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La marche du monde

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著者: RFI
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このコンテンツについて

Chaque semaine, La marche du monde vous propose de découvrir l’histoire de nos sociétés contemporaines. Sur les cinq continents, nous recherchons des témoignages, mais aussi des archives radiophoniques et musicales, pour revivre les évènements et les mouvements qui éclairent l’actualité. En Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe et au Proche-Orient, rafraîchissons-nous la mémoire et partageons notre histoire ! *** Diffusions le samedi à 14h10 TU et le dimanche à 00h10 TU vers toutes cibles.

France Médias Monde
社会科学
エピソード
  • Cap Vert, la culture de l’indépendance
    2025/12/20

    50 ans après l’indépendance du Cap Vert, La Marche du monde est en reportage dans la ville de Praia, à la recherche de celles et ceux qui ont participé à la construction de ce petit pays chanté par Cesaria Evora, ambassadrice aux pieds nus d’un archipel situé au large du Sénégal. Un archipel du Cap Vert devenu une référence démocratique pour le continent africain. (Rediffusion)

    Au fil des rencontres, nous interrogeons cette culture de l’indépendance, arrachée par les armes en Guinée-Bissau par le héros national Amilcar Cabral et ses guérilléros. Cabral, co-fondateur du PAIGC, le parti africain pour l’indépendance, Cabral assassiné en 1973 avant d’avoir pu traduire par les actes sa vision d’un peuple libéré du joug colonial portugais. Cabral l'agronome, défenseur d'un système éducatif capverdien et d'une agriculture adaptée à la géographie et au climat de sa terre. Des idées relayées par son fidèle commandante Pedro Pires afin d’accompagner la transition pacifique de la lutte armée jusqu'à la République du Cap Vert. Mais, 50 ans après l’indépendance, le développement du Cap Vert est conditionné par le défi environnemental imposé par le réchauffement climatique, un enjeu fondamental pour les 500 000 habitants de l'archipel dont les investissements sont largement soutenus par la diaspora. Une île où la jeunesse revendique sa langue cap-verdienne, fière de son identité créole !

    Avec :

    Pedro Pires, ancien président de la République de Cabo Verde entre 2001 et 2011, Premier premier ministre du Cap Vert de 1975 à 1991. Pedro Pires dirige la Fondation Amilcar Cabral ainsi que l'Institut Pedro Pires

    Instituto Pedro Pires for Leadership - Forming tomorrow's leaders

    Fundação Amílcar Cabral - Facebook

    Maria Fatima Fernandes, issue d’une des très nombreuses familles déportées par les Portugais pour le travail forcé, revenue au pays pour participer à son développement, vice-rectrice de l'Université Cabo Verde

    Amalia Lopez, présidente de l’association pour la défense de la langue cap- verdienne

    José Arlindo Fernandez, Recteur de l’Université du Cap Vert

    Arlindo Barreto

    AUF/Université du Cap Vert

    Arlindo Fortes, professeur d’Agronomie à l'École d'agronomie et d'environnement de l'UCV

    Uni24k/Université du Cap Vert

    Mario Lucio, ancien ministre de la Culture et musicien célèbre, découvrez le titre phare de son album Indépendance.

    Pour aller plus loin :

    - l'émission La marche du monde : Amilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique

    - le webdoc RFI : Amilcar Cabral, lettres à Maria Helena - Dans l'intimité d'une icône africaine

    - l'émission Musiques du monde : Mario Lucio et Cotonete, du Cap-Vert à l'exil aux îles.

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    48 分
  • Amilcar Cabral et Maria Helena, de l’intime au politique
    2025/12/13

    50 ans après l’indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l’icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu’à ce qu’elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. (Rediffusion)

    Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l’Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert.

    C’est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents.

    « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L’empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. »

    Un documentaire signé Valérie Nivelon.

    Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto

    Réalisation : Sophie Janin.

    Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l’Université du Cap-Vert.

    Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit.

    ⇒ Le webdocumentaire.

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    48 分
  • Afrique, une histoire mondiale du foot
    2025/12/06

    Partout sur la planète, le ballon rond suscite des vocations de joueurs, attise les convoitises et déchaîne les passions, au point d’être considéré aujourd’hui comme le sport le plus pratiqué sur la planète. Sur le continent africain, le football a également été un moyen de lutte anticoloniale au moment des indépendances tout en perpétrant son esprit festif face aux difficultés du quotidien et des conflits guerriers, comme en témoigne à notre micro l’ancien international congolais, Saïo Mokili.

    Apparu dans sa forme moderne dans l’Angleterre du XVIIIème siècle, le football a eu immédiatement un succès populaire qui dépasse l’entendement !!! Au point d’être rapidement considéré par l’Église et le patronat comme un instrument idéal pour combattre les vices de la jeunesse, en améliorant la condition physique des ouvriers et en calmant leurs élans contestataires. Passion contagieuse impossible à contrôler, le football est alors récupéré par le clergé et les grands patrons de la révolution industrielle pour créer les premiers grands clubs.

    Ce modèle s’exporte à travers le monde et plus particulièrement sur le continent africain au temps de la colonisation. Mais si le sport est un outil d’influence pour tous les États, nombre de footballeurs ont su mobiliser leur talent et leur position sociale pour soutenir la cause des luttes nationalistes et des indépendances… mais n’ont-ils pas été instrumentalisés à leur tour ?

    La Marche du monde vous invite à découvrir une histoire africaine du football à travers l’épopée des indépendances du Congo et de l’Algérie, au son de nos archives et de nos témoignages inédits.

    Un documentaire signé Valérie Nivelon et David Allias, réalisé par Sophie Janin.

    Sont intervenus dans l’émission :

    - Paul Dietschy, docteur en histoire, historien du sport, auteur et directeur de la revue « Football(s) ».

    Bibliographie sélective :

    • Paul Dietschy, Du sportsman à l’histrion : les cultures sportives de trois leaders africains (Nnamdi Azikiwe, Nelson Mandela et Joseph Désiré Mobutu), (2014), Centre d’histoire de Sciences Po.
    • Paul Dietschy, Histoire du football (2010), aux éditions Perrin
    • Paul Dietschy, Paul Kemo-Keimbou, David Claude, Le football et l’Afrique (2008), aux éditions EPA
    • Patrick Clastres et Paul Dietschy, Sport, culture et société en France du 19è siècle à nos jours (2006), aux éditions Hachette Education
    • Paul Dietschy, Yvan Gastaut, Stéphane Mourlane, Histoire politique des coupes du monde de football (2006), aux éditions Vuibert.

    - Michel Naït-Challal, écrivain et ancien journaliste, auteur de Dribbleurs de l’indépendance : l’incroyable histoire de l’équipe du FLN (2008), aux éditions Albin Michel.

    - Annie Gasnier, journaliste et animatrice de «Radio Foot Internationale» sur RFI, auteure de Brésil : le réveil du géant latino-américain (2008), aux éditions du Cygne.

    - Saïo Mokili, ancien joueur de foot, international congolais, vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations 1968 avec «Les léopards» et joueur du FC Dragons (1963-1972).

    À lire également :

    - Javu Rey, Bertrand Galic et Kris, avec Marina Martin Serrano : «Un maillot pour l’Algérie» (2009), bande dessinée aux éditions Aire Libre

    - Deveney, Correia, Bonaccorso : «Une histoire populaire du football», La Découverte Delcourt.

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    48 分
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