エピソード

  • ENCORE é55 france trépanier– un petit instant
    2025/07/12
    Je pense que ce cycle du colonialisme, et de ce que ça a apporté, on est en train d'arriver à la fin de ce cycle là aussi, et avec le recul, on va s'apercevoir que cela a été un tout petit instant dans un espace beaucoup plus vaste, et qu’on est en train de retourner à des connaissances très profondes. Qu'est-ce que ça veut dire de vivre ici sur cette planète? Ce que ça implique comme possibilité, mais comme responsabilité aussi de maintenir les relations harmonieuses? Moi, je dis que suis la solution à la crise climatique c'est cardiaque. Ça va passer par le cœur. On parle d'amour avec la planète. C'est ça, le travail.Je vous invite cette fois à écouter ou a réécouter l’épisode 55 du balado conscient, ma conversation avec l’artiste, la commissaire et chercheure d’ascendance Kanien’kéha:ka et française, France Trépanier, enregistrée le 7 juin, 2021, en pleine pandémie COVID, sur Zoom à partir de ma maison à Ottawa et celle de France en Colombie britannique. J’avoue que cette conversation a exercé une grande influence dans ma vie au niveau de ma compréhension du temps et de l’espace. France nous parle de Terra nullius et comment ‘il s'est passé quelque chose au moment du contact, au moment où les Européens sont arrivés avec cette notion-là de propriété’. Elle parle aussi de la vision éurocentrique et élitiste des pratiques artistiques et comme cela va être un tout petit instant dans l'histoire et comment les premiers arrivants ici n'ont pas compris ce qui était en face d'eux, d’où le titre ‘un petit instant’. France parle aussi de la tragédiedu Canada dans le sens que les nouveaux venus n'ont jamais pu adopter les cultures d'ici. Donc une grande mésentente persiste mais peut-être qu’il n’est pas trop tard. Merci encore à France pour cet entretien. Bonne écoute.Notes d’épisode générée par l’IA Whisper TranscribePoints d'action Réévaluez votre perception de la réalité en explorant les différentes sphères de l’existence et en reconnaissant votre subjectivité.Adoptez une approche cardiaque face à la crise climatique, en renouant avec l’amour de la planète et en agissant avec responsabilité.Reconnaissez l’importance des arts autochtones et leur rôle central dans le système des arts au Canada, en favorisant un équilibre culturel.Écoutez attentivement les savoirs traditionnels et les perspectives autochtones pour une compréhension plus profonde de notre relation au territoire.Ralentissez et méditez avant de chercher des solutions rapides aux problèmes complexes, en adoptant une approche décoloniale.Aperçu de l'histoireImaginez un monde où l’art est intrinsèquement lié à la vie quotidienne et où la sagesse ancestrale guide nos actions. France Trépanier nous invite à repenser notre relation à la terre et à l’art, nous rappelant que l’écoute et l’amour sont les clés pour surmonter la crise écologique.Chapîtres00:00 Introduction à l’Épisode 5502:12 Le Colonialisme et Terra Nullius07:36 La Notion de Réalité10:19 Le Deuil Écologique13:21 Reconnexion avec la Nature16:06 Rêver la Terre20:20 Redéfinir l’Art26:03 L’Art et le Changement Climatique29:13 Dissonance Cognitive et Réalité32:16 Les Pratiques Artistiques Autochtones36:09 Réécriture et Écoute40:00 Vers une Nouvelle Approche du Savoir43:20 Ralentir et Écouter46:00 Vers une Nouvelle SaisonCitationsMoi, je dis la solution à la crise climatique, c’est cardiaque. Ça va passer par le cœur. C’est de retomber en amour avec la planète. C’est ça le travail. La vraie tragédie, c’est que les nouveaux venus n’ont pas adopté la culture d’ici. C’est un processus d’écoute profonde, d’écoute attendue. Derrière l'histoireFrance Trépanier partage son parcours en tant qu’artiste, commissaire et chercheuse d’ascendance Kanien’kéha:ka et française. Installée sur le territoire non cédé des Lekwungen, elle explore comment les visions eurocentriques ont déconnecté les humains de la nature et comment les pratiques artistiques autochtones peuvent nous reconnecter. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à claude@conscient.ca ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads, BlueSky, Mastodon, Tik Tok, YouTube et Substack.Claude SchryerDernière mise à jour le 8 juillet 2025
