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La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

著者: RFI
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Toutes les semaines, RFI vous propose de feuilleter les journaux congolais de la semaine écoulée. Nos correspondants Pascal Mulegwa et Patient Ligodi reviennent sur les grands titres et les petites histoires qui ont raconté la République démocratique du Congo au quotidien.

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • À la Une: Paris échoue sa conférence sur la RDC, Boji choisi par Tshisekedi pour le perchoir
    2025/11/01
    D’abord ce titre dans Econews : sans les vrais acteurs du conflit, Paris rate sa conférence humanitaire sur les Grands Lacs. « La Conférence humanitaire, convoquée par le président français Emmanuel Macron, a été marquée par une absence de taille qui en souligne la portée limitée », écrit le trihebdomadaire. Alors que l’événement visait à mobiliser l’aide pour l’est de la RDC, les figures clés de la région, notamment les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni, n’ont pas répondu à l’appel. Seuls le Président Félix Tshisekedi de la RDC et le facilitateur de l’Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, ont fait le déplacement. Pour Econews, « ce boycott de vrais tireurs de ficelles du conflit soulève de sérieuses interrogations sur l’efficacité de l’initiative parisienne, d’autant que les processus de paix sont déjà activement menés par Washington et Doha ». Et de poursuivre : « si l’objectif affiché était de mobiliser des fonds pour l’aide humanitaire, l’échec politique à rassembler les protagonistes clés risque de réduire l’impact des annonces à un simple cautère sur une jambe de bois. Sans une feuille de route politique contraignante et partagée par tous, l’acheminement de l’aide restera périlleux, et les causes profondes des violences, intactes ». Félix Tshisekedi seul à Paris: ainsi, titre le quotidien Le Journal, qui rappelle que dans ce forum, plusieurs décisions ont été annoncées, notamment la réouverture de l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires. Une décision contestée par le Rwanda, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. L'élections d'Aimée Boji Sangara au perchoir À la Une également cette semaine : « Perchoir de l’Assemblée nationale, Aimée Boji, candidat unique de l’Union sacrée », c'est dans Tempête des Tropiques. L'ancien ministre de l'Industrie Aimé Boji Sangara, a été désigné candidat unique de la majorité parlementaire pour le poste de président de l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite mercredi par le secrétaire exécutif de l'Union sacrée de la nation (USN), André Mbata, lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa. Pour ce quotidien kinois, Aimé Boji devra sans nul doute succéder à Vital Kamerhe, président de son parti, UNC, contraint de démissionner à la suite du dépôt d'une pétition pour mégestion. Le profil voulu par Tshisekedi C’est à lire dans Ouragan. Le tabloïd estime qu’en optant pour Aimé Boji, le président Félix Tshisekedi envoie plusieurs messages clairs. D’abord à l’interne : l’Union sacrée reste sous son autorité directe. Toute ambition doit désormais s’inscrire dans sa ligne. Mais cette centralisation du pouvoir politique autour du président comporte un risque, commente le trihebdomadaire : « celui d’un mécontentement silencieux. Les cadres frustrés, les alliés écartés ou les provinces mal représentées pourraient, à terme, nourrir un ressentiment latent ». Déjà, en coulisses, affirme Ouragan, des murmures évoquent une « trop grande présidentialisation du pouvoir législatif ». Plusieurs ténors, à commencer par Vital Kamerhe, observent sans mot dire. En somme, conclut Ouragan, « Aimé Boji ne succède pas seulement à Vital Kamerhe : il hérite d’un symbole, celui d’une Assemblée appelée à refléter la vision du chef de l’État plutôt qu’à la contester. Et dans ce jeu d’équilibres fragiles, le silence des frustrés vaut déjà avertissement pour le nouveau chef du perchoir » Fermeté contre la fraude minière Selon Africanews, le gouvernement adopte une position ferme face à la fraude minière. Le ministre d’État chargé de la Justice a ordonné l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes impliquées dans des activités frauduleuses et de contrebande liées à l’exploitation minière dans la province du Lualaba. Guillaume Ngefa, écrit le confrère, a décidé de mettre fin à l’impunité après avoir pris connaissance du rapport de la Commission nationale de lutte contre la fraude minière qui met en lumière de graves dysfonctionnements. D’après le rapport, « plusieurs sites miniers sont illégalement occupés et exploités par des réseaux de fraude et de contrebande à grande échelle ». Des civils, y compris des étrangers, ainsi que des membres des forces de sécurité, notamment des éléments de la 22ème Région militaire, de la Garde républicaine et de la police sont soupçonnés d’être impliqués dans ces activités illégales. L’auditeur général et le procureur général près la Cour de cassation, y lit-on, ont été instruits afin d’engager des poursuites sans discrimination.
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  • À la Une: RDC, Aimé Boji Sangara sort du gouvernement pour briguer le perchoir de l'Assemblée nationale
    2025/10/25

