『Un jour au village』のカバーアート

Un jour au village

Un jour au village

著者: RFI
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このコンテンツについて

«Un jour au village» rend compte des enjeux, difficultés et opportunités qui animent le monde rural de l’Afrique francophone, un espace qui fait face à des mutations et doit composer avec l’évolution des modes de vie des sociétés qui la composent. Kpénahi Traoré donne la parole aux actrices et acteurs directement concernés par ces questions d’agriculture, de pêche, d’artisanat, mais aussi enjeux de vie sociale, d’économie, de connexion avec le reste du pays ou de lutte contre l'exode rural. Réalisation : Nathalie Laporte. Diffusions samedi à 13h10 TU (toutes cibles), 18h10 (Afrique peul), 18h30 (Afrique mandenkan) ; le lundi à 03h10 TU. (Heure de Paris = TU + 1, en heure d'hiver).

France Médias Monde
社会科学
エピソード
  • Karama, la dignité pour les élèves des zones rurales en Mauritanie
    2025/11/01

    Nous sommes aujourd’hui en Mauritanie pour parler d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire dans les zones rurales. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès aux besoins de base d’une bonne hygiène, à savoir l’eau et des latrines. Ils sont ainsi privés d’un environnement scolaire sain favorable pour l’apprentissage à l’école, surtout pour les filles, quand elles ont leurs règles.

    L’accès à l’eau potable et aux dispositifs d’hygiène et d’assainissement, notamment des latrines, reste encore un défi pour beaucoup d’écoles en milieu rural. Un manque qui perturbe la scolarité de nombreux élèves. En Mauritanie, le projet Karama qui veut dire dignité en arabe, leur permet d’avoir des latrines et des points d’eau potable à disposition. Un changement bénéfique pour leurs résultats scolaires. Dans la région du Hodh Chargui, commune de Megve, en Mauritanie, des écoles ont eu la chance de bénéficier de latrines et d’eau, grâce à ce projet lancé, il y a 2 ans, par le Gret, une ONG intervenant dans plusieurs pays et dans divers secteurs de développement. C’est le cas de l’école du village d’Aghor.

    Invités :

    • Youssouf Hacen, directeur de l’école du village d’Aghor dans la wilaya du Hodh Chargui
    • Samba Niang, chef de projet eau potable et assainissement au Gret en Mauritanie.

    Radio partenaire : Radio Mono la voix de Lokossa au Bénin.

    Programmation musicale : Nusantara Beat, Tamat.

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    19 分
  • Mongolie : les communautés rurales tiraillées entre l’appel de la ville et leur identité
    2025/10/25

    Quand on parle de la Mongolie, on pense à ses immenses étendues de steppes, à ses chaines de montagnes et à la rudesse de ses hivers. Mais la Mongolie, c’est aussi ses populations, surtout ses éleveurs de grands troupeaux et ses communautés rurales dont le mode de vie nomade ou semi-nomade subit les conséquences de l’exode vers la capitale Oulan-Bator. Un phénomène expliqué dans l’exposition photos intitulée «Comme des papillons en hiver».

    Des images exposées en plein air au jardin d’agronomie tropicale René Dumont à Nogent-sur-Marne.

    Depuis le début des années 2000 jusqu’en 2023, la population de la capitale de la Mongolie est passée de 800.000 à 1.700.000 habitants. Des milliers de Mongols dont la plupart sont des éleveurs de chevaux, de yaks, de rennes ou encore de moutons et de chèvres, ont quitté la campagne, ces deux dernières décennies, pour s’installer à Oulan-Bator, où vit la moitié de la population. Un bouleversement profond synonyme de déracinement dans une société où ils sont les marqueurs identitaires. L’exode rural affecte particulièrement les populations nomades et semi-nomades qui font le choix de rester. Ces éleveurs doivent de plus en plus subsister avec l’évolution de leur territoire sans perdre leur identité. Un photographe a travaillé aux côtés d’AVSF pendant 8 ans avec les communautés nomades de Mongolie, pour rendre compte des mutations de leur société. De cette immersion, il en a tiré l’exposition photos «Comme des papillons en hiver».

    Invités :

    • Régis Defurnaux, photographe documentaire et auteur de l'expo «Comme des papillons en hiver»
    • Manon Lelarge, ex-coordinatrice d’Agronomes et vétérinaires sans frontières, AVSF en Mongolie.

