エピソード

  • Vladimir Poutine est un "meurtrier", déclare l'opposant russe Vladimir Kara-Murza
    2025/12/17

    Dans un entretien accordé à France 24, l'opposant russe Vladimir Kara-Murza, libéré en août 2024 après deux ans et demi de prison, affirme que Vladimir Poutine est "un meurtrier dans le sens direct et littéral de ce terme". Il accuse le président russe d'avoir ordonné les assassinats de deux autres chefs de l'opposition, Boris Nemtsov et Alexeï Navalny.

    Vladimir Kara-Murza dénonce la "politique honteuse de l'apaisement" de l'administration Trump envers le Kremlin. "S'il y a une leçon très claire du XXᵉ siècle, c'est que l'apaisement d'un agresseur ne mène jamais à la paix", affirme-t-il.

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  • Rwanda - RDC : l'accord de Washington est un "piège" tendu par Kagamé, selon Martin Fayulu
    2025/12/11

    Dans un entretien accordé à France 24 depuis Kinshasa, l'opposant congolais Martin Fayulu affirme que l'accord entre Paul Kagamé et Félix Tshisekedi conclu sous l’égide de Donald Trump à Washington le 4 décembre est "un piège" tendu par le président rwandais à son homologue congolais. Il accuse les deux dirigeants d'être "coupables" et appelle à un dialogue national inclusif au Congo, y compris avec Joseph Kabila.

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  • Exclusif : "Nous voulons juger Rajoelina à Madagascar", dit le président Randrianirina
    2025/12/05

    Dans un entretien exclusif à France 24, le colonel Randrianirina, président de la Refondation de Madagascar depuis le coup d'État du 11 octobre, affirme vouloir que l'ex-président Andry Rajoelina, désormais à l’étranger, soit jugé dans son pays. "Notre souhait, c'est de le juger à Madagascar par une justice malgache", déclare-t-il.

    Le 11 octobre, l'unité militaire du colonel Randrianirina a pris le pouvoir, poussant Andry Rajoelina à fuir. Un ex-président qui doit être jugé, selon le colonel : "Nos richesses ont été pillées. Des Malgaches ont été persécutés."

    Michaël Randrianirina évoque "les blessures par balle" comme des crimes potentiels. Sur l'exfiltration d'Andry Rajoelina par la France, qui a suscité la colère de nombreux Malgaches, il reconnaît son indignation, mais il admet que "cela a facilité le redressement de la situation".

    Randrianirina candidat à la présidence ?

    Le nouveau président promet une concertation nationale le 10 décembre, suivie d'un référendum puis d'une élection présidentielle d'ici deux ans. Interrogé sur une éventuelle candidature, il répond : "Je ne pense pas à être candidat en ce moment."

    Abordant les relations franco-malgaches, Michaël Randrianirina confirme avoir échangé avec Emmanuel Macron le 29 novembre dernier. Le président français a annoncé des financements pour l'insécurité alimentaire et une aide budgétaire. "Nous sommes prêts à collaborer avec d'autres pays", déclare-t-il. Sur les îles Eparses, dont les deux pays revendiquent la souveraineté, il reste évasif : "Vous aurez des nouvelles après la concertation nationale."

    Enfin, interrogé sur la Russie, il affirme : "Nous sommes ouverts à tout type de collaboration", mais il précise ne pas avoir prévu pour le moment de rencontrer le président russe Vladimir Poutine.

    Texte par Sophian Aubin

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  • "Nous sommes prêts à négocier" sur le nucléaire avec Trump, dit le chef de la diplomatie iranienne
    2025/11/26

    Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi affirme que l'Iran est "toujours prêt à négocier" sur le nucléaire avec les États-Unis, mais il déplore l'absence de "désir réel de négociation" du côté américain. Il annonce que l'échange des prisonniers français Cécile Kohler et Jacques Paris devrait avoir lieu "au cours des deux prochains mois". Sur Israël, il assure que "l'Iran est sorti victorieux" de la guerre de juin.

    Interrogé sur le sort des prisonniers français Cécile Kohler et Jacques Paris, condamnés pour espionnage, récemment sortis de prison, mais encore retenus en Iran, Abbas Araghchi confirme qu'un accord d'échange a été négocié avec la France. "J'espère et je pense qu'au cours des deux prochains mois, en fonction des processus judiciaires, l'échange se fera", déclare-t-il. Il précise que du côté iranien, "tout est prêt" et que Téhéran attend désormais "que le processus judiciaire s'achève en France". L'échange concernerait la citoyenne iranienne Mahdieh Esfandiari, arrêtée en France pour apologie du terrorisme et dont le procès est prévu mi-janvier.