    Ouvrons cette revue de presse avec ce titre dans Forum des As : Assemblée nationale : Aimé Boji bouscule dans la course au perchoir. Il a désormais le feu vert de son parti et de l’Union sacrée pour postuler la succession de Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC).

    « Ministre de l’Industrie, écrit le quotidien, Aimé Boji Sangara a démissionné du gouvernement Suminwa II lundi. Il a décidé de réintégrer l’Assemblée nationale en tant que député pour devenir le candidat de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir, à la présidence de la chambre basse du Parlement, en remplacement de Vital Kamerhe ».

    La bataille entre Tshisekedistes s’annonce rude

    C’est ce qu’argue Congo Nouveau sur le même sujet.

    Alors que d’aucuns pensaient que l’ex-ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, était le seul candidat de l’Union sacrée de la Nation, le vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, s’est aussi porté candidat pour occuper le perchoir de la chambre basse du Parlement.

    Un autre membre de la majorité s’est pointé : Beaudouin Mayo, rapporte Congo Nouveau. Pour ce tri-hebdomadaire, Aimé Boji Sangara, semble avoir la faveur des pronostics pour conquérir la présidence de cette chambre. « Mais il pourrait avant tout affronter ses autres membres de l’Union sacrée comme des challengers ».

    De son côté, Ouragan affirme que Boji bénéficie d’un soutien « discret » mais « réel » de Félix Tshisekedi. Et que les rapports entre Boji et le leader de son parti Kamerhe se sont « distendus ».

    Pour les esprits éclairés commente le tabloïd, « le plan visant à installer l’ex-membre du gouvernement au perchoir aurait été soigneusement élaboré depuis plusieurs semaines afin de tourner la page Kamerhe, dont la gestion et les ambitions personnelles susciteraient de plus en plus de réserves au sein du cercle présidentiel ».

    Baisse du dollar face au franc congolais

    Sur un autre chapitre : « Tous bernés ! On gagne en taux de change, on perd en pouvoir d’achat » … c’est dans les colonnes d’Econews.

    Le journal affirme que la récente et spectaculaire appréciation du franc congolais face au dollar présentée par les autorités comme une victoire est une illusion. Sur le terrain, écrit-il, « c’est un casse-tête pour les Congolais. Alors que la monnaie nationale se renforce, le pouvoir d’achat, lui, s’effondre, les prix des produits de base ne suivent pas la baisse du taux de change, contraignant les ménages à débourser plus pour un même panier ».

    Loin de renforcer l’économie nationale, lit-on, « cette appréciation subite du franc congolais se révèle être un piège pour l’œil : aux conséquences dramatiques, laminant le pouvoir d’achat des ménages et fragilisant la trésorerie des entreprises ».

    Selon le tri-hebdomadaire, « pour une large frange de la population, la Banque centrale, dont la mission est d’assurer la stabilité, a créé une situation de précarité perçue comme une véritable escroquerie ».

    « Une situation paradoxale où la force affichée de la monnaie se traduit par un appauvrissement général », commente Econews.

    Enfin dans l’Avenir, un massacre silencieux décime les hippopotames

    Depuis mars 2025, un massacre silencieux décime les hippopotames dans la plaine de la Ruzizi et à Uvira, révèle le quotidien. Deux à trois individus sont abattus chaque mois, suscitant l’indignation des habitants et des experts.

    Les villageois observent cette hécatombe avec horreur, lit-on : « Le Groupe de travail sur les hippopotames alerte sur un écocide imminent. La situation est aggravée par la militarisation croissante de la région. Les hommes armés les traquent sans relâche, rendant toute protection locale inefficace ».

    Face à cette crise, conclut l’Avenir : « la mobilisation locale et internationale devient impérative. Sensibilisation, renforcement des patrouilles et collaboration scientifique sont les seuls moyens pour espérer sauver les hippopotames d’Uvira avant qu’il ne soit trop tard ».