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  • é168 emily marie séguin – dénoncer les injustices
    2025/07/09
    Je pense que c'est important de reconnaître l'histoire, en fait de se mettre dans le contexte de l'histoire, de comprendre que depuis le début des temps, dans différentes communautés et dans différents coins du monde, l'art a été utilisé pour dénoncer les injustices qui existent dans notre société et dans notre monde. Puis, tout dépendant de la période, c'était utilisé comme outil pour parler au public et pour faire des connexions, souvent contre les institutions problématiques. Et donc, je pense que la plupart des artistes occupent encore cet espace, même s'ils ne se rendent pas compte.Ma conversation avec Emily Marie Séguin, une interprète, musicienne, créatrice de théâtre et artiste visuelle bispirituelle d'origine française et Anishinaabeg, qui crée des œuvres pour honorer ceux qui l’ont précédée et pour élever ceux qui viendront après elle. En tant qu’artiste visuel, Emily crée des œuvres qui s’intéresse à la corrélation entre l’identité queer, les insectes et les plantes. Je voulais parler à Emily parce qu'elle est membre d'Éclore, un collectif qui jette des ponts entre les communautés artistiques, environnementales et militantes, en rassemblant les gens et en faisant naître l'espoir d'un avenir plus juste et plus durable. J'ai déjà parlé d'Éclore avec Léa Vandycke, dans l'épisode 164 de balado conscient. Emily va nous raconter l'histoire d'Éclore de son point de vue et parlera de son propre travail ainsi que de sa vision en tant qu'artiste autochtone, dont le projet G’zaagiin maleńki – je te promets une forêt. J'ai également eu une conversation en anglais avec Emily, voir conscient podcast e234. Notes d’épisode generée par l’IA Whisper TranscribePoints d'action Reconnaître l'art comme un outil de commentaire social et de construction de la communauté.Accepter l'espoir comme une source de motivation pour créer le changement et soutenir les autres.Soutenir les mouvements locaux et autochtones pour la justice environnementale et sociale.Concentrer l'énergie sur des passions spécifiques pour créer un impact significatif.Tirer des leçons de l'histoire des mouvements passés et des ancêtres afin d'éclairer les actions actuelles.Aperçu de l'histoireImaginez l'art comme une ligne de vie qui nous relie les uns aux autres et à la terre. Emily Marie Séguin partage son expérience de l'utilisation de l'art pour lutter contre l'injustice, construire une communauté et cultiver l'espoir dans un monde qui semble souvent accablant.Chapîtres00:00 L’art comme voix de la justice01:08 Rencontre avec Emily Marie Séguin02:16 L’art et la création de communautés04:30 L’art à travers le temps05:14 Le collectif Éclore10:33 Les projets artistiques d’EmilyCitations L’art nous permet d’avoir un langage commun, même si c’est avec différents outils, différentes manières de créer, pour parler de vraies choses, pour parler d’humanité.Je pense que c’est la force d’Éclore, de rassembler en fait.Je pense que c’est vraiment important de reconnaître le rôle des communautés autochtones dans les mouvements sociaux et environnementaux.Derrière l'histoireEmily Marie Séguin, artiste bi-spirituelle d'origine française et anishinabeg, collabore avec le collectif Éclore pour jeter des ponts entre les communautés artistiques, environnementales et militantes. Son travail, y compris le projet G’zaagiin maleńki – je te promets une forêt, vise à honorer les ancêtres et à élever les générations futures en favorisant les liens et en faisant la promotion de la gérance de l'environnement. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à claude@conscient.ca ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads, BlueSky, Mastodon, Tik Tok, YouTube et Substack.Claude SchryerDernière mise à jour le 8 juillet 2025
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  • é167 table ronde – abondance
    2025/04/20
