エピソード

  • Jen Cardini, le cœur battant des nuits électroniques européennes
    2025/10/30

    C'est l'une des grandes voix européennes sur la scène électronique. Ses débuts en tant que DJ dans des clubs emblématiques parisiens comme Le Pulp datent d'il y a plus de trente ans. Jen Cardini poursuit sa carrière avec une musique à la croisée de la house et de la techno, teintée d'influences new wave et électronica.

    L'artiste sera en concert ce vendredi 31 octobre au Sucre, à Lyon dans le sud-est de la France.

    La première édition de son festival, "Nightclubbing", axé sur la culture club et l'inclusion, tiendra sa première édition du 24 au 27 septembre 2026 dans différents clubs et lieux situés au cœur du bassin de la Villette, à Paris.

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  • Cinéma: «La femme la plus riche du monde», une irrésistible comédie
    2025/10/29

    L'invité Culture est le réalisateur Thierry Klifa. Son film, La femme la plus riche du monde, propose une satire irrésistible et librement interprétée de l'affaire Liliane Bettencourt. L'héritière de L'Oréal versa des sommes colossales à François-Marie Banier, photographe et artiste, qui fut finalement poursuivi devant la justice par la fille de l'héritière.

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  • François Ozon réussit l'impossible: adapter au cinéma «L'Étranger» d'Albert Camus
    2025/10/28

    La première phrase de ce roman l'a imposé d'emblée comme un classique : « Aujourd'hui, maman est morte. » Vous aurez peut-être reconnu L'Étranger, le premier roman d'Albert Camus publié en 1942. Ce roman, symbole de la littérature de l'absurde, a été traduit en 68 langues. Une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967, mais n'est pas restée dans les annales. Ce mercredi sort au cinéma une version signée François Ozon, avec Benjamin Voisin dans le rôle titre.

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  • Les rêves colorés de la plasticienne nigériane Otobon Nkanga au musée d'Art Moderne de Paris
    2025/10/27

    J'ai rêvé de toi en couleurs, c'est le titre de l'exposition monographique que le Musée d'art moderne de Paris consacre jusqu'au 22 février 2026 à l'artiste plasticienne Otobong Nkanga, née à Kano au Nigeria, et qui réside en Belgique depuis une vingtaine d'années. Otobong Nkanga travaille sur le thème du lien brisé et à recréer entre l'humain et son environnement.

    RFI : Bonjour Otobong Nkanga, vous présentez ici, au Musée d'art moderne de Paris, une monographie rétrospective de votre œuvre. Qu'est-ce que ça vous fait de revisiter ce que vous avez produit au fil des ans ?

    Otobong Nkanga : Cela me fait vraiment plaisir, comme j'ai fait mes études ici en France, à Paris. Et de rentrer dans ce musée pour montrer la sélection de mon travail, c'est réellement quelque chose qui me touche. Je suis à la fois étonnée, émue et fière, car c'est un musée que je venais visiter quand j'étais à Paris. J'allais y regarder des expositions, par exemple de Dominique Gonzalez-Foerster ou Pierre Huyghe. Et à cette époque-là, je regardais ces artistes avec un immense respect, et de constater que je suis moi aussi entrée dans l'un des plus grands musées de France...Oui, c'est incroyable !

    Qu'est-ce que vous avez choisi de montrer aux visiteurs français ou étrangers qui viendront ici  ?

    D'abord des pièces que j'ai réalisées ici à Paris, comme celle qui s'appelle Keyhole. Il y a plusieurs pièces qui datent de ce temps-là, et d'autres plus actuelles, afin de montrer l'étendue des choses. C'est aussi la première fois que je montre des pièces que j'ai faites à l'école. C'est important de pouvoir les montrer, car il y a des jeunes qui créent et travaillent, et ils peuvent ainsi constater que les œuvres tracent une certaine ligne qui va être suivie dans le futur.

