Si vous faites partis de celles et ceux qui ne déconnectent pas complétement pendant la période estivale, vous l’avez surement aperçu, fin juillet. Le gouvernement a publié le dossier de presse du plan qualité et lutte contre la fraude dans la formation professionnelle.

Prenons le temps de faire une synthèse, nous reviendrons sur ces sujets au fur et à mesure du calendrier de mise en œuvre

• 4 axes.
• 18 mesures.
• Des délais.
• Des responsabilités.
• Une volonté affichée de « nettoyer » le secteur

Axe 1 Renforcer la qualité des formations : ceci concerne en majorité les formations certifiantes et diplomantes. Terminé les communications avec un titre commercial élogieux mais différent de celui inscrit au RNCP. Les intitulés de certifications doivent être exacts

• Tous les prestataires qui proposent une formation délivrant un diplôme du CAP au BTS, en alternance ou, même, en formation continue devront disposer d’une habilitation rectorale.

Axe 2 Protéger les jeunes et les actifs :

• L’interdiction de clauses abusives présentant des frais cachés aux apprentis.
• Une communication sur les taux d’employabilité plus cadrées ;
• La mutualisation des services de signalements.

Axe 3 Garantir la qualité des processus OF….Comprendre faire évoluer Qualiopi !!!

• Pour les CFA un référentiel renforcé
• Pour les auditeurs et auditrices une obligation de formation certifiante
• La présence du dirigeant obligatoire en audit
• ET Surtout Qualiopi s’etend à tous les OF proposant une formation certifiante, meme ceux qui sont financés en direct (sans financements publics) ou par les FAF non-salariés

Axe 4 Une politique de tolérance Zéro contre la Fraude :

• La possibilité pour les services de l’état de suspendre le NDA ( Numéro de déclaration d’activité) en cas de suspicion de fraude
• Le refus ou l’annulation du NDA en cas de documents frauduleux
• Des procédures de contrôles renforcées et des échanges dématérialisés via la plateforme « Mon activité Formation »

Le calendrier prévisionnel pour les mises en œuvre s’étale du second semestre 2025, « Maintenant » au premier semestre 2026.

J’espère que vous avez, comme moi, bien profité de vos vacances pour vous ressourcer, la rentrée va être chargée en informations à suivre pour répondre aux attentes du plan qualité et lutte contre la fraude.

Les chats pitres sont à vos côtés pour accompagner votre veille.

Bonne reprise à toutes et à tous.

Par Ludovic Simonin

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Dans cet épisode nous vous emmenons au cœur d’un ingrédient essentiel à toute formation réussie : la cohésion et l’interaction dans les groupes.

Parce qu’apprendre ensemble ne se limite pas à écouter un formateur, mais à créer un climat relationnel où chacun(e) ose prendre la parole, partager, débattre et rire.

➡️ Pourquoi la cohésion est-elle le fil invisible qui transforme un groupe d’inconnu(e)s en alliés d’apprentissage ?

➡️ Comment stimuler des interactions authentiques et puissantes dès les premières minutes d’une formation ?

➡️ Quels formats concrets favorisent le lien : binômes, sous-groupes, feedbacks croisés, moments en plénière… ?

La cohésion n’est pas un “bonus”, mais le cœur battant d’une formation vivante.

Sans interaction, une formation nourrit… mais manque de saveur. Avec elle, elle devient une véritable aventure collective où les apprentissages s’ancrent durablement.

Au programme :

✔️ Des brise-glaces pour poser les bases dès le départ

✔️ Des activités collaboratives pour stimuler l’énergie

✔️ La valorisation des échanges comme levier d’ancrage

✔️ Des clés pour transformer le groupe en ressource d’apprentissage

Une écoute légère, stimulante et pleine de sens pour toutes celles et ceux qui animent des formations, des ateliers, ou simplement des temps collectifs où le lien compte autant que le contenu.

🎧 En résumé : la cohésion est l’oxygène d’un groupe. Avec elle, tout devient plus fluide, plus vivant, plus efficace.

Par Estelle Hamel

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Aujourd'hui, Valérie vous parle du mindset du formateur, et plus précisément d’un pilier fondamental : la structure.

