Bienvenue dans la seconde partie de notre conversation sur la Blanchité, qui a eu lieu entre notre invitée Kathinka, Agata et Lirëza. Kathinka est là car elle est l’autrice d’une thèse sur le travail de Suzan-Lori Parks, écrivaine de théâtre afro-américain. Durant cette thèse Kathinka a œuvré pour traduire sa pièce la plus connue "Topdog Underdog" ce qui l'a menée dans des méandres de réflexions sur sa position de blanche et sur son passé au Rwanda. C'est ce dont on a parlé lors de la première partie, même si on a également nerd out sur la littérature traduite et un peu sur la musique.

Habituellement dans une posture de personnes opprimées dans un système patriarcal, ici nous avons été dans une posture de dominantes dans un système blanc. Ça a évidemment modifié la démarche qui fut lourde d'importance. D'ailleurs c’est à dessein que nous l’avons diffusée la veille de la grève féministe suisse du 14 juin qui se veut intersectionnelle.

Dans la première partie, nous avons abordé la question de l’appropriation culturelle et comment aimer responsablement quand des liens de domination dont nous héritons et que nous risquons inévitablement de perpétuer se mêlent. Nous avons discuté du devoir d’information en tant que blanches, de la façon réflexive dont nous devons nous positionner, et enfin, de la volonté, excusez-nous l’expression androcentrée, de "rendre à César ce qui est à César" culturellement mais aussi économiquement.

Dans cette seconde partie, nous allons plus en profondeur sur notre vécu intime de personnes blanches et sur la prise de conscience de notre blanchité. Nous abordons également des aspects de notre racisme intégré, le tout en posant un cadre théorique pour définir des notions importantes telles que la blanchité, la culpabilité blanche ou le white guilt, la réparation, la race, la racialisation et peut-être d’autres.

Ce fut une longue conversation à laquelle nous avons donné beaucoup d’énergie, mais qui nous a offert beaucoup en retour également. Merci pour votre écoute qui, nous espérons éveillera des réflexions et des remises en questions comme ça a été pour nous.

Les poissons.

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Dans cette mini-série de deux épisodes, Lirëza et Agata ont invité Kathinka, autrice d’une thèse sur le travail de Suzan-Lori Parks, écrivaine de théâtre afro-américain. Durant cette thèse Kathinka a oeuvré pour traduire sa pièce la plus connue "Topdog Underdog" et cette traduction l'a menée dans des méandres de réflexions sur sa position de blanche et son passé au Rwanda. C'est surtout de ça qu'on parle lors de cet échange, même si on nerd out sur la littérature traduite et un peu sur la musique.

Cet un épisode particulier pour Les Poissons. Habituellement dans une posture de personnes opprimées dans un système patriarcal, ici nous sommes dans une posture de dominantes dans un système blanc. Ça modifie évidemment la démarche. Cette dernière fut lourde d'importance pour nous et d'ailleurs ce n'est pas un hasard que nous diffusons le résultat la veille de la grève féministe suisse du 14 juin, qui se veut intersectionnelle.

Dans ce premier épisode, nous abordons la question de l’appropriation culturelle, de ce que c'est d'aimer profondément une œuvre, une artiste, et comment aimer responsablement quand des liens de domination dont nous héritons et que nous risquons inévitablement de perpétuer se mêlent. Nous travaillons sur le devoir d’information en tant que blanches, la façon réflexive dont nous devons nous positionner, et enfin, la volonté de "rendre à César ce qui est à César" culturellement mais aussi économiquement.

Merci pour votre écoute qui, nous espérons aura éveillé des réflexions et des remises en questions comme ça a été pour nous.

Bonne grève à touxtes!

Les poissons

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Dans cet épisode, Lirëza et Helio accueillent Manéli, socio-anthropologue des religions, pour parler des nouvelles spiritualités, du New-Age, de médecines alternatives et de comment ces croyances et mouvements interagissent avec les questions féministes. Entre vécus personnels et analyses professionnelles, iels explorent l'étendue de ces pratiques omniprésentes et leurs liens ambigus avec les domaines scientifique et médical, mais aussi avec les luttes féministes. En effet, de l'essentialisation à l'empouvoirement des femmes et des minorités de genre, des bénédictions de l'utérus au féminin sacré, notre regard féministe est face à un terrain d'observation plein de découvertes et de réflexions que nous nous réjouissons de partager!

Merci pour votre écoute qui, nous l'espérons, aura éveillé tant votre curiosité que votre esprit critique!

Salutations des poissons!

#spiritualités #podcastfeministe @podcastsuisseromande #lausanne #femininsacre #benedictionuterus

Photo ©Damien Cerutti

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