    C'est comme le narratif est juste autour des choses qu'on va devoir enlever de nos vies. On ne parle jamais des choses qu'on va gagner, qu'on va reprendre le contrôle, ce qu'on va avoir de plus. (Antonia Leney-Granger) Pour moi, l'abondance, c'est la connexion, la relation avec la source. Quand on est en relation avec la source, la source de la vie, on est en abondance. (Jimmy Ung)Le plaisir de se lever le matin en se demandant pas ce qu'on va faire, mais en se demandant qu'est-ce qu'on a envie de faire. Changer la question, changer comment on se parle à nous-mêmes, comment on aborde cette ouverture. Puis je pense que c'est le temps de parler de l'abondance comme on l'entend. (Monique Savoie)L’abondance existe si j’ai de la gratitude. Si je suis capable de dire j’ai au lieu de je veux, est-elle là l’abondance. (Louise Poulin)La première table ronde du balado conscient, 13 avril 2025 avec Monique Savoie (Nini), Jimmy Ung, Rasha Masalkhi, Antonia Leney-Granger, Alexis Curodeau-Codère, Louise Poulin et moi-même. Cette conversation a eu lieu à Tiohtià:ke, située sur le territoire autochtone non cédé, ancestralement habitée et gardienne par la nation Kanien'kehá:ka (Mohawk), autrement connu sous le nom de Montréal. Les tables rondes du balado conscient sont des discussions informelles de longue durée avec des amis et des collègues sur leurs passions, leurs craintes et leurs rêves. Voici l'enregistrement de notre conversation « tel quel ». Durant l’enregistrement je mentionne le site web https://createcanada.ca: 'un espace pour générer des idées audacieuses et réalisables qui exploitent le pouvoir de la culture pour dynamiser le Canada dans un monde qui évolue rapidement'. Ça se passe en anglais et ca vaut la peine. Bonne écoute et un grand merci aux participant-e-s de cette table ronde. Notes d'épisode générées par Whisper Transcribe AIPoints d’actionFavoriser le dialogue au-delà des clivages culturels afin d'instaurer la confiance et la compréhensionIntégrer l'art dans la vie quotidienne pour renforcer l'engagement communautaire et la richesse culturelleRéclamer la création artistique comme un droit universel, en donnant aux individus les moyens de s'exprimerRedéfinir l'abondance au-delà du consumérisme, en se concentrant sur la plénitude écologique et la distribution équitableS'attaquer aux privilèges et promouvoir l'accessibilité pour assurer une participation équitable aux artsAperçuDans un monde en proie à la division et à l'incertitude, un groupe de 6 artistes et travailleurs culturels montréalais se réunit pour explorer le pouvoir de l'art, les complexités de l'identité et l'espoir d'un avenir plus connecté. Des histoires personnelles d'immigration aux réflexions profondes sur la responsabilité écologique, leur conversation tisse une riche tapisserie d'idées et d'inspiration.Chapîtres00:00 Introduction à la Table Ronde02:45 Réflexion, Méditation et Confiance06:54 Identité, Héritage et Patrimoine22:03 Responsabilité Environnementale et Dialogue Communautaire32:12 L’Art comme Langage Universel36:27 Inconfort, Conflit et Réconciliation par l’Art48:12 Économie des Arts et Durabilité57:13 Abondance, Précarité et Valeur de l’Art01:06:42 L’Art comme Pratique Universelle et Nouveaux Paradigmes01:20:58 Créativité, Engagement Communautaire et Joie01:36:29 Réflexion sur le Lâcher-Prise et ÉcouteCitationsAlexis Curodeau-Codère : L’outil le plus puissant contre le fascisme, c’est de se faire confiance.Antonia Leney-Granger : Comment on peut, avec des gestes simples, mais aussi faits en communauté, dans le collectif, sentir qu’on retrouve cette prise-là sur le monde.Jimmy Ung : Si un peuple est déraciné, il faut l’aider à s’ancrer. Puis s’il y a une communauté qui est désancrée, il faut l’aider à s’enraciner.Louise Poulin : L’abondance existe si j’ai de la gratitude.Monique Savoie : Le plaisir de se lever le matin en se demandant pas ce qu’on va faire, mais en se demandant qu’est-ce qu’on a envie de faire.Rasha Masalkhi : L’art, c’est pour tout le monde. On doit vraiment souligner ça.Derrière l'histoireCet épisode capte une conversation honnête et vulnérable entre des individus passionnés par l'art et son impact sur la société. Ils s'attaquent à des questions complexes - disparités économiques, identité culturelle, crises écologiques - en cherchant à trouver des voies vers une meilleure compréhension et une meilleure connexion, avec sang-froid et de la joie. Leurs histoires offrent un aperçu des défis et des possibilités de construire un monde plus équitable et plus durable. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de ...