    On peut voir beaucoup de choses, on peut voir du tissage, des collages, des céramiques, des installations. Mais au final, quelle est la forme d'expression plastique qui vous correspond le plus ?

    Tout commence avec les dessins, l'installation, les sculptures, les tapisseries, les performances. Tout cela commence vraiment par une esquisse ou un dessin. Et à partir de là, je commence à voir mes idées dans un espace. Et à partir de là, pour moi, il n'y a pas une médium qui me semble plus important qu'une autre. C'est en fonction de l'idée que j'ai, en fonction de la manière que je trouve la meilleure pour exprimer quelque chose.

    Votre travail questionne beaucoup le rapport entre l'humain et la nature… Ces liens que l'on crée, ces liens que l'on détruit, ces liens que l'on aimerait pouvoir recréer. Je pense notamment à toute la partie sur les industries extractives. Est-ce que l'action de l'homme sur la nature est toujours négative ?

    Je ne crois pas que c'est l'action de l'homme qui est négative sur la planète, parce que, nous aussi, nous venons de cette planète, de cette nature-là. Mais ce que je crois en revanche, c'est que la manière de développer et de structurer nos entreprises extractives ne prend pas en compte une partie « dormante ». Je veux dire, le fait de laisser les choses reposer, repousser, se régénérer. Tout ce que l'on fait, c'est de sortir, sortir des choses. On a toujours été extractifs, nous les humains, mais la manière dont nous le faisons aujourd'hui est marquée par le capitalisme. On le fait pour le capital et non pas pour l'humain. C'est pourquoi nous entrons dans des guerres. C'est pourquoi nous entrons dans un système qui n'est pas favorable aux humains, surtout pour les gens qui habitent sur les terres qui possèdent ces ressources minières.

    Exposition I Dreamt of you in Colours, d'Otobong Nkanga au Musée d'art moderne de Paris jusqu'au 22 février 2026.

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  • Dans les coulisses du nouveau spectacle d’Issa Doumbia
    2025/10/26

    Aujourd'hui, notre Invité culture nous vient du stand-up : de ses débuts à Trappes, en banlieue parisienne, jusqu’aux plateaux de cinéma, en passant par une transformation physique marquante et une popularité toujours grandissante, Issa Doumbia raconte son histoire dans un nouveau ciné-spectacle, Monsieur Doumbia, une forme hybride où il mêle confidences intimes, humour et séquences inspirées de sa carrière à l’écran comme à la télévision.

    Après avoir fait salle comble au Grand Rex à Paris, Monsieur Doumbia est actuellement en tournée dans plusieurs villes françaises jusqu’en 2026.

    ► Site internet Issa Doumbia

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  • Saadio raconte son parcours artistique des murs à la toile
    2025/10/23

    ​​« Lien commun », c’est le titre de l’exposition de trois artistes peintres 100% Dakarois : Saadio, Ibou Diagne et Tampidaro. Conçu comme un hommage au quartier de Ouakam où ils travaillent et vivent, les 70 toiles qui sont exposées au musée Théodore Monod jusqu’au 31 octobre racontent le quotidien vibrant de ce quartier – scènes de foules, marchés animés, embouteillages – et ce qui relie les individus qui y vivent. Une exposition curatée par Maraki Germa Bekele. Interview de Saadio, Mamadou Sadio Diallo, de son vrai nom.

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  • daoud impose sa loi avec «ok», l'album qui secoue le jazz traditionnel
    2025/10/22

    Après Good Boy, un premier album remarqué sorti en 2024, le trompettiste franco-marocain daoud sort un nouvel opus intitulé ok. Quatorze titres aux mélodies accrocheuses pour bousculer toujours plus les codes du jazz et secouer les puristes de cette scène qui se prend souvent trop au sérieux. daoud propose un disque de jazz à la production beaucoup plus proche de celle d'un album pop, à l'esthétique organique et captivante.

