• À la Une: l’Espagne paralysée…

  • 2025/04/29
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À la Une: l’Espagne paralysée…

  • サマリー

  • « On a crié comme des fous, mais personne ne nous entendait » : Ana María et son mari, relate El Pais à Madrid, sont restés coincés dans l’ascenseur de leur immeuble dans le quartier madrilène de Palomeras Bajas pendant près d’une heure hier. Heureusement, ils ont été entendus. Et ils ont été parmi les premiers à être secourus…Comme eux, des centaines de personnes sont restées bloquées dans des ascenseurs, parfois pendant des heures hier. Conséquence de la plus grande panne d’électricité qu’a connu la péninsule ibérique.« 12 h 33 hier : d’un coup, s’exclame El País, 60 millions de personnes se sont retrouvées sans électricité, sans internet ni téléphone portable pendant plusieurs heures. (…) Il y a eu une “très forte fluctuation sur les flux de puissance“, selon l’explication initiale fournie par Red Eléctrica, qui a provoqué un effondrement de tout le réseau péninsulaire, affectant également le Portugal. Les services ferroviaires ont été perturbés, les feux de circulation éteints, provoquant des embouteillages monstres dans de nombreuses villes, et de nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes. (…) Le courant a commencé à revenir progressivement en début d'après-midi et cette nuit, Red Eléctrica signalait que plus de 90 % l’alimentation avait été rétablie. »Une crise de plus…Commentaire du quotidien madrilène : « la confusion vécue hier par tous les citoyens sans exception et la perturbation de leur vie quotidienne sont sans précédent depuis la pandémie de covid-19 il y a 5 ans. Cette crise énergétique s’ajoute à la succession de crises aiguës de ce siècle, poursuit El Pais. Une bonne partie de la population s’est endormie hier soir en se sentant extrêmement vulnérable face à la perte soudaine et mystérieuse de choses que nous tenons pour acquises dans la vie quotidienne : les téléphones portables, Internet, l’électricité, la possibilité de faire le plein d’essence de notre véhicule. Bref, tout a été mis en suspens durant quelques heures. Cette crise de l’électricité ajoute une dose inquiétante et dérangeante de malaise à l’incertitude radicale de la période actuelle. »Canada : le sursis pour les libéraux de Mark CarneyÀ la Une également, les élections fédérales au Canada…« Sous le leadership de Mark Carney, le Parti libéral du Canada est parvenu à accomplir ce qui paraissait impossible il y a quatre mois à peine, constate Le Devoir à Québec : la population lui a donné un nouveau mandat. » En effet, en décembre, tous les sondages donnaient les conservateurs de Pierre Poilievre en tête… mais c’était « avant que la rhétorique belliqueuse et les menaces d’annexion du Canada ne s’invitent dans le discours du président des États-Unis, Donald Trump », relève le quotidien québécois. Alors « aujourd’hui, poursuit Le Devoir, Mark Carney amorce un marathon sous les yeux d’une population impatiente de retrouver un semblant de stabilité économique et de prévisibilité de la part d’un allié perturbateur. La lassitude qu’inspiraient les libéraux de Justin Trudeau, au terme d’une décennie de pouvoir, pourrait vite revenir dans la conversation nationale si les résultats ne sont pas au rendez-vous. »Syrie : comment réparer le pays ?Enfin à lire dans Libération à Paris ce dossier « comment réparer la Syrie » : « vengeances communautaires, tensions régionales, économie exsangue, […] près de cinq mois après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie tente toujours de surmonter quatorze ans de guerre civile et cinq décennies d’incurie et de corruption […]. Et ce n’est pas facile, pointe Libération. Le nouvel homme fort du pays, le salafiste Ahmed al-Charaa, a d’abord dû montrer qu’il avait réellement rompu avec les groupes djihadistes dont il était issu. Changeant d’allure et même de nom. Pour être accepté des Occidentaux et obtenir ainsi la levée de leurs sanctions, il a dû se montrer un minimum “inclusif“ dans la composition de son gouvernement, y incluant notamment une femme chrétienne, démocrate et féministe ainsi que divers représentants kurde ou alaouite. Cela suffira-t-il pour maintenir l’unité du pays ? Rien n’est sûr, soupire Libération. (…) Des premiers pas ont été faits, mais ils ne sont pas suffisants. Pris en étau entre les Israéliens, au sud, qui profitent de la situation pour grignoter du territoire, et les Turcs au nord qui entendent bien se voir récompenser pour l’aide apportée lors de sa prise de pouvoir, Ahmed al-Charaa n’a pas droit à l’erreur. »
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あらすじ・解説

