« Ce que je pourrais dire à cette femme-là : N’aie pas peur. Laisse-toi aller. Et surtout, va chercher de l’aide. Il y a toujours quelqu’un pour t’écouter. »
Dans ce deuxième épisode, c’est au tour de Louise de prendre la parole. Avec émotion et courage, elle revient sur un long chemin de silence, de douleur et de solitude. Des abus subis dès l’enfance, une séparation marquante, la descente dans l’alcool et les idées noires qui s’infiltrent insidieusement. Avant son arrivée aux Maisons de l’Ancre, Louise a vécu de nombreuses années sans demander d’aide — parce que parler, c’était trop difficile. Parce que le silence, parfois, semble plus sécuritaire que la honte ou l’incrédulité.
Mais aujourd’hui, elle a choisi de briser ce silence. Parce qu’elle sait que d’autres femmes vivent les mêmes souffrances. Parce qu’elle veut leur dire que parler peut sauver une vie.
À travers son récit, on découvre la force tranquille d’une femme qui apprend à se réapproprier sa voix, à faire confiance aux autres et à elle-même. On parle de trauma, de non-dits, de lien de confiance avec les intervenant·es, et de cette transformation intérieure qui devient possible quand quelqu’un tend vraiment l’oreille et nous croit.
Michelle, présente à ses côtés, l’accompagne avec douceur. Ensemble, elles tissent un espace d’écoute où la parole devient soin, où l’amitié devient pilier.