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  • é166 chantal rodier– franchir les frontières
    2025/04/11
    Ça fait depuis 7 ans que j'amène les artistes et les ingénieurs en classe, à travailler ensemble, puis avoir des petits miracles qui se passent en termes de collaboration à partir de jour 1. Puis ce que j'avais envie de faire depuis longtemps, c'est de réunir des professionnels qui soit veulent faire ça, soit qui font ça, ou qui ont aspiration de le faire dans un cours d'élèves. On a plusieurs petites pochettes de gens qui font ça au Canada, mais on ne se parle pas beaucoup. Ce symposium, c'est essentiellement de dire, de base, nous, on est déjà convaincus que les arts, c'est bon. Alors le focus est de montrer des exemples de succès très probants de l'intégration arts, sciences, ingénierie et autres.Ma conversation avec Chantal Rodier, la coordonnatrice des projets STIAM (sciences, technologies, ingénierie, arts et mathématiques), une artiste en résidence et une doctorante en transformation numérique et en innovation à l’université d’Ottawa. Chantal est responsable du Symposium franchir les frontières qui réunira plus de 200 scientifiques, ingénieurs, artistes, étudiants et créateurs de connaissances dans l’espace dynamique INNOVA de l'Université d'Ottawa le 3-4 mai 2025 donc nous avons parlé du Symposium, qui nous encourage à développer des nouvelles façons de penser, de connaître et d'agir en matière de changement climatique et aussi de la vision personnelle de Chantal vis-à-vis le rôle des arts et des sciences dans une période de crise, d’effondrement et renouvellement. Points d'action Reconnaître la valeur de l'art et de la créativité pour différencier les humains des machines, en particulier avec l'essor de l'IA.Intégrer les artistes dès le premier jour dans la planification stratégique afin d'obtenir des perspectives diverses et de favoriser des solutions innovantes.Aborder les frictions disciplinaires comme des opportunités de créer de nouvelles connaissances et de réaliser des innovations transdisciplinaires.Assister au symposium « Franchir les frontières » du 3-4 mai 2025 ou participer en ligne pour créer des réseaux et découvrir des collaborations art-science réussies.Plaider en faveur d'approches pluridisciplinaires au sein des institutions et des décideurs politiques afin de briser les silos et de susciter des changements significatifs.Notes d’épisode generée par l’IA Whisper TranscribeAperçu de l’épisodeImaginez un monde où l'art et la science s'entrechoquent, suscitant des solutions inattendues à nos défis les plus pressants. Chantal Rodier jette des ponts entre ces deux mondes, encourageant des collaborations qui redéfinissent l'innovation et offrent de nouvelles perspectives en matière d'action climatique.Chapitres00:00 Introduction au Symposium01:07 Le Symposium Franchir les frontières02:02 L’importance de l’art dans la société04:01 Détails du colloque06:30 Systématiser la collaboration08:13 Collaboration entre artistes et ingénieurs11:36 Actions concrètes pour la collaborationCitationsLa créativité, c’est un gros différentiel, quelque chose qui nous distingue de nos machines.C’est de regarder les choses d’un angle complètement différent de ce qui, aujourd’hui, nous mène au monde.Il n’y a pas de hiérarchie de pouvoir, si tu veux, pour que tout ce qui ressort est considéré à la même valeur.Derrière l'histoireChantal Rodier, artiste en résidence et candidate au doctorat à l'Université d'Ottawa, partage son expérience de l'intégration de l'art dans la faculté d'ingénierie. Inspirée par le manque d'art au sein de la faculté, elle a initié des collaborations entre les étudiants en art et en ingénierie, qui se sont transformées en un symposium visant à créer un réseau national. Ses recherches portent sur le rôle stratégique des artistes dans les situations de crise, et défendent leurs perspectives uniques dans la résolution de problèmes complexes. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à claude@conscient.ca ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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  • é165 annie roy – aimer la nature