Être structuré, ce n’est pas être rigide. C’est poser un cadre clair, rassurant et fluide pour vos apprenants. Allez, on explore ça ensemble

En formation, la structure est votre meilleur allié. Elle donne du sens, du rythme et de la clarté à votre animation.

Un formateur structuré aide ses apprenants à se repérer, à comprendre les objectifs, et à suivre une progression logique.

Et bonne nouvelle : ce n’est pas réservé aux profils « ultra organisés ». C’est un état d’esprit, un choix pédagogique au service de l’apprentissage.

Voici 3 leviers simples à mettre en place :

1. Annoncez toujours le cap. Commencez chaque séquence avec une phrase du type : « Dans cette partie, on va… » — cela aide les apprenants à se projeter. Bref, faites constamment du lien avec vos objectifs pédagogiques.
2. Utilisez des repères visuels. Un plan affiché, des pictos, une timeline... Cela soutient les visuels et les esprits plus « globaux ».
3. Rythmez la journée. Alternez les formats, prévoyez des temps de pause, des moments d’échange, des ancrages. C’est votre cadre qui fait tenir l’ensemble !

Petit bonus mindset : la structure vous sécurise, vous aussi ! Elle permet d’être plus serein face aux imprévus, car vous savez où vous allez.

Les retours sont sans appel : un formateur structuré, c’est un formateur crédible et rassurant.

Vos apprenants se sentent pris en main sans être enfermés.

Et ils peuvent mobiliser leur attention sur l’essentiel : apprendre, pratiquer, progresser.

Alors, prêt·e à muscler votre mindset structuré ?

Dès votre prochaine animation, testez un plan plus clair, un visuel plus lisible, ou un déroulé mieux rythmé.

Parce qu’un bon formateur, c’est avant tout quelqu’un qui sait où il emmène ses apprenants.

Par Valérie Gabillard

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Aujourd'hui, nous explorons un sujet aussi passionnant qu'essentiel : l’adaptation du formateur.

Comment ajuster vos pratiques pour répondre aux besoins variés de vos apprenants et aux défis imprévus ? Restez à l’écoute, on vous donne les clés pour devenir un formateur adaptable et réactif !

Commençons par comprendre pourquoi l'adaptation est l'une des compétences les plus importantes pour un formateur.

Pourquoi ? Parce que chaque groupe est unique, chaque apprenant a ses propres attentes, rythmes, et niveaux de compréhension. L'adaptation, c'est votre capacité à ajuster vos méthodes, vos contenus, et même votre attitude en temps réel, pour créer un environnement d'apprentissage inclusif et efficace. Un formateur adaptable est capable de transformer les défis en opportunités, rendant ainsi chaque session pertinente et engageante.

Voici quelques pistes concrètes :

1. Connaissez votre public. Prenez le temps de comprendre les attentes, les besoins et les styles d'apprentissage de vos apprenants. Cela vous permettra d'ajuster vos contenus et vos méthodes pour mieux les servir.
2. Préparez-vous à l'imprévu. Même le meilleur des plans peut dérailler. Préparez des alternatives, des activités de secours, et soyez prêt à ajuster le programme en fonction des réactions du groupe. Un plan A amène toujours à un plan B voire à un plan C.
3. Restez à l'écoute. Observez les signaux, qu'ils soient verbaux ou non verbaux, et ajustez votre rythme, votre ton, ou même le contenu si nécessaire. Être à l’écoute, c’est savoir quand ralentir, quand approfondir, et quand changer de méthode.
4. Ne restez pas cabré sur votre scénario pédagogique. Le scénario pédagogique c’est le squellette de votre formation, la colonne vertébrale qui lui donne un sens mais ne pas le respecter à la lettre le jour venu face à des aléas et des imprévus est pertinent et nécessaire pour maintenir la captation de vos apprenants.

Pour vous, c'est la garantie de toujours rester pertinent et efficace, quel que soit le contexte. Vous gagnez en flexibilité et en confiance, sachant que vous pouvez faire face à n’importe quelle situation.

