エピソード

  • Liz’analyse #8 - Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini
    2025/12/10

    Description de l’épisode :


    Et si l’enfance pouvait être volée en une seule ruelle ?

    Et si grandir, dans un pays en guerre, signifiait apprendre trop tôt la faute, la honte et la perte ?


    Dans cet épisode, je vous emmène au cœur du roman Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini.

    À travers l’histoire d’Amir et Hassan, deux garçons liés par une amitié aussi forte qu’inégale, ce livre raconte la fin d’un monde : celui du Kaboul des cerfs-volants, des jeux d’enfants, et des hivers enneigés… bientôt balayé par la guerre, l’exil et la dictature des talibans.

    1979. L’Afghanistan est envahi par l’URSS.

    Puis viennent la guerre civile, l’exil massif, l’arrivée des talibans dans les années 1990, la terreur, la charia, l’effacement des femmes, la destruction culturelle.

    Et au milieu de cette histoire fracassée, Hosseini fait entendre des voix d’enfants devenus adultes trop vite.


    Mais Les cerfs-volants de Kaboul n’est pas qu’un roman sur la guerre.

    C’est un roman sur la culpabilité, la lâcheté, la domination, la masculinité violente, le poids des classes sociales et ethniques, et cette question obsédante :

    peut-on réparer ce que l’on a laissé détruire ?


    Dans cet épisode, je mêle analyse littéraire et réflexion politique :

    l’enfance volée dans les sociétés en guerre,

    les hiérarchies ethniques entre pachtounes et hazaras,

    la construction de la violence masculine,

    l’exil, la mémoire, la transmission,

    la domination talibane, la place des femmes, la disparition des libertés,

    et la façon dont une violence intime devient une violence d’État.


    Un épisode sur la faute, le pardon, l’exil, et cette question essentielle :

    qu’est-ce qu’un homme devient quand le monde lui apprend à détourner les yeux ?



    Auteur :


    Les cerfs-volants de Kaboul, Khaled Hosseini, Belfond, 2003.

    Né à Kaboul, réfugié aux États-Unis après l’invasion soviétique, Khaled Hosseini est médecin et écrivain.

    Traduit dans plus de 40 langues, Les cerfs-volants de Kaboul est devenu un roman-monde, emblématique de la mémoire afghane contemporaine.

    Son œuvre donne une voix aux exilés, aux enfants, aux femmes, et à celles et ceux que l’Histoire piétine dans le silence.



    Crédits musique :


    Sahara — Monde libre de droit



    Bibliographie / Références mentionnées :

    • Hosseini, Khaled. Les cerfs-volants de Kaboul. Belfond, 2003

    • Hosseini, Khaled. Mille soleils splendides. Belfond

    • Connell, Raewyn. Masculinities. 1995

    • Arendt, Hannah. Les origines du totalitarisme. 1972

    • Galtung, Johan. Violence structurelle, 1969

    • ONU — Rapports sur l’Afghanistan depuis 1979

    • Human Rights Watch — Condition des femmes sous les talibans

    • Amnesty International — Afghanistan, crimes et répressions

    • UNHCR — Exils afghans et réfugiés (années 1980–2025)

    • Boutros-Ghali, Boutros. Rapports sur les conflits post-guerre froide


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    26 分
  • Liz’analyse #7 – L’homme qui lisait des livres de Rachid Benzine
    2025/11/26

    Description de l’épisode :


    Et si lire devenait une manière de survivre ?

    Et si, au milieu des ruines de Gaza, un vieil homme assis devant sa librairie disait plus de vérité que toutes les images qui défilent en boucle à la télévision ?


    Dans cet épisode, je vous emmène au cœur du roman L’homme qui lisait des livres de Rachid Benzine un texte court, mais d’une densité bouleversante. À travers le regard d’un photographe français dépêché à Gaza, nous rencontrons Nabil al Jaber, un libraire qui lit au milieu des décombres. Un homme dont les livres sont des survivants, des vestiges, des refuges.

