• En tête-à-tête

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En tête-à-tête

著者: FRANCE 24
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  • Des entretiens en tête-à-tête sans concessions avec des dirigeants, des personnalités, des voix alternatives. Découvrez les figures du monde culturel, de la politique, des activistes, des PDG. Ce sont celles et ceux qui façonnent notre monde. Le vendredi à 18 h 15 avec Marc Perelman.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Des entretiens en tête-à-tête sans concessions avec des dirigeants, des personnalités, des voix alternatives. Découvrez les figures du monde culturel, de la politique, des activistes, des PDG. Ce sont celles et ceux qui façonnent notre monde. Le vendredi à 18 h 15 avec Marc Perelman.

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エピソード
  • "Nous espérons que la paix sera enfin retrouvée" en RD Congo, dit le président du Burundi
    2025/04/30

    Dans un entretien exclusif avec France 24, le président du Burundi, Évariste Ndayishimiye, salue les efforts diplomatiques du Qatar et des États-Unis pour mettre fin à la guerre en RD Congo. Il exprime toutefois ses inquiétudes face à une possible attaque rwandaise contre son pays et déclare ne plus faire confiance à son homologue rwandais Paul Kagame. Évariste Ndayishimiye confirme par ailleurs le maintien de ses troupes sur le sol congolais.

    Le président burundais affirme disposer "d'indices" selon lesquels le Rwanda préparerait une attaque contre le Burundi. Évariste Ndayishimiye accuse Kigali de soutenir les instigateurs de la tentative de putsch qui avait été entreprise au Burundi en 2015 : le groupe rebelle RED-Tabara, qui est selon lui actif au Rwanda. Il affirme également que Kigali veut instrumentaliser le groupe, comme cela a été fait, selon lui, avec le M23 en RD Congo. "Le Burundi reste aux aguets", déclare-t-il.

    Concernant ses relations avec Paul Kagame, Évariste Ndayishimiye explique que "la confiance vient des actes" : selon lui, le président rwandais a promis à plusieurs reprises de livrer les putschistes à la justice burundaise, sans jamais passer à l’acte. Il affirme que ces promesses ont été suivies, au contraire, "de préparations d’actes terroristes".

    Interrogé sur la présence de quelque 10 000 soldats burundais en RD Congo, le président rappelle qu’ils avaient été déployés à la demande de Kinshasa dans le cadre d’un accord bilatéral. Et insiste : "Nous ne sommes pas en RD Congo en tant que partie au conflit." Évariste Ndayishimiye précise également que les effectifs burundais en RD Congo n'ont pas été diminués.

    Texte par Sophian Aubin

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    12 分
  • Achille Mbembe : "L'Afrique est gouvernée par des vieillards qui peinent à rester éveillés"
    2025/04/16
    L'historien et philosophe Achille Mbembe a accordé un entretien à France 24, dans lequel il porte un regard contrasté sur l'état de la démocratie sur le continent africain, entre coups d’État, présidents qui s'éternisent au pouvoir et alternances démocratiques. Achille Mbembe appelle à la fin du franc CFA et des bases militaires françaises en Afrique, exhortant à "passer à autre chose", aussi vite que possible. Pour l'intellectuel camerounais, la Françafrique est "objectivement terminée". Sur le plan démocratique, "l'Afrique centrale est dans un état bien plus difficile que ne l'est l'Afrique de l'Ouest", analyse Achille Mbembe, directeur général de la Fondation de l'innovation pour la démocratie, sur France 24. Il regrette un "fort recul de l'espace démocratique", "et des dizaines d'activistes, de journalistes et de dissidents emprisonnés", dans les pays soumis à des régimes militaires, comme la Guinée Conakry. Ce pays connaît une importante répression des droits humains depuis la prise de pouvoir par les militaires en septembre 2021. Des juntes se sont également emparées du pouvoir au Mali (août 2020), au Burkina Faso (janvier 2022), ainsi qu'au Niger (juillet 2023). À voir aussiCôte d'Ivoire : Tidjane Thiam veut "éviter" que son pays "n'aille à une catastrophe"En Côte d'Ivoire, des élections présidentielles sont attendues au mois d'octobre. Mais le doute subsiste autour de la candidature du président Alassane Ouattara, 83 ans, au pouvoir depuis 2011."La limitation des mandats est une condition de la régénération du champ politique en Côte d'Ivoire comme dans d'autres pays", estime Achille Mbembe. Dans son pays, le Cameroun, Paul Biya est président depuis 41 ans. Ce nonagénaire sera – selon la plupart des observateurs – à nouveau candidat au scrutin présidentiel prévu cette année. "Il n'est pas normal que le continent (africain), peuplé en majorité de jeunes et de femmes, soit gouverné par des vieillards, dont beaucoup peinent d'ailleurs aujourd'hui à rester éveillés", constate Achille Mbembe. La Françafrique est "objectivement terminée"En 2021, l'intellectuel camerounais a été choisi par le président français Emmanuel Macron pour "régénérer" la relation entre la France et l'Afrique, et élaborer une vaste consultation sur les relations franco-africaines. "Le président Macron est allé au bout de son concept et il nous appartient maintenant, à nous, sociétés civiles africaines et françaises, de prendre le relais", commente Achille Mbembe.Des "tas de domaines restent à creuser", souligne-t-il. Présente désormais uniquement au Gabon ainsi qu'à Djibouti, l'armée française a été progressivement poussée vers la sortie dans l'ensemble du continent. Les bases militaires françaises, tout comme le franc CFA, constituent selon lui des "irritants qui, au fond, ne servent personne – ni la France, ni la plupart des sociétés africaines". Pour l’intellectuel camerounais, la Françafrique est "objectivement terminée" et appartient désormais au passé.Aujourd'hui, la France et une partie du continent africain doivent s'unir autour des "forces neuves", pour "inventer autre chose". Une "aventure intellectuelle", conclut Achille Mbembe. Texte par Sophian Aubin
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    12 分
  • Joseph Kabila "a choisi de soutenir ceux qui ont pris les armes" en RDC, dit Paul Nsapu Mukulu
    2025/04/10

    Invité de France 24, Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l'Homme de RDC s'est notamment alarmé des violences dans l'est du pays, commises par toutes les parties au conflit, selon l'ONU. Le M23, milice soutenue par le Rwanda, et l'Alliance fleuve Congo (AFC), coalition rebelle, sont les principaux coupables, pour Paul Nsapu Mukulu, qui accuse aussi l'ancien président Joseph Kabila d'avoir "apparemment choisi de soutenir ceux qui ont pris les armes".

    En tête-à-têteRD Congo : "On ne saura pas avoir la paix" sans le M23, dit Mgr Donatien Nshole

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    12 分

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