Pour les apprenants, l’adaptation crée un environnement où ils se sentent compris et soutenus, ce qui favorise un apprentissage plus profond et plus motivant.

Personnellement, il m’arrive parfois d’être énervé par un perturbateur, un imprévu de la formation mais au fond, je prends du recul, j’adapte et la formation se met en œuvre malgré les vents contraires ! Et c’est ainsi !

En conclusion, il est important de se dire que l'adaptation est une compétence clé pour tout formateur. Restez flexible, restez réactif, et vous verrez la différence dans vos formations !

Par Valérie Gabillard

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Aujourd’hui, Nadège vous propose de parler d’un sujet de plus en plus central : les travailleurs et travailleuses seniors, et plus largement, le travail et la formation tout au long de la vie.

Commençons par une définition : on parle de travailleur ou travailleuse senior dès l’âge de 50 ans. Oui, vous avez bien entendu. Et comme beaucoup, je ressens un petit choc en le disant. Mais on peut aussi les appeler les travailleur·euses expérimenté·es — car avec l’âge viennent souvent l’expérience, la compétence, et, parfois, la sagesse.

Quelques chiffres clés pour mieux comprendre. Aujourd’hui, les seniors représentent près d’un tiers de la population active en France. En 2023, 58% des 55-64 ans sont en emploi, contre 74,6% en Allemagne. Et pour la tranche d’âge des 60-64 ans, le taux tombe à 35% en France, alors qu’il reste à 61% chez nos voisins allemands. Ces données, issues d’une étude de 2024 de l’INSEE et de la DARES, montrent une réalité : nous avons du chemin à faire !

Par ailleurs, l’âge de départ à la retraite recule, et les carrières s’allongent mécaniquement. Notre société s’apprête à vivre un véritable virage démographique : la part des plus de 50 ans dans la population active va augmenter fortement dans les années à venir. Cela fait de l’emploi des seniors un enjeu stratégique : pour la compétitivité des entreprises, la vitalité économique des territoires, mais aussi pour répondre aux défis sociaux et humains que pose ce vieillissement de notre force de travail.

Et la formation professionnelle dans tout ça ? Elle est essentielle ! Et pourtant, l’accès des seniors à la formation reste limité : seulement 35% des 55-64 ans en bénéficient, contre 57% des 35-44 ans (Insee/DARES, 2024). L’État a bien identifié cet enjeu. En avril 2025, une action publique ambitieuse a été lancée avec un triple objectif :

• Changer les pratiques,
• Adapter le cadre légal,
• Transformer les regards.

Et nous, formateurs et formatrices individuel·les, quel rôle pouvons-nous jouer ? Comme souvent en matière d’équité et d’inclusion, tout commence par une compréhension fine des enjeux. Il s’agit de mieux connaître les réalités de ce public et des secteurs dans lesquels ils et elles évoluent. Je vous invite à explorer les travaux récents de l’ADESSAT, qui a publié plusieurs rapports utiles sur l’évolution des métiers et des parcours professionnels des travailleurs et travailleuses seniors dans des différentes branches.

Passer à l’action, concrètement, c’est possible à deux niveaux :

1. Du côté de vos clients : engagez la discussion pour vous assurer que les salarié·es seniors ont bien accès aux formations, qu’ils ne s’auto-censurent pas, et que les équipes des ressources humaines et encadrantes encouragent leur participation active.
2. Dans vos pratiques pédagogiques : Pas besoin de révolutionner votre ingénierie ! L’important est d’utiliser des approches qui profitent à toutes et tous, mais qui sont particulièrement adaptées à des personnes expérimentées. C’est donc :

• Favorisez les méthodes actives qui stimulent l’engagement ;
• Proposez des formations basées sur la mise en pratique et l’ancrage opérationnel, comme les AFEST – les Actions de Formation En Situation de Travail ;
• Valorisez l’apprentissage entre pairs, très pertinent pour des publics ayant de nombreuses années d’expérience.

En résumé : Le vieillissement de la population active est un défi majeur pour notre société. Mais c’est aussi une opportunité pour repenser nos pratiques de formation, enrichir nos approches pédagogiques, et construire un monde du travail plus inclusif et intergénérationnel.