    RFI : Votre deuxième album ok mélange jazz, house, hip-hop, disco, rock et afrobeat. Comment avez-vous orchestré cette fusion des genres tout en conservant une identité cohérente ?

    daoud : Il y a une base de jazz, qui se trouve dans l'approche et dans l'orchestration. Parce que c'est mon éducation, c'est la musique par laquelle j'ai été sensibilisé au spectacle. C'est par là que je suis monté sur scène. L'improvisation, tous ces éléments forts du jazz font partie de ma manière de faire de la musique et qui feront, je pense, toujours partie de ma manière de faire de la musique. Pour les autres genres, c'est juste la musique que j'écoute. J'écoute beaucoup de hip hop, j'écoute beaucoup de musique électronique, j'écoute beaucoup de folk. J'écoute plein de genres musicaux différents, qui forcément, m'influencent. Ils m'amènent de nouvelles idées et me permettent de me réapproprier un répertoire que je pensais acquis.

    La culture du sample a-t-elle influencé votre manière de composer ?

    Beaucoup. Parce que j'aime les motifs répétés et répétitifs, toute la culture du sample, que ce soit vraiment pur chez J-dilla ou les beatmakers du hip hop. Aujourd'hui, il n'y a quasiment aucune chanson qui sort aujourd'hui sans avoir un sample dedans. Sur cet album, il n'y a pas réellement de sample paradoxalement, mais je compose comme si c'était samplé et donc je me réapproprie un petit peu cette méthode qui est une méthode de post-production ou de beatmaking. Je me l'approprie de manière plus compositionnelle.

    Il y a aussi beaucoup de featurings sur cet album. Était-ce un choix à l'origine, du type « Je veux beaucoup de monde sur l'album » ou est-ce que cela s'est fait comme naturellement ?

    Pour moi, c'était important d'avoir la possibilité de mettre en valeur des personnalités de musiciennes et de musiciens avec lesquels j'ai travaillé par le passé, qui m'inspirent ou qui m'influencent. L'objectif, c'était aussi de mettre en valeur des musiciennes et des musiciens jeunes qui font cette musique, ou qui sont inspirés par cette musique. Je trouvais cela important de montrer un visage optimiste du jazz et du jeune jazz.

    Pouvez-vous développer un petit peu sur votre collaboration avec Mehdi Nassouli ?

    Mehdi, c'est une bête de scène et un génie du guembri. C'est un super chanteur percussionniste qui participe énormément à la visibilité de la culture musicale du Maghreb et Gnawa en particulier. La chance exceptionnelle que j'ai, c'est que Mehdi passe une partie de sa vie dans le Gers, pas très loin de Toulouse où j'habite. Je l'ai contacté, mais vraiment peu de temps avant de rentrer en studio, je lui ai dit : « Mehdi, écoute, je suis désolé, mais j'ai ce morceau et je n'arrive pas à m'enlever de la tête que j'aimerais que tu joues du guembri dessus. Je ne sais pas comment on peut faire cela. » Il se trouvait qu'il était disponible ce jour-là, donc il m'a répondu : « Je viens, il n'y a pas de problème. » Il est venu le mercredi, il est resté deux heures en studio, il nous a fait une prise de guembri qui est une espèce de transe polyrythmique incroyable et qui amène une intensité folle au morceau. Je n'aurais pas pu rêver mieux.

    daoud ok (Le Studio du Renard) 2025

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  • Blandine Lehout, sans filtre
    2025/10/22

    Raconter sans filtre la vie d’une jeune maman ? C’est ce que fait la stand-uppeuse Blandine Lehout dans son nouveau spectacle « La vie de ta mère » : un one-woman show drôle et décomplexé qui cartonne depuis 2024 et poursuit sa tournée, en France, jusqu’à la fin de l’année. Blandine Lehout au micro d’Elisabeth Lequeret.

    « La vie de ta mère », actuellement à L'Européen, à Paris, jusqu'à fin décembre 2025.

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