    Radio partenaire : Radio Bolivar à Mamou en Guinée.

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    19 分
  • À la rencontre des agriculteurs migrants de Rennes
    2025/10/18

    Ils sont une dizaine de demandeurs d’asile regroupés au sein du collectif des agriculteurs migrants de Rennes. Ces hommes et femmes originaires d’Afrique subsaharienne notamment de la Côte d’Ivoire et du Cameroun, se sont lancés dans l’agriculture à Melesse, à une quinzaine de km de Rennes, dans le nord-ouest de la France. Un travail bénévole dont les fruits et légumes sont partagés avec d’autres personnes en situation de précarité. Kpénahi Traoré est allée à leur rencontre.

    Au départ, ces demandeurs d’asile ont d’abord adressé un courrier à la mairie de Rennes pour, affirment-ils, proposer leur aide et donner un coup de main pour la propreté de la ville. Leur proposition étant restée lettre morte, étant sans papiers et n’ayant pas le droit de travailler, ils décident de se lancer dans l’agriculture au début de l’année 2025. Kassiri Gbeuli Ellogne, est Ivoirien, il était déjà agriculteur et éleveur dans son pays. «Je ne pensais pas travailler la terre en France quand je suis arrivé. Mais c’est cette opportunité qui s’est présentée à moi», dit-il avant de renchérir, «même si je parviens à être régularisé un jour, je n’abandonnerai pas l’agriculture parce que c’est la terre qui nous nourrit».

    Grâce à un appel à solidarité lancé par le collectif «campagnes ouvertes et solidaires», une habitante de la région leur prête un terrain d’un hectare avec un accès au puits de la ferme pour l’arrosage des plants. Un agriculteur se propose de labourer le terrain avec son tracteur. Mais ils vont se heurter à une première difficulté. Alors qu’ils avaient déjà commencé les semis, ils ont été contraints de changer d’emplacement à cause du racisme. «Le voisin de la première parcelle qui nous a été prêtée est venu nous dire ouvertement qu’il ne peut pas partager de voisinage avec des personnes noires ; ce qui nous a vraiment déçus parce qu’on voulait seulement travailler», regrette Eddy Valère Djonang Ngandjeu, l’un des porteurs du projet agricole. Après cette mésaventure, la propriétaire des lieux leur propose une autre parcelle. C’est ainsi qu’Eddy et ses camarades ont pu commencer à cultiver. Quelques mois plus tard, les premiers légumes ont poussé.

    Aider d’autres personnes dans le besoin

    Pommes de terre, poireaux, poivron, piment, potirons, ce sont notamment ces produits frais qu’on retrouve dans leur champ. Vivant dans des campements et des hébergements de fortune, ils ne peuvent pas conserver leurs récoltes, ils décident d’en faire profiter d’autres personnes en situation de précarité. Deux fois par semaines, Le Secours populaire de Maurepas, près de Rennes, passe les récupérer pour ensuite les distribuer. «Une centaine de personnes vont en bénéficier», lance Katy Balcou bénévole au Secours populaire, venu chercher la récolte du jour avec sa voiture. «Ils ont besoin d’être encouragés, et face à l’effort d’Eddy et de ses camarades les responsables du Secours populaire ont compris qu’ils devaient contribuer aussi. Donc la prochaine fois, le Secours populaire achètera les graines pour 100 euros, ce n’est pas beaucoup mais ça peut aider», ajoute-t-elle. Depuis cet été, le collectif des agriculteurs migrants de Rennes a donné près d’une tonne de légumes au Secours populaire. Ils souhaitent continuer leur projet en hiver, et pour cela, ils ont besoin d’une serre et d’autres matériels agricoles. Pour atteindre leur objectif, une cagnotte a été ouverte via le réseau Alternatiba sous l’intitulé Aidez le collectif des agriculteurs migrants de Rennes.

    Vous pouvez les encourager en participant à leur cagnotte.

    Invités :

    • Eddy-Valère Djonang Ngandjeu, Gbeuli Ellogne Kassiri, tous les 2 membres du collectif des agriculteurs migrants de Rennes
    • Katy Balcou, bénévole au Secours populaire à Rennes.

    Radio partenaire : Radio communautaire de Dang au Cameroun.

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    20 分
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