décliner cette invitation.

    Les confrères rapportent que le gouvernement a fermement rejeté l'initiative, la qualifiant d’« inopportune » et son animateur de « partisan ».

    Et de conclure : ce refus met en lumière la position inflexible du gouvernement, qui entend aborder la crise en collaborant avec des médiateurs de confiance, tels que Washington et Doha, qui ont réussi à avancer leurs objectifs pour la paix.

    Sur le même chapitre, le bihebdomadaire Ouragan titre : « Tshisekedi zappe Thabo Mbeki »

    La rencontre avec notamment certains opposants congolais est prévue du 3 au 6 septembre.

    Selon Ouragan, le choix de Johannesburg et surtout le rôle de Thabo Mbeki n’étaient pas anodins.

    L’ancien président sud-africain fut déjà l’artisan du dialogue inter congolais de 2002 à Sun City, qui avait conduit à un accord historique mettant fin à la Deuxième Guerre du Congo.

    Certains observateurs rappellent aussi sa proximité politique avec Joseph Kabila, ce qui alimente aujourd’hui la méfiance de Kinshasa.

    Enfin dans Le Potentiel, la confiance envers la police en chute libre

    Le quotidien constate que l’insécurité a atteint « un niveau alarmant en RDC, particulièrement dans la capitale, Kinshasa, où la confiance entre la population et les forces de l’ordre s’effrite dangereusement ».

    De plus en plus de voix dénoncent une dérive inquiétante : « La police serait en train de coopérer avec certains gangs urbains » dits Kuluna au lieu de les interpeller.

    Une telle complicité présumée, si elle se confirmait, explique - t-il, « pourrait non seulement aggraver la criminalité urbaine mais aussi compromettre le rôle régalien de la police, censée protéger et rassurer les citoyens ».

    Selon ce quotidien kinois, le climat de défiance a franchi un nouveau cap à Boma, une ville de la province du Kongo-Central, où la population s’est ouvertement révoltée contre la police.

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  • À la Une: l'État congolais désacralise Kabila, François Beya acquitté
    2025/08/23
    L’actualité judiciaire s’est imposée dans les journaux de la capitale. Avec d’abord ce titre dans le quotidien Le Phare : « Lourde ardoise pour Joseph Kabila ». 24 milliards de dollars, c'est la facture salée que les avocats de la RDC ont mise à la charge de Joseph Kabila, ancien chef de l’État et sénateur à vie sans immunités depuis le 24 mars dernier. 24 milliards de dollars en réparation des préjudices matériels et économiques que subit le pays dans sa partie orientale suite à la guerre d’agression rwandaise. Pour le journal, « cette somme astronomique présentée jeudi devant la Haute cour militaire, à l’occasion du démarrage de la phase des plaidoiries et des réquisitions, représente les dommages-intérêts à payer à la victime, à l’État ». Selon les avocats de la partie civile, lit-on, « l’État Congolais a vu ses ressources naturelles, notamment les minerais, pillées systématiquement par l’armée d’occupation rwandaise, et ses supplétifs de l’AFC/M23, dont Joseph Kabila est désormais reconnu comme le principal sponsor de ce mouvement terroriste ». Ouragan titre : « L’État désacralise Joseph Kabila. » Le tabloid rappelle que depuis l’ouverture du procès, Joseph Kabila ne s’est jamais présenté à la haute Cour militaire. Les charges à son encontre sont lourdes : trahison, apologie, participation à des crimes ou encore viol. Pour le bihebdomadaire, « son absence est interprétée par certains comme un aveu tacite, tandis que d’autres y voient une protection de l’ancien président par certains réseaux encore actifs au sein de l’appareil sécuritaire ». Le PPRD, formation politique de Joseph Kabila, rejette catégoriquement ces accusations, dénonçant une « persecution politique ». Ouragan rapporte que Ramazani Shadary, secrétaire permanent du parti, dénonce « une scène de théâtre montée de toutes pièces pour éliminer définitivement Kabila de la vie politique ». Selon lui, une telle démarche judiciaire risquerait d’embraser le pays en réactivant les lignes de fracture de la confrontation judiciaire. Sous un autre chapitre, François Beya acquitté. L'affaire fait la une de Congo Nouveau qui parle de « la fin d’un feuilleton juridico-sécuritaire ». La Haute Cour militaire s'est prononcée jeudi sur le procès de François Beya Kasonga, ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, poursuivi pour « complot contre la vie ou la personne du chef de l’État », « offense au chef de l’État », « violation de consigne » et « incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ». Début août, le ministère public avait requis une peine d’un an de prison ferme dont six mois avec sursis en invoquant des circonstances atténuantes liées à l’âge et à l’état de santé de François Beya. La haute cour, fait remarquer le tabloid, a fini par acquitter l’ancien chef de la sécurité nationale, « fustigeant des accusations basées sur une juxtaposition des faits isolés et sortis de leur contexte ». Africanews, un autre trihebdomadaire, évoque la possibilité pour François Beya de se faire indemniser après avoir passé sept mois en prison pour rien. Arrêté le 5 février 2022, François Beya avait passé sept mois en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire pour raisons médicales. Selon Africanews, l’ancien conseiller spécial peut désormais « demander une indemnisation pour le préjudice moral et matériel subi » en saisissant les instances compétentes. Et de poursuivre : « l’accompagnement d’un avocat spécialisé en droit pénal sera nécessaire pour constituer un dossier solide, permettant d’évaluer les dommages matériels – perte d’emploi, frais de justice – et moraux, tels que l’atteinte à la réputation ou la souffrance psychologique ». Enfin, dans le quotidien Le Potentiel : « Après des revers dans l’est, l’heure des comptes pour les généraux congolais. » Dans une démarche inédite de transparence, l’Inspection générale des Forces armées a convoqué 41 hauts gradés de l’armée et de la police pour des auditions approfondies. Selon le journal, « L’objectif est de faire la lumière sur les causes profondes des revers militaires enregistrés dans l’est du pays depuis la chute stratégique de Bunagana en 2022, de déterminer d’éventuelles responsabilités et d’envisager une réforme structurelle des forces de défense ». Cette débâcle, écrivent nos confrères, « aurait été alimentée par des actes de trahison et des failles dans la chaîne de commandement, qui auraient ouvert la voie à la perte progressive de plusieurs localités stratégiques, jusqu’à Bukavu et Goma. Les officiers convoqués devront désormais s’expliquer sur ces défaillances qui ont mis en péril la souveraineté nationale ». À lire aussiRDC: peine de ...
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