    Un homme qui, à travers la littérature, porte l’histoire d’un peuple que la guerre tente d’effacer.


    Ce roman est une fable humaniste.

    Une manière de dire, autrement, l’impensable : l’occupation, l’exil, la mémoire fracturée, et cette question obsédante qui traverse chaque page :

    « Est-ce que toutes les vies humaines se valent ? »


    Dans cet épisode, je mêle analyse littéraire et réflexion politique :

    le cadrage médiatique depuis le 7 octobre, les récits partiels, les images-spectacles ;

    la transmission de la mémoire palestinienne, souvent orale, souvent détruite ;

    le rôle de la religion et de la coexistence au sein de Gaza ;

    l’histoire d’un peuple déplacé, brisé, qui tente de tenir debout malgré tout.

    Et surtout, le pouvoir des livres quand tout s’effondre : ces mots qui ne sauvent pas la guerre, mais sauvent l’esprit, l’humanité, la dignité.


    Un épisode sur la mémoire, la résistance silencieuse, et cette interrogation essentielle :

    Comment raconter Gaza sans trahir ceux qui y vivent ?



    Auteur :


    L’homme qui lisait des livres, Rachid Benzine, Seuil, 2024.

    Rachid Benzine, islamologue franco-marocain, est écrivain, chercheur et enseignant.

    Dans ses romans de Dans les yeux du ciel à Voyage au bout de l’enfance il explore les blessures du monde arabe, la transmission, l’exil, la dignité et le pouvoir des mots.

    Son écriture, faite de douceur et de lucidité, refuse la haine et rappelle sans cesse que la littérature peut, parfois, ouvrir une brèche d’humanité.



    Crédits musique :


    Sahara — Monde libre de droit




    Bibliographie / Références mentionnées :

    • Benzine, Rachid. L’homme qui lisait des livres. Seuil, 2024

    • Benzine, Rachid. Voyage au bout de l’enfance. Seuil, 2021

    • Darwich, Mahmoud. La terre nous est étroite.

    • Barghouti, Mourid. Les gens de la nuit.

    • Khalifa, Sahar. Chronique du figuier barbare.

    • Levi, Primo. Si c’est un homme.

    • Fanon, Frantz. Les damnés de la terre.

    • Goffman, Erving. Frame Analysis. 1974

    • Butler, Judith. Frames of War. 2009

    • ONU – Rapports 2023–2025 sur Gaza

    • Amnesty International — Gaza : crimes documentés contre les civils

    • Reporters Sans Frontières — Médias et zone de guerre à Gaza (2024)

    • B’Tselem — Archives historiques sur les déplacements forcés


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    26 分
  • Liz’analyse #6 – Eldorado de Laurent Gaudé
    2025/11/05

    Description de l’épisode :


    Et si la Méditerranée n’était plus une mer mais une frontière ?

    Et si, parfois, l’humanité se noyait avant même les migrants ?


    Dans cet épisode, je vous emmène au cœur du roman Eldorado de Laurent Gaudé.

    À travers l’errance de deux hommes, le commandant Piracci, chargé d’intercepter les embarcations en mer, et Soleiman, qui marche vers un rêve appelé Europe. Le livre raconte une vérité que nous refusons trop souvent de regarder en face : celle d’un monde où le droit de vivre dépend du lieu où l’on naît.


    Eldorado nous plonge dans l’intimité de la migration : les départs arrachés, les mers indifférentes, les frontières qui blessent, les enfants qu’on enterre sans sépulture.

    Mais c’est aussi un roman sur l’Europe. Sur ses contradictions, ses peurs, ses murs liquides.

    Sur cette idée d’Eldorado que nous avons projetée autrefois vers l’Amérique… et que d’autres projettent aujourd’hui vers nous.


    Dans cet épisode, je mêle analyse littéraire et réflexion politique :

    l’histoire des routes migratoires en Méditerranée, le rôle de Frontex, l’externalisation des frontières, l’affaire de l’Aquarius ou encore le drame de Pylos.

