Canine pododermatitis is not a single disease but a complex reactive pattern resulting from the dynamic interaction between primary causes, predisposing factors, and perpetuating elements. Though frequent in clinic, its management remains frustrating as it masks considerable etiological diversity, ranging from environmental allergy (CAD) to autoimmune disorders (pemphigus) or metabolic diseases (hepatocutaneous syndrome).

Inadequate management, often limited to empirical antibiotic therapy, inevitably leads to chronicity. This state is established through furunculosis and irreversible dermal fibrosis, promoting the emergence of multidrug-resistant strains (MRSP).

The diagnostic approach must be sequential and exhaustive (history, scrapings, cytology). Treatment, which is inherently multimodal, relies on the new ISCAID 2025 guidelines that prioritize topical therapy to combat antibiotic resistance. Innovations like Fluorescence Biomodulation (Phovia) offer new perspectives for accelerating the healing of deep forms. The key to success lies in elucidating and managing the primary cause for lasting recovery.

La pododermatite canine n'est pas une maladie unique, mais un patron réactionnel complexe issu de l'interaction dynamique entre causes primaires, facteurs prédisposants et éléments perpétuants. Bien que fréquente en clinique, sa gestion reste frustrante car elle masque une diversité étiologique considérable, allant de l'allergie environnementale (DAC) aux troubles auto-immuns (pemphigus) ou métaboliques (syndrome hépatocutané).

Une prise en charge inadéquate, souvent limitée à l'antibiothérapie empirique, mène inexorablement à la chronicité. Celle-ci s'installe via la furonculose et la fibrose dermique irréversible, favorisant l'émergence de souches multirésistantes (SPRM).

L'approche diagnostique doit être séquentielle et exhaustive (anamnèse, raclages, cytologie). Le traitement, par essence multimodal, s'appuie sur les nouvelles directives ISCAID 2025 qui privilégient la thérapie topique pour combattre l'antibiorésistance. Des innovations comme la Biomodulation par Fluorescence (Phovia) offrent de nouvelles perspectives pour accélérer la guérison des formes profondes. La clé du succès réside dans l'élucidation et la gestion de la cause primaire pour un rétablissement durable.

Pseudomonas aeruginosa is a major opportunistic pathogen in veterinary dermatology, responsible for often chronic, severe, and painful otitis and pyoderma. Its management is a constant clinical challenge due to its dual ability to form biofilms, true protective fortresses, and to develop multiple drug resistance (MDR). These strategies render conventional treatments ineffective and necessitate a rigorous, integrated therapeutic approach to hope for a lasting cure.

Pseudomonas aeruginosa est un pathogène opportuniste majeur en dermatologie canine, provoquant des otites et pyodermites chroniques et sévères. Sa redoutable efficacité repose sur sa capacité à former des biofilms protecteurs et à développer de multiples résistances aux antibiotiques, rendant les traitements complexes et souvent voués à l'échec sans une approche multimodale rigoureuse.

The emergence of methicillin-resistant staphylococci, particularly S. pseudintermedius (MRSP), has revolutionized veterinary dermatology. Canine pyodermas, once straightforward to treat, have evolved into a crisis of antibiotic resistance, rendering empirical treatments obsolete. This situation necessitates a new approach: systematic diagnosis through cytology before initiating any treatment, prioritizing topical therapy for superficial infections, and judicious use of systemic antibiotics based on susceptibility testing. Addressing the underlying cause, such as allergies, is essential to prevent recurrences. This issue is deeply embedded in the "One Health" approach, connecting animal and human health.

L'émergence des staphylocoques résistants à la méthicilline, notamment S. pseudintermedius (SPIRM), a transformé la dermatologie vétérinaire. Autrefois simples, les pyodermites canines sont devenues une crise d'antibiorésistance, rendant les traitements empiriques obsolètes. Cette situation impose une nouvelle approche : diagnostic systématique par cytologie avant tout traitement, priorité à la thérapie topique pour les infections superficielles, et usage raisonné des antibiotiques systémiques basé sur un antibiogramme. La gestion de la cause sous-jacente, comme l'allergie, est cruciale pour prévenir les récidives. Cette problématique s'inscrit pleinement dans une démarche "One Health", liant santé animale et humaine.

The veterinary dermatology market is experiencing dynamic growth, projected to reach 30.31 billion USD by 2030. This expansion is driven by pet humanization and increased healthcare spending. Innovations like JAK inhibitors and monoclonal antibodies are revolutionizing treatments. The sector is evolving towards personalized medicine and telemedicine, improving diagnostics and access. Key challenges include rising care costs and a global veterinarian shortage. The market remains dynamic and resilient.

Le marché de la dermatologie vétérinaire est en croissance dynamique, projeté à 30,31 milliards USD d'ici 2030, porté par l'humanisation des animaux de compagnie et l'augmentation des dépenses de santé. Des innovations majeures révolutionnent les traitements, notamment les inhibiteurs de JAK et les anticorps monoclonaux , qui ciblent efficacement les affections inflammatoires et prurigineuses. Le secteur se tourne vers une médecine personnalisée via la génomique et le microbiome, et la télémédecine améliore l'accès aux soins et le suivi. Cependant, le marché fait face à des défis significatifs, dont le coût croissant des soins et la pénurie mondiale de vétérinaires, qui nécessitent des solutions technologiques et structurelles.