Par Nadège riche

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Pour notre veille réglementaire et législative, Ludovic aborde un des points de la réforme de l’apprentissage : Le reste à charge employeur.

Mais avant un rappel: dans le budget prévisionnel de France Compétences, le financement des alternances représente 9.6 Milliards pour une ressource de 14,1 Milliards.

Le financement des contrats en alternance, 1 Million de contrats en cours au 31 décembre 2024 est le plus gros poste de dépenses.

La grande majorité des contrats est composée par des contrats d’apprentissage.

En ces temps de recherches d’économies budgétaires, la réforme de l’apprentissage a pour objectif une économie de 500 Millions d’euros en 2025.

Un des moyens de faire des économies est d’instaurer un reste à charge forfaitaire. Plus précisément. La loi de finance 2025 prévoit, selon des modalités prévues par décret une participation obligatoire des employeurs pour les contrats d’apprentissages de niveau 6 et 7.

Lorsque j’enregistre cet épisode le projet de décret n’est pas publié, mais son application étant pour le 1er juillet, il ne saurait tarder. Ce que nous savons déjà, c’est officiel, c’est sur le site du ministère du travail.

• Le Montant de la participation obligatoire, reste à charge, par contrat est de 750 €
• Les contrats concernés sont les contrats d’apprentissage visant un niveau BAC+3 et supérieur, les niveaux 6 et 7 de la nomenclature Européenne
• Le recouvrement du reste à charge sera effectué par le CFA

Ce que nous allons devoir apprendre à gérer: des cas particuliers inscrits dans le projet de décret :

Rupture du contrat dans les 45 premiers jours, l’employeur ne payera que 50% de la participation obligatoire soit 375 €

L’apprenant signe un nouveau contrat, avec un nouvel employeur, il change d’employeur…La participation obligatoire pour le nouvel employeur est de 200 €.

Bien entendu toute cette gestion administrative de la facturation est assurée par le CFA.

CFA qui doit aussi faire face dans le cadre de la réforme à un nouveau calendrier de versement et à une baisse récurrente des niveaux de prise en charge dont une éventuelle baisse systématique du niveau de prise en charge pour les formations dont la part en distanciel est supérieur à 80%.

Mais Chat c’est un autre sujet.

Vu du Ministère, l’ingénierie pédagogique du distanciel nécessite un investissement moindre qu’en présentiel.

Celles et ceux qui développent des programmes qualitatifs pourraient payer pour celles et ceux, trop nombreux, qui depuis la réforme de 2018 proposent des formations accessibles en contrat d’apprentissage et en distanciel sans une ingénierie pédagogique adaptée. Un projet de décret est en cours de rédaction.

Les chats pites veillent pour vous . A suivre.

Par Ludovic Simonin

https://travail-emploi.gouv.fr/reforme-du-financement-de-lapprentissage-dossier-de-presse

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Cet épisode aborde les éléments à mettre en place pour construire une formation agile.

Mais pas n’importe comment. On va y mettre du sens, du dessin, de l’agilité, et une pincée de stratégie.

Un bon déroulé, c’est comme un bon plan de voyage : il vous guide, mais il laisse aussi la place à l’imprévu, aux détours utiles et aux belles rencontres entre participants.

Et pour que ça marche, il faut penser à plusieurs dimensions dès le départ.

Pourquoi ne pas construire votre déroulé... visuellement ?

Personnellement en dessinant sur une feuille le déroulé prévu, cela me permet de visualiser les étapes, les transitions et les respirations à prévoir.

Vous pouvez l'utiliser aussi bien comme un outil de conception et un support d’animation.

Vous pouvez utiliser des symboles simples : un carré pour le cadrage du début de la formation, une bulle pour les échanges oraux, un triangle pour les apports théoriques, des flèches pour la progression pédagogique.

Ce langage visuel, en plus d’être ludique, rend le programme lisible par toutes et tous. Vous pouvez y indiquer la durée prévue pour chaque séquence. Cela vous permet en un simple coup d'oeil de vérifier la bonne gestion du temps de la

formation.