    Et surtout, la question à laquelle nous ne pouvons plus échapper :

    qui sommes-nous devenus, si la vie humaine ne pèse plus rien lorsqu’elle flotte en mer ?


    Un épisode sur la dignité, sur la responsabilité, et sur cette interrogation essentielle :

    comment rester humains quand la mer devient un cimetière ?



    Auteur :


    Eldorado, Laurent Gaudé, Actes Sud, 2006.

    Né en 1972, Laurent Gaudé est romancier et dramaturge.

    Lauréat du prix Goncourt en 2004, il écrit dans ses œuvres la violence du monde moderne, les guerres, l’exil et la quête de dignité humaine.

    Sa plume, fait de la littérature un espace de justice et de mémoire.



    Crédits musique :


    Sahara — Monde libre de droit



    Bibliographie / Références mentionnées :

    • Gaudé, Laurent. Eldorado. Actes Sud, 2006

    • Agier, Michel. La condition cosmopolite. La Découverte, 2013

    • Foucault, Michel. Il faut défendre la société. Cours au Collège de France, 1976

    • De Genova, Nicholas. The Borders of “Europe”. Duke University Press, 2017

    • Fleury, Cynthia.. Le soin est un humanisme. Gallimard, 2019

    • Gemenne, François. On a tous un ami noir. Fayard, 2015

    • Sultana, Farhana. Climate Coloniality. Political Geography, 2022

    • OIM — Missing Migrants Project. Rapports 2014–2025

    • GIEC — Rapport 2023 : impacts climatiques et déplacements forcés

    • Amnesty International — Libye, la machine à broyer les migrants. 2024

    • ONU — Méditerranée centrale : Non-Assistance en mer. 2025


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    24 分
  • Liz’analyse #5 - Petit pays de Gaël Faye
    2025/10/22

    Description de l’épisode :


    Et si l’enfance n’était qu’un exil en sursis ?

    Et si grandir, c’était apprendre que le monde n’a rien d’innocent ?


    Dans cet épisode, je vous emmène au cœur du roman Petit pays de Gaël Faye, entre le Rwanda, le Burundi et la France.

    À travers le regard d’un enfant, Gaby, ce récit raconte la fin d’un monde, celui de l’innocence et de l’insouciance, brisé par la guerre et le génocide.


    En 1994, le Rwanda s’embrase. En 100 jours, plus de 800 000 Tutsi sont massacrés.

    Au Burundi voisin, les tensions s’exacerbent, les identités se fissurent, les amitiés d’enfance volent en éclats.

    Gaël Faye, franco-rwandais, chanteur et écrivain, transforme sa propre histoire en un poème sur la perte, la mémoire et la reconstruction.


    Mais Petit pays n’est pas qu’un roman sur la guerre.

    C’est une méditation sur ce que l’humanité abandonne lorsqu’elle cède à la haine.

    Sur la responsabilité des adultes, sur la mémoire collective, et sur la possibilité, ou non, de guérir d’un passé qui ne passe pas.


    Dans cet épisode, je mêle analyse littéraire et réflexion politique :

    le poids du colonialisme belge, les promesses brisées des indépendances, les guerres des Grands Lacs, mais aussi l’actualité du conflit entre le Rwanda et la RDC.

    Parce que la littérature, parfois, dit mieux que les rapports d’enquête ce que vivent les peuples.


    Un épisode sur la mémoire, sur l’exil, et sur cette question essentielle :

    comment continuer à aimer un monde capable de tant de violence ?


    Auteur :


    Petit pays, Gaël Faye, Grasset, 2016.

    Né à Bujumbura d’un père français et d’une mère rwandaise, Gaël Faye est à la fois écrivain, rappeur et poète.

    Son œuvre, traversée par la mémoire et la mélancolie, cherche à dire l’Afrique de l’exil, la guerre vue par les enfants, et la dignité de ceux qu’on n’entend jamais.

    Son écriture, à la fois musicale et lumineuse, mêle le témoignage et la poésie.


