J'ai toujours eu beaucoup d'estime pour les personnes qui s'intéressent à ce qu'elles font. C'est le cas des frères Debroucker. Et ça tombe bien, car le sport qui les passionne est le même chez moi : l'athlétisme. Pendant un footing de récupération, après les 10 kilomètres de Chadrac (dans le 43) qu'ils ont abordés l'un et l'autre comme une course de préparation pour les championnats de France de 5 km sur route à Fréjus, ils m'ont détaillé la recette de la réussite familiale, et m'ont donné leurs objectifs à court et moyen terme. Loin de l'image négative qu'on peut se faire de la jeunesse, Yoann et Gaël ont les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Récup avec les frères Debroucker, bonne écoute.

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Courir est un effort physique qui nécessite chez beaucoup, une certaine maturité afin de trouver du plaisir dans la souffrance. Aimer gagner n'est pas suffisant pour s'investir pleinement dans un sport individuel. Car la plupart du temps, on ne gagne pas, on perd. C'est pour cela qu'à 12 ans, Karim Smadi a renoncé à intégrer la section sportive athlétisme de Font-Romeu. Rejoindre un sport étude signifiait quitter sa Haute-Loire natale, s'éloigner de ses copains, et arrêter le foot. Impensable à l'époque. Mais l'athlétisme, il y reviendra naturellement pendant la période covid par le biais du trail et de défis personnels qu'il montait de toutes pièces. Depuis, Ka Smad a gagné quelques courses, et a obtenu plusieurs milliers de followers sur Instagram, qui lui ont donné accès à des ultras et des courses sur route, lors desquelles il apprécie chasser les chronos, comme son 1h12:28 au semi du Run In Lyon dernier. Animé par le défi et le dépassement de soi, il n'épingle pas les dossards pour grossir son following. Karim Smadi : courir pour et contre soi-même, bonne écoute.

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A 24 ans, l'éclosion au plus haut niveau de l'enfant prodige du demi-fond clermontois ne cesse de se conjuguer au futur. Les différents entraineurs qui se sont succédés, se sont cassé les dents et n'ont pas pu concrétiser les espoirs placés en lui, faute de sérieux, et de force mentale du principal intéressé. Mais est-ce problématique après tout ? Les promesses n'engagent-elles pas uniquement ceux qui les croient ? Au fond, l'athlétisme n'est que du sport. Les chronos donnent de la valeur à la performance, pas à l'Homme. Les titres donnent de la valeur à l'athlète, pas à l'Homme. Alors est-ce que Jules aurait pu faire mieux ? Oui, sans aucun doute ! Aurait-il dû faire mieux ? Nous ne sommes personne pour le dire. Discussion avec Jules Caruana, le Ben Arfa du demi-fond. Bonne écoute.

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