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  • À la Une: Kabila réunit le front anti-Tshisekedi et produit un «chiffon», casse raté à Kinshasa symbole d’un chaos
    2025/10/18
    En Une de Congo Nouveau, Joseph Kabila élargit le front anti-Tshisekedi à Nairobi. L’ancien président Joseph Kabila et plusieurs figures de l’opposition congolaise ont lancé, depuis Nairobi, au Kenya, une nouvelle plateforme politique baptisée « Sauvons la RDC », à l’issue d’un conclave de deux jours. D'après la déclaration finale de cette réunion, écrit le trihebdomadaire, « cette plateforme incarne une volonté de résistance nationale face à l’effondrement des repères républicains, à la fragilisation de l’État de droit et à la perte progressive de la souveraineté nationale ». À lire aussiRDC: à l'initiative de Joseph Kabila, une partie des opposants à Félix Tshisekedi se retrouve au Kenya Sur le même sujet, Ouragan titre : « Chiffon, aigris, fugitifs, condamnés », l'exécutif rafale Kabila et ses hommes. Le journal reprend la réaction du gouvernement : « Ce qui s'est passé à Nairobi, c'est un chiffon que les Congolais ne doivent pas considérer, c'est une distraction », a fustigé Julien Paluku, le ministre du Commerce extérieur qui était aux côtés du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors d’un briefing tenu mercredi 15 octobre à Washington aux États-Unis. Le quotidien Le Journal parle d’une messe noire à Nairobi : « Cette messe noire, peut-on lire, aura-t- elle un effet sur la politique congolaise ? Peut-être. Elle pourrait raviver les braises d’un camp Kabila moribond, semer la zizanie dans l’opposition institutionnelle, ou simplement rappeler que les fantômes politiques ne meurent jamais vraiment, ils voyagent, s’exilent, et parfois reviennent en hologramme. Et de conclure : À moins que la politique congolaise ne soit, au fond, qu’un éternel banquet où les convives changent de table sans jamais quitter la salle. Croisons les doigts et attendons de voir à quelle sarabande, la nouvelle plateforme politique chère à Kabila va nous convier ». Le taux de braquage élevé sème la terreur dans les villes À la Une d’Infos 27 : braquage à la Rawbank déjoué par les forces de l’ordre, aucun blessé La place Victoire de Kinshasa a été le théâtre, jeudi, d’une scène digne d’un film d’action : une tentative de braquage visant une agence de la Rawbank a semé la panique parmi clients et passants. Selon le quotidien, « grâce à l’intervention rapide et coordonnée des forces de sécurité, l’attaque a été neutralisée sans qu’aucune victime ne soit à déplorer ». Parmi les auteurs, Honorine Porsche, une ressortissante allemande d’origine congolaise. Elle a été arrêtée et a reconnu sa participation, munie d’une arme factice. Forum des As estime qu’il s’agissait d’un scénario digne de la série télévisée espagnole Casa de Papel vu de Kinshasa. Le quotidien rappelle qu’une semaine « ne se passe plus à Kinshasa sans que l’on puisse évoquer au moins un cas de braquage ». Ce phénomène se déroule tant le soir que la journée au vu et au su de tous. Plusieurs agences, banques et cambistes dans la capitale congolaise, affirme Forum des As, « sont ciblés, de grosses sommes d’argent emportées, des blessés et des morts sont comptés ». Les confrères parlent d’un taux de braquage qui présage, je cite, « un sabotage, une politique de déstabilisation à semer la terreur dans les grandes villes du pays ». Econews estime pour sa part que Kinshasa est en passe de devenir le « Port-au-Prince africain ». À lire aussiRDC: un braquage spectaculaire à Kinshasa Des gangs entretenus par les acteurs politiques En dehors du phénomène braquage, la capitale congolaise fait face également au règne des gangs « Kuluna », des milices entretenues par des partis politiques et même des acteurs politiques. Au même moment que se déroulait le braquage, un député accompagné des militaires est allé régler des comptes à un sénateur du parti présidentiel dans le quartier industriel de Kinshasa, à Kingabwa. Selon le tabloïd, tirs de balles et casses s’en sont suivis. En dehors de cela, conclut Econews, « il y a également des enlèvements à répétition avec demande de rançon, qui font que beaucoup de Kinois ont même peur de monter à bord de taxis ». À lire aussiRDC: le ministre de la Justice reste ferme sur l’application imminente de la peine de mort
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