Vous avez entre 5 et 10 apprenant(e)s ? Privilégiez des temps en binômes, en trinôme, des feedbacks croisés.

Plus de 10 personnes ? Prévoyez des sous-groupes, des rotations, et des moments en plénière pour ancrer les apprentissages.

Et dans tous les cas, prévoyez des variantes.

Car un groupe, ça bouge. Et un déroulé trop rigide... ça coince car une formation a toujours un lot d'imprévus.

Un déroulé vivant, c’est un savant mélange entre :

• un peu de théorie descendante (mais vraiment, un peu... le cerveau fatigue vite),
• des moments d’individualisation (temps réflexifs, auto-positionnements, exercices individuels),
• beaucoup de mises en pratique (ateliers, jeux, mises en situation, débriefs).
• Et surtout : du collectif. Car c’est souvent dans le groupe que les prises de conscience surgissent.

Je vous livre un petit secret de formateur : pensez par intentions !

Chaque séquence doit répondre à une question : qu’est-ce que je veux faire vivre ici ? Apprendre, conscientiser, expérimenter, créer du lien ?

À partir de là, le format vient naturellement. Et votre déroulé devient fluide, vivant.

un déroulé, ce n’est pas juste une suite de cases dans un tableau Excel. C’est une aventure pensée pour un groupe vivant, évolutif, singulier.

Alors, sortez les feutres, les post-its, le cerveau gauche et le droit, et amusez-vous à concevoir autrement !

Merci de m’avoir écouté, et à bientôt pour un nouvel épisode de nos billets formation.

En attendant, restez curieux et soyez rassurés : les chats pitres veillent.

Par Estelle Hamel.

Une idée de thème à nous souffler ?

Écrivez-nous à : vosbilletsformation@gmail.com

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Aujourd’hui, nous envisageons l'étude de cas à travers le podcast.

Je voudrais partager avec vous, une étude de l’université du Mississippi parue en 2017 sur l’utilisation de podcast dans la formation d’infirmière.

L'intérêt de cette étude et l'utilisation de podcast produit de façon professionnelle à des fins de récits réflexifs.

Les enseignants ont choisi d’utiliser des témoignages ou récits du réels pour proposer une évaluation à travers une étude de cas additionnée d’une production d’écrits par les apprenants en réponse à ce podcast.

Pour les aider à produire ces écrits, les enseignants avaient fourni un guide de questions du type :

Que s'est-il passé dans l'histoire ?

Qu'avez-vous ressenti ?

Pensez-vous que les infirmières ont bien ou mal agi ?

Qu'auriez-vous fait différemment ?

Qu'avez-vous appris de cette histoire ?

Comment pourriez-vous appliquer ce que vous avez appris grâce à ce devoir à votre carrière individuelle d'infirmière ?

Pour vous donner un exemple, il y avait un épisode du média public de Chicago, sur le thème de l'éthique infirmière qui présentait le cas d'une infirmière dénonciatrice

ou encore un autre épisode de la radio publique de New York Radiolab qui traite des considérations éthiques lors du triage des patients en temps de crise, notamment pendant l'ouragan Katrina.

Tous les participants à cette étude ont déclaré que le podcast avait stimulé leur apprentissage et inspiré la pensée critique ou la réflexion sur le sujet.

Dans les expressions libres, proposées aux étudiants à la fin de cette étude, une des réponses indiquait « J'ai apprécié d'en apprendre davantage sur les difficultés auxquelles je pourrais être confronté en tant qu'infirmier et cela m’a beaucoup ouvert les yeux. J’ai acquis une nouvelle perspective et cela m’a vraiment fait réfléchir à ce que je ferai dans une telle situation. C’est quelque chose que j’ai acquis sans être en classe ou en stage clinique et je pense que c’est un excellent moyen de mettre en œuvre des enseignements externes. »

Le podcast est donc un excellent outil pédagogique en tant qu’étude de cas pour immerger l’apprenant dans la réalité, ou dans un contexte au travers de témoignages de professionnels judicieusement sélectionnés par le formateur. La production qui s’en suit pourra être une réflexion très personnelle afin d’éviter la triche très tentante.

Par Frédérique Bertelet

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