    Crédits musique :


    “Petit pays” Gaël Faye

    (Grasset / Universal Music, utilisation à titre d’analyse)

    Sahara, Monde (libre de droit)


    Bibliographie / Références mentionnées :

    • Faye, Gaël. Petit pays. Grasset, 2016

    • Hatzfeld, Jean. Une saison de machettes. Seuil, 2003

    • Mbembe, Achille. De la postcolonie. La Découverte, 2000

    • Mamdani, Mahmood. When Victims Become Killers: Colonialism, Nativism, and the Genocide in Rwanda. Princeton University Press, 2001

    • Arendt, Hannah. Les origines du totalitarisme. Gallimard, 1972

    • Ricœur, Paul. La mémoire, l’histoire, l’oubli. Seuil, 2000

    • Marchal, Roland. Les guerres africaines de la mondialisation. Karthala, 2008

    • Stearns, Jason. Dancing in the Glory of Monsters. PublicAffairs, 2012

    • ONU. Rapport 2024 sur l’exploitation illégale du coltan et les tensions régionales dans les Grands Lacs

    • Faye, Gaël. Des fleurs pour les héros. Album musical, 2013


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    23 分
  • Liz’analyse #4 - Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra
    2025/10/08

    Description de l’épisode :


    Et si l’amour ne suffisait pas à vaincre l’Histoire ?
    Et si, parfois, aimer quelqu’un, c’était déjà résister à un monde qui nous sépare ?


    Dans cet épisode, je vous emmène en Algérie, à travers le roman Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra.
    Un livre bouleversant où les destins individuels se mêlent aux grandes fractures d’un pays en guerre, entre la lumière d’une enfance partagée et la nuit de la décolonisation.

    Younes, devenu Jonas, grandit entre deux mondes : celui de son peuple colonisé et celui des Européens d’Oran.
    Autour de lui, des amitiés, des amours, et surtout une illusion d’harmonie que la guerre d’indépendance va détruire.
    Entre 1954 et 1962, près d’un million de pieds-noirs quittent l’Algérie, des milliers de harkis sont exécutés, et la mémoire des deux rives s’enfonce dans le silence.

    À travers l’histoire d’un amour impossible, Yasmina Khadra raconte la fin d’un monde et la naissance d’un autre, brisé mais vivant.
    Il nous parle du mektoub, ce mot venu de l’arabe “écrire”, à la fois destin, résignation et résistance.
    Car peut-être que le vrai courage, c’est d’aimer même quand tout s’y oppose.

    Dans cet épisode, je mêle analyse historique et récit personnel : la guerre d’Algérie, la mémoire postcoloniale, mais aussi ces amours impossibles qui résonnent encore aujourd’hui, quand les frontières sont autant dans les cœurs que sur les cartes.


    Un épisode sur la mémoire, sur le deuil, et sur la question qui nous traverse tous :
    peut-on vraiment aimer sans appartenir ?


    Auteur :

    Ce que le jour doit à la nuit, Yasmina Khadra, Julliard, 2008.
    De son vrai nom Mohammed Moulessehoul, Yasmina Khadra est un écrivain et ancien officier algérien.
    À travers ses romans, il interroge la guerre, la mémoire et la dignité humaine.
    Son œuvre explore les blessures de l’Algérie contemporaine, entre fidélité et réconciliation, amour et sacrifice.


    Crédits musique :
    Sahara — Monde libre de droit


    Bibliographie / Références mentionnées :

    • Khadra, Yasmina. Ce que le jour doit à la nuit. Julliard, 2008
    • Stora, Benjamin. La gangrène et l’oubli : la mémoire de la guerre d’Algérie. La Découverte, 1991
    • Nora, Pierre. Les lieux de mémoire. Gallimard, 1984
    • Memmi, Albert. Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur. Buchet-Chastel, 1957
    • Fanon, Frantz. Les damnés de la terre. Maspero, 1961
    • Bennabi, Malek. Les conditions de la renaissance. Seuil, 1948
    • Camus, Albert. Chroniques algériennes. Gallimard, 1958
    • Yacine, Kateb. Nedjma. Seuil, 1956
    • Mbembe, Achille. De la postcolonie. La Découverte, 2000
    • Stora, Benjamin. Rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Présidence de la République française, 2021
    • ONU, Rapport sur les jeunes et la mémoire coloniale en Afrique du Nord, 2024