« On a crié comme des fous, mais personne ne nous entendait » : Ana María et son mari, relate El Pais à Madrid, sont restés coincés dans l’ascenseur de leur immeuble dans le quartier madrilène de Palomeras Bajas pendant près d’une heure hier. Heureusement, ils ont été entendus. Et ils ont été parmi les premiers à être secourus…Comme eux, des centaines de personnes sont restées bloquées dans des ascenseurs, parfois pendant des heures hier. Conséquence de la plus grande panne d’électricité qu’a connu la péninsule ibérique.« 12 h 33 hier : d’un coup, s’exclame El País, 60 millions de personnes se sont retrouvées sans électricité, sans internet ni téléphone portable pendant plusieurs heures. (…) Il y a eu une “très forte fluctuation sur les flux de puissance“, selon l’explication initiale fournie par Red Eléctrica, qui a provoqué un effondrement de tout le réseau péninsulaire, affectant également le Portugal. Les services ferroviaires ont été perturbés, les feux de circulation éteints, provoquant des embouteillages monstres dans de nombreuses villes, et de nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes. (…) Le courant a commencé à revenir progressivement en début d'après-midi et cette nuit, Red Eléctrica signalait que plus de 90 % l’alimentation avait été rétablie. »Une crise de plus…Commentaire du quotidien madrilène : « la confusion vécue hier par tous les citoyens sans exception et la perturbation de leur vie quotidienne sont sans précédent depuis la pandémie de covid-19 il y a 5 ans. Cette crise énergétique s’ajoute à la succession de crises aiguës de ce siècle, poursuit El Pais. Une bonne partie de la population s’est endormie hier soir en se sentant extrêmement vulnérable face à la perte soudaine et mystérieuse de choses que nous tenons pour acquises dans la vie quotidienne : les téléphones portables, Internet, l’électricité, la possibilité de faire le plein d’essence de notre véhicule. Bref, tout a été mis en suspens durant quelques heures. Cette crise de l’électricité ajoute une dose inquiétante et dérangeante de malaise à l’incertitude radicale de la période actuelle. »Canada : le sursis pour les libéraux de Mark CarneyÀ la Une également, les élections fédérales au Canada…« Sous le leadership de Mark Carney, le Parti libéral du Canada est parvenu à accomplir ce qui paraissait impossible il y a quatre mois à peine, constate Le Devoir à Québec : la population lui a donné un nouveau mandat. » En effet, en décembre, tous les sondages donnaient les conservateurs de Pierre Poilievre en tête… mais c’était « avant que la rhétorique belliqueuse et les menaces d’annexion du Canada ne s’invitent dans le discours du président des États-Unis, Donald Trump », relève le quotidien québécois. Alors « aujourd’hui, poursuit Le Devoir, Mark Carney amorce un marathon sous les yeux d’une population impatiente de retrouver un semblant de stabilité économique et de prévisibilité de la part d’un allié perturbateur. La lassitude qu’inspiraient les libéraux de Justin Trudeau, au terme d’une décennie de pouvoir, pourrait vite revenir dans la conversation nationale si les résultats ne sont pas au rendez-vous. »Syrie : comment réparer le pays ?Enfin à lire dans Libération à Paris ce dossier « comment réparer la Syrie » : « vengeances communautaires, tensions régionales, économie exsangue, […] près de cinq mois après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie tente toujours de surmonter quatorze ans de guerre civile et cinq décennies d’incurie et de corruption […]. Et ce n’est pas facile, pointe Libération. Le nouvel homme fort du pays, le salafiste Ahmed al-Charaa, a d’abord dû montrer qu’il avait réellement rompu avec les groupes djihadistes dont il était issu. Changeant d’allure et même de nom. Pour être accepté des Occidentaux et obtenir ainsi la levée de leurs sanctions, il a dû se montrer un minimum “inclusif“ dans la composition de son gouvernement, y incluant notamment une femme chrétienne, démocrate et féministe ainsi que divers représentants kurde ou alaouite. Cela suffira-t-il pour maintenir l’unité du pays ? Rien n’est sûr, soupire Libération. (…) Des premiers pas ont été faits, mais ils ne sont pas suffisants. Pris en étau entre les Israéliens, au sud, qui profitent de la situation pour grignoter du territoire, et les Turcs au nord qui entendent bien se voir récompenser pour l’aide apportée lors de sa prise de pouvoir, Ahmed al-Charaa n’a pas droit à l’erreur. »

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