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Reportage international

著者: RFI
  • サマリー

  • Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

France Médias Monde
エピソード
  • Chine: la foire de Canton à l'heure de la guerre commerciale avec les États-Unis
    2025/04/26

    La 137ᵉ édition de la foire de Canton qui a débuté le 15 avril et se termine le 5 mai, réunit 31 000 exposants, presque tous orientés vers le marché de l'exportation. La première semaine était consacrée aux produits et machineries industrielles, à l'électroménager, aux produits électroniques, aux véhicules, au BTP. Les taxes douanières sont devenues un sujet sensible pour tous ces exportateurs, qui cherchent déjà des alternatives au marché américain.

    De notre correspondante à Pékin,

    Parmi les milliers de stands de produits industriels qui offrent les promesses de nombreux échanges à venir, Wang Lian, qui exporte des onduleurs solaires, nous raconte avoir vu un changement d’attitude de la part de ses clients américains : « Cela a clairement un impact, y compris sur nos clients. Ils ne viennent même plus chercher leurs marchandises. Les produits sont prêts, mais ils refusent de les prendre. Et bien sûr, ils nous demandent de baisser nos prix. »

    Aujourd’hui, il s’agit d’avoir le regard tourné ailleurs, notamment vers l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l’Europe, dit-elle : « Oui, nous devons absolument nous développer sur d'autres marchés. Nous ne pouvons pas nous accrocher uniquement aux États-Unis. Si les États-Unis ne sont pas favorables à notre entreprise, nous devons bien sûr envisager d'autres options, n'est-ce pas ? »

    Lily, qui exporte des câbles électriques, souhaite que les droits de douane soient simplement supprimés, car cela ne profite à personne. « Certains nouveaux clients américains nous ont dit qu'ils cherchaient des usines en dehors de la Chine. C'est ça la situation actuelle. Les États-Unis n'y gagnent rien. Ce que nous faisons en Chine n'est qu'une légitime défense : ils ont fait le premier pas, et nous ne faisons que riposter. Je soutiens sans réserve la décision de la Chine. »

    Tirer parti de cette situation

    Les acheteurs, eux aussi, s’interrogent, tentent de trouver leur compte. OJ, un jeune entrepreneur canadien, nous dit que s’il fallait choisir entre faire affaire avec les États-Unis ou la Chine, la question ne pose pas : « À l'heure actuelle, la Chine. En tant qu'homme d'affaires, je vais continuer à travailler avec la Chine, car c'est un endroit très, très diversifié, très beau. Il y a tellement de technologie. Ça se développe chaque jour. »

    Craig, un acheteur australien, explique que même s’il ne ressent pas directement le poids des taxes pour le moment, il a des inquiétudes quant à l’avenir. Mais il souligne aussi qu’il va tenter de tirer parti de cette situation. « C'est un sujet brûlant. Je vais franchement faire pression sur eux pour obtenir des prix plus bas. Ça reste vraiment notre travail. Nous allons donc chercher à obtenir des coûts de production moins élevés de la part de la Chine dès maintenant. »

    Faute d’accords trouvés le plus rapidement possible, tout le monde se prépare à mettre des alternatives en place, tout en gardant les yeux rivés sur les échanges entre les deux grandes puissances économiques.

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    2 分
  • Autriche: le projet de tunnel privé de la famille Porsche fait débat
    2025/04/25

    Un projet de Wolfgang Porsche, petit-fils du fondateur du célèbre constructeur automobile allemand et président du conseil de surveillance de Porsche AG, fait polémique à Salzbourg. Le milliardaire veut aujourd’hui faire construire un tunnel privé de 500 mètres de long sous la colline du Kapuzinerberg pour accéder à sa villa.

    De notre correspondante à Vienne,

    Les ouvriers s’activent devant la « Villa Zweig ». La demeure dans laquelle vécut l'écrivain Stefan Zweig de 1919 à 1934 a été rachetée en 2020 par Wolfgang Porsche pour 8,4 millions d'euros. Outre ces travaux de rénovation, le milliardaire de 81 ans a un autre projet tout aussi spectaculaire : la construction d’un tunnel privé pour pouvoir la rejoindre sans avoir à emprunter l’actuelle route, étroite et fréquentée par les touristes. Ce tunnel passerait sous la colline du Kapuzinerberg.

    Pour cela, Wolfgang Porsche a signé, il y a un an, un contrat avec l’ancien maire conservateur de Salzbourg, Harald Preuner. Il prévoyait le paiement d’une somme forfaitaire de 40 000 euros pour le droit de servitude sous la colline. Tout a été fait dans les règles et cette polémique n’a pas lieu d’être, estime l'ancien édile.

    « La famille et l'entreprise Porsche est l'un des plus gros employeurs de la ville et du land de Salzbourg. Et il faudrait, je crois, réfléchir à la manière dont nous traitons les personnes qui ont, non seulement, beaucoup investi dans la ville durant des générations, mais qui ont en plus fait ici tout ce qui était légal et pris toutes les précautions nécessaires. Lui reprocher aujourd’hui d'acheter cette villa, de la rénover enfin, et de l'aménager correctement n’a pas de sens », défend Harald Preuner.