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    19 分
  • Liz’analyse #3 - Saison de la migration vers le Nord de Tayeb Salih
    2025/10/01

    Description de l’épisode :


    Et si la colonisation n’avait jamais vraiment pris fin Si elle s’était simplement déplacée des territoires vers les têtes des frontières vers les corps Dans cet épisode je vous invite à plonger dans Saison de la migration vers le Nord de Tayeb Salih un roman soudanais écrit en 1966 et pourtant toujours brûlant d’actualité C’est l’histoire d’un retour celui d’un homme revenu d’Europe qui retrouve son village au bord du Nil et un double Mustafa Saïd intellectuel fascinant hanté par la violence du passé colonial

    Entre poésie et tragédie ce livre raconte comment l’Histoire s’écrit dans les corps et dans les silences Tayeb Salih y interroge le regard de l’Occident sur l’Orient les blessures de l’exil et la mémoire d’un pays qui cherche à se reconstruire après l’empire C’est un texte qui parle d’humiliation de désir de vengeance mais aussi de résistance à travers la figure de Hosna et de toutes les femmes qui ont refusé de se taire

    Et puis il y a cette image celle d’Alaa Salah debout sur une voiture en robe blanche face à la foule de Khartoum symbole d’un peuple qui réclame la liberté Ce geste résonne comme un écho à la phrase de Salih Je choisis la vie Lire ce roman aujourd’hui c’est écouter ces voix venues du Nil ces voix qui nous rappellent que la littérature n’est pas un refuge mais un acte de courage


    Auteur :


    Saison de la migration vers le Nord, Tayeb Salih, 1966.

    Tayeb Salih est un écrivain soudanais considéré comme l’un des plus grands auteurs du monde arabe. Né au nord du Soudan en 1929, il a travaillé pour la BBC à Londres avant de devenir une figure majeure de la littérature postcoloniale. Son œuvre explore les fractures entre Orient et Occident, tradition et modernité, exil et identité. À travers une langue poétique et politique, il a donné au Soudan une voix universelle, capable de parler au monde entier.


    Crédits musique :

    Sahara Monde libre de droit


    Bibliographie / Références mentionnées :


    • Salih, Tayeb. Saison de la migration vers le Nord. 1966

    • Fanon, Frantz. Peau noire, masques blancs. Seuil, 1952

    • Said, Edward. L’Orientalisme. Pantheon Books, 1978

    • Bhabha, Homi K. Les lieux de la culture. Routledge, 1994

    • Spivak, Gayatri Chakravorty. Peut-on subalterner parler ? Payot, 2009

    • Mbembe, Achille. De la postcolonie. La Découverte, 2000

    • De Waal, Alex. Sudan: The Political Marketplace. Oxford University Press, 2015

    • UNICEF. Female Genital Mutilation: A New Generation Calls for Ending an Old Practice. Rapport 2023

    • Amnesty International. “They Raped All of Us” – Sexual Violence in the Sudan Conflict. Rapport, avril 2025

    • Zeitoun, Mark. Power and Water in the Middle East: The Hidden Politics of the Palestinian-Israeli Water Conflict. I.B. Tauris, 2008

    • Weber, Max. Le savant et le politique. Plon, 1959

    • Bourdieu, Pierre. Ce que parler veut dire. Fayard, 1982

    • Deleuze, Gilles. Présentation de Sacher-Masoch. Minuit, 1967

    • Quijano, Aníbal. Coloniality of Power, Eurocentrism and Latin America. Nepantla, 2000


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    22 分
  • Liz’analyse #2 - Voyage au bout de l’enfance de Rachid Benzine
    2025/09/24