    "L'Iran victorieux" de la guerre avec Israël

    Sur le dossier nucléaire, le ministre affirme : "Nous sommes toujours prêts pour négocier. On a toujours été prêts à négocier." Mais "du côté américain, le processus pour une négociation qui soit réelle, qui soit équitable, n'existe tout simplement pas", déplore-t-il. Selon lui, les États-Unis veulent "dicter quelque chose à chaque fois", plutôt que de mener de "véritables négociations".

    Sur le rôle de l'Arabie Saoudite comme intermédiaire entre Washington et Téhéran, alors que les relations entre Riyad et Téhéran ont longtemps été houleuses, Abbas Araghchi déclare : "Nous avons une confiance totale en l'Arabie Saoudite".

    Abbas Araghchi assure qu'il n'a eu "aucun contact ni aucun échange" récent avec l'envoyé spécial américain Steve Witkoff ou le secrétaire d'État Marco Rubio, expliquant que l'Iran attend "que les Américains soient prêts pour une vraie négociation".

    Le ministre assure en outre que "l'Iran est sorti victorieux" de la guerre avec Israël et des bombardements américains, en juin dernier. L'État hébreu entend-t-il frapper à nouveau des sites nucléaires iraniens ? "Si vous avez déjà fait quelque chose et que ça a été un échec, la logique voudrait que vous ne le fassiez pas", répond Abbas Araghchi.

    Texte par Sophian Aubin

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    17 分
  • Centrafrique : "Touadéra a l'intention d'être président à vie", selon l'opposant A.-G. Dologuélé
    2025/11/19

    Dans un entretien accordé à France 24, Anicet-Georges Dologuélé, candidat à l'élection présidentielle centrafricaine du 28 décembre, affirme que le président sortant Faustin-Archange Touadéra "a l'intention d'être président à vie". "Tout est fait" pour que le scrutin ne soit "pas transparent", regrette aussi notre invité. Il se dit toutefois "favori" et regrette le boycott de la principale plateforme d'opposition : "Pour faire partir Touadéra, il faut le sortir par les urnes."

    "Il y a vraiment de la dictature" en Centrafrique, et "les populations le vivent au quotidien", estime Anicet-Georges Dologuélé, candidat à l'élection présidentielle centrafricaine et ancien Premier ministre (1999-2001). "Pour le moment, tout est fait" pour que le scrutin électoral du 28 décembre ne "soit pas transparent", mais "nous ferons en sorte que ça le soit", promet-il sur France 24.

    Depuis 2023, une réforme constitutionnelle permet au président de briguer autant de mandats qu'il le souhaite. Et pour notre invité, le chef de l'État Faustin-Archange Touadéra "ne cache pas son jeu : "Il a effectivement l'intention d'être président à vie."

    À voir aussiPrésidentielle en Centrafrique : le président Touadéra a "confiance" en sa victoire

    "Sortir Touadéra par les urnes"

    La constitution de 2023 exclut de la course présidentielle tout candidat binational. Ainsi, Anicet-Georges Dologuélé n'a pu se présenter qu'en renonçant à sa nationalité française. Toujours selon la nouvelle constitution, ne sont éligibles que les candidats dits "Centrafricains d'origine". Un débat dans lequel Anicet-Georges Dologuélé dit "ne pas avoir voulu entrer". Mais "si j'avais voulu m'en occuper", le président Touadéra "aurait eu lui-même des problèmes pour prouver ses origines" centrafricaines, relève-t-il.

    "Si Touadéra était favori, il n'aurait pas multiplié tous ces obstacles pour m'empêcher d'être candidat. Il a montré aux yeux du monde que le favori, c'était moi", assure-t-il aussi.

    Toutefois, la principale plateforme de l'opposition, le Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), boycotte le scrutin, et a même exclu Anicet-Georges Dologuélé. "Je le regrette, parce que je pense sincèrement que pour faire partir Touadéra, il faut le sortir par les urnes", conclut le candidat. Une reconduction du président actuel serait, selon lui, "la poursuite de la descente aux enfers".

    Texte par Sophian Aubin

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    11 分
  • Chute de Bamako ? "Dans le désordre, tout peut arriver", dit l'ex-ministre Tiéman Hubert Coulibaly
    2025/11/12

    Dans un entretien accordé à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien chef de la diplomatie malienne, alerte sur la situation sécuritaire au Mali. Alors que le JNIM multiplie les blocus et que plusieurs pays occidentaux appellent leurs ressortissants à quitter le territoire, il estime que "dans le désordre, tout peut arriver". Il appelle la junte à dialoguer avec Iyad Ag Ghali et à "arrêter cette aventure avec ces mercenaires russes".