    2025/04/02
    Ma 3e conversation avec Annie Roy, la cofondatrice et directrice générale et artistique de Quand l’art passe à l’actionou ATSA. Ma première conversation a eu lieu le 17 juin 2021 sur le Mont-Royal: é57 roy - ouvrir des consciences. Ma 2e, enregistrée le 21 octobre 2024 dans le cadre de ma semaine de résidence à La Montagnarde, est é163 annie roy - faire de l’art en forêt, et cette 3e, aussi enregistrée à La Montagnarde, est présentée dans le cadre de ma 6e saison sur le thème des 'arts et de la culture en temps de crise, d'effondrement et de renouveau'. Nous avons parlé de plein de choses dans ce montage de 15 minutes, dont la dualité entre la vie en campagne et urbaine et la dualité vitesse/ralentissement. J’ai beaucoup apprécié la lenteur et le calme de notre conversation et sa passion pour la vie rurale. Veuillez consulter la transcription de cet épisode pour les hyperliens des publications et organisations citées. Pour plus d'informations sur la saison 6 du balado conscient, voir une réflexion consciente ou écouter la version sonore de cette réflexion ici.Points d'action suggérésRéapprendre à aimer la natureRalentir, tout en se sentant qu'on continue notre travailSe permettre l'erranceValorise le vrai, l’authentique et le naturel*Notes d’épisode generée par l’IA Whisper TranscribeAperçu de l'histoireL'art peut-il nous aider à naviguer dans un monde obsédé par la vitesse et la technologie ? Annie Roy partage sa réflexion sur le besoin crucial de se reconnecter à la nature, de redécouvrir la valeur de la simplicité et de remettre en question la marche inexorable du « progrès » technologique avant qu'il ne soit trop tard. Sommaire des chapitres00:00 La Solitude Urbaine et Rurale01:07 L’Art en Temps de Crise03:04 Ralentir pour Réfléchir04:39 La Patience et l’Écoute07:36 Solidarité et Avenir de l’Humanité09:09 Accepter le Ralentissement12:04 L’Essence de l’HumanitéQuelques citations de Annie RoyLe mariage à La Montagnarde de la nature et de l’art, c’est un mariage de culture aussi. C’est un mariage d’accessibilité. Puis de compréhension mutuelle.Moi, j’aime ça de même. C’est comme la recette de ta grand-mère. OK, t’sais, c’est tout. J’aimerais ça continuer de la faire.La seule fois où je sais que je suis un être humain, tout nu, assise, qui vit sur la planète, c'est quand je suis en forêt.Derrière l'histoireCet épisode a été enregistré lors de ma résidence à La Montagnarde, sous l’égide de l'ATSA, en octobre 2024. La discussion découle d'observations sur le fossé grandissant entre les communautés urbaines et rurales, et d'une préoccupation commune concernant la dépendance croissante de l'humanité à l'égard de la technologie, au détriment de notre connexion avec la nature et de nos propres capacités intrinsèques. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à claude@conscient.ca ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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  • é164 léa vandycke – l’empathie cognitive et émotive
    2025/03/20
