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Présidentielle en Centrafrique : le président Touadéra a "confiance" en sa victoire

Présidentielle en Centrafrique : le président Touadéra a "confiance" en sa victoire

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Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra affirme avoir "confiance" en sa victoire à l'élection présidentielle du 28 décembre. Il estime que l'opposition boycottant le scrutin "n'est pas constructive". Il assure également que "les choses se passent très bien" avec Paris.

À l'approche du scrutin prévu le 28 décembre prochain en République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra déclare : "J'ai confiance", concernant sa réélection. Il salue les avancées du désarmement : "Onze des quatorze groupes" armés "ont accepté le désarmement", précise-t-il, ajoutant que des discussions sont en cours avec les derniers groupes, notamment le MPC d'Al-Khatib qui "est prêt à reprendre les discussions".

Sur l'opposition qui boycotte le scrutin, le président affirme que "cette opposition n'est pas une opposition constructive" et "n'est pas suivie par la population".

"Je ne suis l'otage de personne"

Dans le Cameroun voisin, Paul Biya, 92 ans, exerce le pouvoir depuis 42 ans. En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara vient d'être réélu pour un quatrième mandat.

Faustin-Archange Touadéra concourt-il à la fonction suprême une dernière fois, ou compte-t-il – lui aussi – multiplier les mandats ? "Le prochain mandat, c'est dans sept ans. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans sept ans", répond le président centrafricain, sans formellement exclure cette éventualité.

Faustin-Archange Touadéra refuse en outre de s'exprimer sur les négociations avec la Russie concernant un éventuel accord avec Afrika Korps, l'entité qui a remplacé le groupe Wagner. "Ce n'est pas sur votre plateau que je vais m'étaler sur ces questions", déclare-t-il, invoquant la "courtoisie" vis-à-vis de Moscou.

Abordant les relations avec la France, il assure que "les choses se passent très bien" depuis la reprise du partenariat en avril 2024. "Nous avons mis en place une feuille de route", explique-t-il, concluant : "Je ne suis l'otage de personne."

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