    Description de l’épisode :
    À onze ans, est-on encore un enfant… ou déjà un monstre fabriqué par les adultes, condamné à tuer ou à mourir au nom de Daesh ?
    Dans cet épisode, je vous emmène à travers le roman de Rachid Benzine, Voyage au bout de l’enfance (Seuil, 2021).
    C’est l’histoire de Fabien, rebaptisé Farid, un petit garçon de Sarcelles que ses parents entraînent en Syrie. À hauteur d’enfant, nous découvrons la vie dans les camps de Daesh, l’embrigadement des “lionceaux du Califat”, mais aussi la poésie comme dernier refuge.
    À travers la fiction, nous parlerons de l’histoire récente de Daesh, des fractures identitaires en France, des débats entre assimilation et intégration, et des questions morales qui nous concernent encore aujourd’hui : que faire des enfants toujours retenus dans les camps syriens ?
    Un épisode à la croisée de la littérature, de la géopolitique et de l’éthique.

    Auteur du livre :
    Voyage au bout de l’enfance, Rachid Benzine, Seuil, 2021.
    Rachid Benzine est un islamologue et écrivain franco-marocain. Spécialiste des radicalités, il utilise la littérature pour penser les fractures de nos sociétés contemporaines.

    Crédits musique :
    Sahara Monde libre de droit
    Bibliographie / Références mentionnées :

    • Benzine, Rachid. Voyage au bout de l’enfance. Seuil, 2021.

    • Arendt, Hannah. Les origines du totalitarisme. Gallimard, 1972.

    • Mbembe, Achille. Nécropolitique. La Découverte, 2006.

    • Roy, Olivier. Le Djihad et la mort. Seuil, 2016.

    • Kepel, Gilles. Terreur dans l’Hexagone. Gallimard, 2015.

    • Burgat, François. Comprendre l’islam politique. La Découverte, 2016.

    • Bourdieu, Pierre. Ce que parler veut dire. Fayard, 1982.

    • Primo Levi. Si c’est un homme. Pocket, 1987.

    • Kertész, Imre. Être sans destin. Actes Sud, 1998.


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    23 分
  • Liz’analyse #1 - La Librairie de Téhéran de Marjan Kamali
    2025/09/17

    Dans ce premier épisode de Liz’analyse, je vous emmène à Téhéran, dans les années 1950, à travers le roman de Marjan Kamali, La Librairie de Téhéran.


    Derrière une histoire d’amour contrariée entre Roya et Bahman, ce livre dévoile une toile de fond politique marquée par le coup d’État de 1953, la chute de Mossadegh et la montée des tensions entre tradition, modernité et ingérences étrangères.

    Nous verrons comment Kamali utilise les mots pour entrelacer l’intime et l’Histoire : le vocabulaire du destin, la politisation du quotidien, le rôle symbolique de la librairie, et la critique implicite du patriarcat.
    Enfin, nous réfléchirons à l’actualité : pourquoi ce roman, écrit aujourd’hui, résonne encore avec les luttes de la jeunesse et des femmes iraniennes pour la liberté.

    Bibliographie et références mobilisées

    • Kamali, Marjan. La Librairie de Téhéran. Éditions Michel Lafon, 2019.

    • Abrahamian, Ervand. The Coup: 1953, the CIA, and the Roots of Modern U.S.-Iranian Relations. New Press, 2013.

    • Katouzian, Homa. The Persians: Ancient, Mediaeval and Modern Iran. Yale University Press, 2009.

    • Keddie, Nikki. Modern Iran: Roots and Results of Revolution. Yale University Press, 2006.

    • Anderson, Benedict. Imagined Communities: Reflections on the Origin and Spread of Nationalism. Verso, 1983.

    • Scott, James C. Domination and the Arts of Resistance: Hidden Transcripts. Yale University Press, 1990.

    • Moghadam, Valentine. Modernizing Women: Gender and Social Change in the Middle East. Lynne Rienner, 2003.


    Musique

    • Bruits de Bagdad – libre de droit

    • Sahara Monde – libre de droit


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    23 分