    Je pense que les arts et la culture, c'est un moyen de venir mobiliser les gens, en fait, mobiliser dans les luttes, les pousser à s'engager dans des combats politiques, etc., soit en leur faisant comprendre de manière rationnelle les enjeux. Donc, c'est ce qu'on appelle l'empathie cognitive. Mais il y a aussi leur faire ressentir des émotions. Il y a la crise, ça peut être des émotions négatives, forcément. Mais c'est parce qu'il y a ces émotions-là que ça va pousser à l'action. Puis ça, c'est soit en dénonçant, soit en créant un sentiment d'amour pour le vivant, par exemple. Donc plutôt l'empathie émotive. Donc je dirais qu'il y a vraiment ce volet mobilisation qui est pour nous hyper important. Mais il y a aussi tout l'aspect se faire du bien. Ma conversation le 1 mars 2025 à Montréal avec Léa Vandycke, une biologiste de formation, conseillère en environnement et une co-fondatrice de Éclore, un organisme à Montréal, dont la vision est de placer l’art et la culture au cœur du projet de transition socio-écologique au Québec. J’étais très heureux de découvrir le travail d’Éclore dont sa mission de créer des ponts entre les milieux artistiques, environnementalistes et militants, de rassembler et de bâtir de l’espoir pour une suite du monde plus juste et durable et de le faire avec de la joie dans le cœur et avec de … l’empathie cognitive et émotive.Veuillez consulter la transcription de cet épisode pour les hyperliens des publications et organisations citées. Pour plus d'informations sur la saison 6 du balado conscient, voir une réflexion consciente ou l'écouter ici.Points d'actionoser s'engager parce l'art apolitique n'existe pasêtre conscient que toute pratique s'inscrit dans un système de pouvoir, de domination actuelle et informe nos décisions.Sommaire de l'épisode (générée par l' IA Whisper Transcribe)L'art peut-il changer le monde ? Découvrez comment Éclore jette des ponts entre les artistes, les scientifiques et les activistes pour inspirer l'action et créer un avenir plus durable, une initiative locale à la fois.Chapitres00:00 L’art comme moteur de mobilisation01:26 Présentation des cofondatrices d’Éclore02:43 La genèse d’Éclore05:00 Les défis de la collaboration intersectorielle06:15 Des événements festifs pour rassembler08:07 Ateliers et collaborations créatives09:10 Le rôle de l’art dans la société11:44 Encourager l’engagement artistiqueCitations de Léa VandyckePour nous, je pense que les arts et la culture, c’est un moyen de venir mobiliser les gens… les pousser à s’engager dans des combats politiques.Il faut aimer pour vouloir défendre.L’art apolitique n’existe pas.Derrière l'histoireÉclore est né d'une série de rencontres financées par une subvention semer du Conseil des Arts du Canada, révélant les défis et les opportunités de relier les secteurs de l'art et de l'environnement. L'organisation a pour objectif de favoriser la collaboration et de recadrer le récit de la transition écologique par le biais d'initiatives joyeuses et communautaires. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille et d'être présent.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à claude@conscient.ca ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 1 mars 2025
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  • a calm presence - une réflexion consciente
    2025/02/25
    Note: pour lire ce texte sur a calm presence voir une réflexion consciente une réflexion conscienteQue faut-il dire ? Qui doit le dire ? Qui veut l'entendre ? En quoi cela est-il utile ?Le 16 février 2025, sur les terres non cédées du peuple algonquin-anishinaabe.J'ai commencé à publier le balado conscient et conscient podcast en mai 2020. Mon objectif était « d’explorer l'art et la crise écologique comme un voyage d'apprentissage et de désapprentissage ».