    Un projet situé sur un site protégé

    Commandée par le nouveau maire et payée par la famille Porsche, une expertise a conclu que la somme de 40 000 euros pour le droit de servitude était appropriée. Mais celle-ci n’a pas calmé les oppositions, car ce projet pose des questions plus larges, estime Ingeborg Haller, cheffe de file des Verts au conseil municipal, à la tête de la fronde : « Ce projet est problématique d’abord parce que le Kapuzinerberg est une montagne urbaine qui est très importante pour le microclimat de la ville. C’est un site protégé et une oasis verte. Et puis c’est aussi une question d’égalité de traitement, car d’autres personnes vivent ici. Tout cela pose la question de savoir comment, en tant que ville, nous gérons notre propriété foncière. »

    À Salzbourg, tout le monde connaît la Villa Zweig et les avis sur ce projet de tunnel privé sont partagés. « Rénover cette maison coûte beaucoup d’argent, la ville n’a pas cet argent et presque personne ne peut se le permettre, à part lui. Alors s’il a besoin d’une voie d’accès, je ne vois pas de problème », balaie une habitante. Un autre se souvient qu'il y a quelques années, « il y avait l’idée de construire un tunnel public à travers le Kapuzinerberg, cela n’a pas été fait. Mais un tunnel privé pour rejoindre une maison, c’est possible. C’est comme s’il y avait les riches et le reste. »

    Une décision du conseil municipal est attendue en mai et à ce stade, elle reste incertaine. Si la gauche s’alliait, le projet pourrait bel et bien être retoqué.

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    3 分
  • La politique d'immigration de Donald Trump sème la terreur chez les Latinos du Texas
    2025/04/24

    Aux États-Unis, l’administration Trump poursuit sa politique d’expulsion à grande échelle. Des centaines de migrants accusés d’être membres de gangs ont ainsi été envoyés de manière expéditive dans une prison géante au Salvador. Partout dans le pays, les services de contrôle de l’immigration procèdent à des arrestations de migrants illégaux, d’autres voient leur statut de résident révoqué brutalement. À tel point qu’un climat de peur règne au sein de la communauté latino. Particulièrement au Texas où elle est très nombreuse.

    De notre correspondant à Houston,

    Devant l’université de Houston-Downtown, nous rencontrons Gladys, 21 ans dont 20 ans passés aux États-Unis. Mais elle n’a pas encore la nationalité puisqu’elle est née au Guatemala : « J’ai peur pour tous les sans-papiers. Ils vivent dans la peur. Les gens n’osent plus sortir dans la rue, quand on frappe à la porte, ils n’osent plus ouvrir de peur que ce soit la police de l’immigration. J’ai vu des gens emmener leur passeport ou la monnaie de leur pays d’origine sur eux au cas où ils se feraient expulser. » Et ces personnes planifient leur vie quotidienne comme s’ils pouvaient être expulsés à tout moment. « Oui, à tout moment », ajoute Gladys.

    Dans ce climat, on est surpris de la décontraction de Martin. « Je ne parle pas espagnol, lui pas très bien anglais, mais avec l’aide des mains, on arrive à se comprendre. » Cela fait 32 ans qu’il vend ses fruits et ses légumes sur ce marché de Houston, mais il n’a ni la nationalité américaine ni permis de résidence :« Non, pas de carte verte. Je suis mexicain. Il n’y a pas de problème ! Ça fait 32 ans que je suis ici, et je n’ai jamais eu de problème avec les services de l’immigration. »

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    Peur d'être arrêté à tout moment

    Sur le parking du marché, Maria remplit son coffre. Elle a trois enfants, trois garçons. Eux ont la nationalité américaine. Pas elle. Alors le simple fait de sortir faire des courses est une source d’angoisse : « J’ai très peur. On ne sait jamais ce qui peut se passer en cas de contrôle routier. C’est très effrayant. Imaginer que je puisse être détenue alors que mes enfants sont à l’école, c'est… ». Elle s’arrête un instant puis reprend : « Le beau-père de mon frère a été arrêté la semaine dernière avec d’autres membres de sa famille. Et on ne sait rien, on ne peut même pas leur rendre visite. Ils sont seuls et personne ne sait ce qui va leur arriver. »

    Les papiers de Gladys sont en règle alors, elle joue parfois les éclaireurs : « J’ai une amie mexicaine qui m’a appelée un jour pour me demander d’aller voir si ICE [les services de contrôle de l’immigration, NDLR] était près d’un magasin. Je suis allée voir et c’était vrai : il y avait quatre voitures des services de l’immigration ! Les gens couraient de peur d’être arrêtés et expulsés. J’ai prévenu mon amie, et comme son appartement se trouve juste derrière ce magasin, elle n’a pas osé sortir de la journée. Elle n’est même pas allée travailler ce jour-là. »

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    3 分

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