    Depuis le mois de septembre, les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM) – affilié à Al-Qaïda et dirigé par Iyad Ag Ghali – mènent une stratégie d'étranglement de l'économie du Mali, en imposant des blocus sur plusieurs localités et sur les convois de carburant. Bamako peut-il tomber aux mains des djihadistes ? "Une pression va continuer de s'exercer et cela pourrait conduire à un désordre général et dans le désordre, tout peut arriver", prévient Tiéman Hubert Coulibaly, ex-ministre malien des Affaires étrangères et de la Défense, exilé en Côte d'Ivoire depuis le coup d'État de 2020.

    "Iyad Ag Ghali a sa place au Mali"

    L'exécution de Mariam Cissé, jeune influenceuse fusillée par le JNIM, est "symptomatique d'une situation sécuritaire passée hors contrôle." Les Maliens sont "pris entre deux feux, celui des groupes armés terroristes, et puis d'autres qui sont pris sous le feu de la junte militaire", affirme-t-il. Sur le dialogue avec les groupes armés, l'ancien ministre déclare : "Iyad Ag Ghali est un Malien, donc il a le droit à l'expression, comme tous les autres Maliens. Iyad Ag Ghali a sa place dans le Mali." Tiéman Hubert Coulibaly appelle le général Goïta à "ouvrir les voies du dialogue" avec les acteurs maliens, tout en excluant "tout groupe dirigé ou animé par des étrangers".

    Face au péril djihadiste, la junte malienne s'est rapprochée de la Russie et de sa société de sécurité privée Wagner, remplacée par Afrika Corps, après avoir tourné le dos à l'ex-puissance coloniale, Paris.

    Tiéman Hubert Coulibaly exhorte Bamako à "arrêter cette aventure avec ces mercenaires russes" qui "ont fait plus de mal au Mali qu'autre chose." Car pour l’ancien ministre, "les mercenaires étrangers, au lieu d'aider à stabiliser le Mali, ont aggravé les violences",

    Texte par Sophian Aubin

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    13 分
  • Présidentielle en Centrafrique : le président Touadéra a "confiance" en sa victoire
    2025/11/03

    Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra affirme avoir "confiance" en sa victoire à l'élection présidentielle du 28 décembre. Il estime que l'opposition boycottant le scrutin "n'est pas constructive". Il assure également que "les choses se passent très bien" avec Paris.

    À l'approche du scrutin prévu le 28 décembre prochain en République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra déclare : "J'ai confiance", concernant sa réélection. Il salue les avancées du désarmement : "Onze des quatorze groupes" armés "ont accepté le désarmement", précise-t-il, ajoutant que des discussions sont en cours avec les derniers groupes, notamment le MPC d'Al-Khatib qui "est prêt à reprendre les discussions".

    Sur l'opposition qui boycotte le scrutin, le président affirme que "cette opposition n'est pas une opposition constructive" et "n'est pas suivie par la population".

    "Je ne suis l'otage de personne"

    Dans le Cameroun voisin, Paul Biya, 92 ans, exerce le pouvoir depuis 42 ans. En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara vient d'être réélu pour un quatrième mandat.

    Faustin-Archange Touadéra concourt-il à la fonction suprême une dernière fois, ou compte-t-il – lui aussi – multiplier les mandats ? "Le prochain mandat, c'est dans sept ans. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans sept ans", répond le président centrafricain, sans formellement exclure cette éventualité.

    Faustin-Archange Touadéra refuse en outre de s'exprimer sur les négociations avec la Russie concernant un éventuel accord avec Afrika Korps, l'entité qui a remplacé le groupe Wagner. "Ce n'est pas sur votre plateau que je vais m'étaler sur ces questions", déclare-t-il, invoquant la "courtoisie" vis-à-vis de Moscou.

    Abordant les relations avec la France, il assure que "les choses se passent très bien" depuis la reprise du partenariat en avril 2024. "Nous avons mis en place une feuille de route", explique-t-il, concluant : "Je ne suis l'otage de personne."

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  • Force anti-gangs en Haïti : "un pas dans la bonne direction", selon l'ex-Premier ministre C. Joseph
    2025/10/29

    Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre d'Haïti Claude Joseph "salue un pas dans la bonne direction". Le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'avaliser le déploiement sur l'île d'une force internationale dédiée à la lutte contre les gangs. Il dresse aussi le "constat d'échec sans appel" de l'actuel conseil présidentiel de transition.

    Claude Joseph appelle à un "exécutif bicéphale" avec un président et un Premier ministre issus d'un consensus.

    L'ancien Premier ministre réagit également à l'annulation de son inculpation dans l'assassinat du président Jovenel Moïse : "Ce n'est pas seulement une victoire personnelle. C'est une victoire pour la justice haïtienne", déclare-t-il.

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