À l'époque, je croyais que « les arts et la culture pouvaient jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation aux questions de durabilité et inciter les gens à agir ».Peut-être. Peut-être pas. De toute façon, après plus de 300 épisodes je sens que cette première étape de mon voyage en conscient a été accomplie et je dois une profonde gratitude à mes collaborateurs mais aussi à vous, pour votre écoute. Maintenant, il est temps pour une réflexion consciente. Certains d'entre vous se souviendront peut-être de mon texte listen and co-create (écouter et co-créer), où je cite du livre Intercultural Communication Handbook (le Manuel de communications interculturelle) :Pour sentir, assister et être patient, il faut ralentir, faire une pause et prendre le temps d'écouter, de regarder, de sentir et d'apprendre. Chercher à activer et à utiliser tous nos sens pour établir des relations en tant que partie intégrante du monde. Cela implique d'apprendre par le biais de relations, d'actions et d'une attention particulière, et pas seulement en posant des questions et en parlant beaucoup. Être patient et humble permet de reconnaître la myriade de messages que les êtres humains et non humains envoient en permanence.La sagesse de ces mots m'a encouragé à ralentir le pas et m'a inspiré à prendre une pause dans la production du balado conscient pendant l'hiver de 2025 où j'ai tenté de suivre ces bons conseils.D'autres plaident également en faveur d'un ralentissement et d'une remise en question. Par exemple, Kai écrit dans Dense Discovery – Issue 326 / When enough outrage is enough :Nous disposons de suffisamment d'informations. Nous savons à quoi nous en tenir. Le défi maintenant n'est pas de comprendre davantage, mais d'agir sur ce que nous savons déjà, en redirigeant notre énergie d'une réaction inutile en ligne vers une action locale tangible. Comme je l'ai déjà dit ici, nous n'avons pas besoin de nouveaux coups d'éclat. Nous avons besoin de plus de gens qui se manifestent - dans nos communautés, dans notre travail, dans les espaces peu prestigieux où le vrai changement prend racine.Qu'est-ce que j'ai fait, moi ?J'ai écouté la vie quotidienne. J'ai cessé de juger.J'ai médité sur la présence.J'ai conversé avec des collègues dans le cadre du cours de 10 semaines Surviving the Future : The Deeper Dive 2025 (Survivre à l'avenir : une plongée en profondeur).J'ai partagé quelques-unes des mes expériences (en anglais) dans mon texte prepare, bend, sustain (préparer, plier, soutenir).J'ai lu et écouté Dark Optimism de Shaun Chamberlin, The Great Simplification de Nate Hagens et Green Dreamer de Kamea Chayne, entre autres. J'ai aussi pelleté de la neige, appris à jouer au tennis, et j’ai joué au shinny. Beaucoup de shinny.Entre tout cela, j'ai aussi passé en revue quelques réactions des auditeurs des saisons précédentes de conscient :tes invités sont inspirants et les conversations sont nourrissantes : cela comble un videpourquoi ne pas présenter une plus grande diversité de voix, en particulier celles des jeunes et des pays du Sud tes conversations durent souvent trop longtemps. Nous sommes plus enclins à les écouter si vous réduisez la durée ta narration est trop lente : il m'arrive de m'endormir en vous écoutant bourdonner.ton balado n'est pas assez amusant : essaye d'être plus enjoué et positifl'intégration de compositions de paysages sonores fonctionne bien : elle rend votre balado unique et convaincantdonnez-nous plus d'outils pratiques pour aborder les problèmes, et pas seulement des réflexions philosophiques ou des projections catastrophistesessaye d'être un plus humbleapprend à respirer plus calmement et plus doucementEn gardant ce retour d'information à l'esprit, j'ai formulé une série de questions pour guider mon travail à l'avenir : Que faut-il dire ?Qui doit le dire ? Qui veut l'entendre ?En quoi cela est-il utile ? En d'autres termes, quel est l'intérêt de toutes ces discussions ? J'ai réfléchi à la raison pour laquelle j'écoute des podcasts en premier lieu et à ce qui me pousse à continuer à les écouter.Donc voici quelques-unes de mes raisons sous forme de poème.J'écoute des balados parce qu'ils m'aident à :sortir de l'isolementsentir la solidarité et la connexion désapprendregénérer de l'énergie spirituelle et physique faire preuve d'empathie avec courage et vulnérabilité grâce au ton de la voix nourrir la ...
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  • ENCORE é02 éveil - éclater ma bulle
    2025/02/09
    Qu'est-ce qui a fait éclater ma bulle ? Je me sens obligé de partager cette expérience personnelle, dans l'espoir qu'elle puisse aider d'autres personnes qui luttent également avec la crise actuelle de durabilité et qui cherchent une voie à suivre...Ceci est un épisode ENCORE du balado conscient, saison 1, épisode 2, publié pour la première fois le 30 avril 2020.Kaboom!Dans quelques minutes, vous comprendrez de quoi il s'agit avec ce Kaboom.Alors dans cet épisode...vous allez voir que ça touche au sujet de ma réaction viscérale en lien avec le changement climatique qui est une sorte d'éveil à cette réalité-là et l'effet que ça a eu sur moi et aussi sur ma famille et en particulier ma fille. Notre fille Clara avait 17 ans lorsque j'ai enregistré cet épisode. Elle a maintenant 23 ans. Nous avons parlé des origines du balado conscient dans le dernier épisode de la saison 5 en anglais e208 clara schryer - science as story. (en anglais dans le balado)À l'époque, je savais que j'étais intéressée par les sciences de la terre, mais je me suis dit que je devrais peut-être faire de l'ingénierie parce que c'est peut-être plus utile. Et ce n'est pas ce que j'ai fait. J'ai fini par faire ce que je voulais faire, ce qui, je pense, était probablement un bon choix. Mais bon, c'était un peu le contexte. Mais je me souviens de cette conversation comme étant l'une des premières fois où tu m'as vraiment exprimé ton intérêt à participer à ce type de travail sur le climat et l'environnement et que tu étais, tu sais, je suppose que pour moi, une partie de cette conversation était comme, eh bien, tu dois faire des changements dans n'importe quel monde dans lequel tu es et tu étais dans le monde de l'art, donc c'est ce sur quoi tu t'es concentré. J'ai fini par me concentrer sur l'art et l'écologie. Je me souviens très bien de cette conversation avec Clara. Nous roulions dans la rue Mann, ici à Ottawa et vous aller comprendre dans quelques minutes. Cette conversation m'a incité à quitter mon emploi au Conseil des arts du Canada en septembre 2020 et à me consacrer à plein temps à l'urgence climatique et aux questions environnementales. J'ai donc pensé qu'il serait intéressant de revenir à ce tout premier épisode de conscient et d'écouter comment je parlais de mon anxiété et de ma terreur face à la crise climatique.Le 13 mai au matin, je suis tombé sur un article du Guardian, We're Doomed : Mayer Hillman on the climate reality no one else will dare mention, où Hillman prédisait que ‘le résultat est la mort; c'est la fin de pratiquement toute vie sur la planète tellement nous sommes dépendants des combustibles fossiles. Il est impossible d’inverser le processus qui fait fondre les calottes glaciaires.’L'épisode est assez décourageant. Il n'y a pas beaucoup d'espoir, mais à la fin de l'épisode, j'ai lu cette citation du livre For Joshua de l'écrivain autochtone Richard Wagamese :Nous ne pouvons pas rallumer les feux de nos villages d’antan, mais nous transportons leurs braises dans nos cœurs et nous apprenons à les rallumer dans un monde nouveau. Il est possible de recréer notre esprit de communauté, de parenté ou de relation avec toutes choses, d'union avec la terre, d'harmonie avec l'univers, d'équilibre dans la vie, d'humilité, d'honnêteté, de vérité et de sagesse dans toutes nos relations mutuelles.Les histoires ont le pouvoir de nous terrifier et de nous pousser à l'action, mais les contes peuvent aussi nous aider à ralentir et elles peuvent nous inspirer, à continuer, à faire un deuil de nos chagrins, à approfondir nos relations et à imaginer de nouveaux mondes.Note: There's also an English version of this episode on conscient podcast e01 terrified – triggering my climate denial bubble to burst *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille et d'être présent.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à claude@conscient.ca ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 1 mars 2025
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    23 分