On entend parler dans les médias de l’émergence des nouveaux pères : « Depuis les années 80, une nouvelle génération de pères émerge : ils veulent s'impliquer dans les tâches ménagères et familiales de manière plus égalitaire, aider à l'allaitement, aux devoirs et changer les couches. » (TF1, 2024). Qu’en est-il réellement ? C’est la question à laquelle nous allons répondre aujourd’hui avec notre interlocuteur. Dans cet épisode, nous chercherons à comprendre si les familles hétérosexuelles sont aujourd’hui plus égalitaires. Qui sont ces nouveaux pères ? Quels fonctionnements sont en places ? A-t-on atteint un modèle égalitaire ?

Pour répondre à ces questions, j'échange avec Guillaume Daudin. il est journaliste justice à l’AFP, spécialiste des enquêtes judiciaires parisiennes.

Guillaume est auteur de deux livres :

- Les Contraceptés - Enquête sur le dernier tabou, co-écrit avec Stéphane Jourdain et publié aux éditions Steinkis en 2021

- L’arnaque des nouveaux pères, co-écrit avec Stéphane Jourdain, publié aux éditions Glénat en 2024. Dessin Antoine Grimée.

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En France, les hommes représentent 84% des auteurs d’accidents de la route mortels, 90% des personnes condamnées par la justice, 86% des mis en cause pour meurtre et 97% des auteurs de violences sexuelles. Comme étudié lors de l’épisode avec l’historienne Lucile Peytavin, cette violence des hommes est une conséquence sociale de l’éducation genré des enfants, et notamment de l’éducation à la virilité des hommes.

Dans cet épisode, nous chercherons à comprendre si les crimes sont genrés. Quels crimes commettent les femmes ? Et les hommes ? Pourquoi ?

Pour cela, nous échangeons avec Elsa Vigoureux, reporter au Nouvel Observateur, où elle couvre les affaires criminelles. Elsa est autrice, et a notamment écrit le livre « Le Journal de Frank Berton », publié en 2019 aux éditions Flammarion-Stock.

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80 % des femmes de ménage en France sont issues de l’immigration et une grande partie d’entre elles travaille dans des conditions précaires, avec des horaires décalés et des rémunérations bien en dessous de la moyenne. Ces femmes, souvent invisibilisées, nettoient nos espaces, prennent soin de nos aînés, et effectuent des tâches indispensables à notre société, tout en étant rarement valorisées ou écoutées. Elles travaillent dans des emplois essentiels mais sous-valorisés, où leur quotidien reflète une double oppression, à la croisée du genre et de leur couleur de peau et/ou origine.

Pendant des décennies, les féministes occidentales ont revendiqué leur rôle de guides et de sauveuses pour les femmes du Sud, imposant leurs propres visions de l’égalité sans toujours écouter celles qu’elles prétendent défendre. Mais cette posture, souvent empreinte de paternalisme, n’est-elle pas une nouvelle forme de colonialisme ? Comment peut-on prétendre lutter pour l’émancipation tout en perpétuant les logiques de domination ? Aujourd’hui, nous explorons ces contradictions et donnons la parole à des voix qui dénoncent et déconstruisent ce féminisme hégémonique pour imaginer des luttes véritablement inclusives et solidaires.

Dans cet épisode, nous cherchons à comprendre ce qu’est le féminisme décolonial, ce qu’il tend à mettre en avant et comment nous pouvons être des alliées pour toutes les femmes et lutter contre le féminisme civilisationnel.

Pour cela, nous échangeons avec Françoise Vergès : autrice, militante, curatrice indépendante. Françoise Verges est une historienne et politologue féministe, antiraciste et décoloniale., membre émérite de Sarah Parker Remond Center for the Study of Race and Racialization, UCL Londres. Françoise Vergès est aussi l’autrice du livre Un féminisme décolonial, publié en 2019 aux éditions La Fabrique.

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En Europe, entre le XVIe et le XVIIIe siècle, des milliers de femmes et, plus rarement, d'hommes ont été jugés pour sorcellerie. De façon quasi systématique, ces procès aboutissaient à une condamnation à mort. Les historiens parlent de 200 000 procès en sorcellerie et de 50 000 à 100 000 femmes brûlées. Ces chiffres seraient potentiellement fortement minimisés, certains historien.ne.s et militant.e.s parlent de plus de 1 million de femmes tuées.

Alors, qu’en est-il ? Qui étaient ces femmes ? Pourquoi ont-elles été tuées ?

Dans cet épisode, nous allons revenir sur ce qu’est une sorcière et la façon dont un mythe s’est créé afin d’exterminer les femmes. Afin de mieux comprendre ces femmes, notre interlocutrice du jour va nous parler de l’histoire d’une ou deux sorcières (parmi tant d’autres) : des anonymes, des femmes qui ont eu comme malheur d’être née femme. Nous reviendrons aussi sur les conséquences que l’histoire de ces femmes ont sur les injonctions à la maternité encore présentes aujourd’hui.

Pour répondre à ces questions, j'échange avec Amande. Amande est peintresse et conteuse. De son univers onirique, Amande célèbre et raconte les femmes. Au travers de ses nombreuses créations, elle se plais à être une gardienne d’histoires à transmettre et une semeuse de graines enchantées et militantes. Elle peint et raconte l’histoire de sorcière notamment. Amande est aussi professeuse et conférencière d’Histoire de l’art.

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Dans Gossip Girl, Chuck Bass essaye de violer deux femmes, dans Twilight, Edward Cullen épie Bella Swann dans sa chambre lorsqu’elle dort : dans ces deux films pourtant, mes copines et moi étions toutes amoureuses de ces deux protagonistes que nous trouvions… sexy. Comment peut-on accepter ces comportements déviants et même pire, les trouver attirants ?

Comment nos imaginaires sont-ils influencés par la pop culture ? Quelles sont les conséquences de cette influence sur les comportements entre les hommes et les femmes ? Comment agir ? Dans cet épisode, nous chercherons à comprendre comment la pop culture influence nos comportements, et notamment nos interactions au sein des relations hétérosexuelles.

Pour répondre à ces questions, j'échange avec Chloé Thibaud.

Chloé Thibaud est journaliste indépendante (autrice de la Newsletter La Pause Simone) et autrice du livre Désirer la violence, publié aux éditions Les Insolentes en 2024.

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Dans cet épisode, nous chercherons à comprendre quelles sont les dérives de la paternité telle que nous la rencontrons aujourd’hui et quels sont les modèles alternatifs qui s’offrent à nous.

Nous répondrons aux questions suivantes :

• Comment la parentalité est-elle construite ?
• Quelles différences y a-t-il entre la maternité et la paternité ?
• Quels modèles alternatifs sont possibles ?

Pour répondre à ces questions, j'échange avec Cédric Rostein.

Cédric Rostein est père de deux enfant, auteur de « Tu vas être papa » et « Papa Sapiens ». Il est également l’animateur du podcast « Papatriarcat ». Papatriarcat c’est le podcast de parentalité engagée pour les droits de l’enfant et contre le système patriarcal. Dans différents formats d’épisodes, Cédric Rostein essaye de donner des ressources au travers d’expertises, d’astuces et d’expériences pour réfléchir nos parentalités et proposer une société plus équitable, solidaire et adelphes à nos enfants.

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La fondation des femmes a publié un rapport « le coût d’être mère » où elle indique : « La maternité est une expérience valorisée par la société et la natalité un indicateur de dynamisme économique de l’État, cependant, les femmes en paient souvent seules un coût physique, psychologique, temporel, professionnel et économique. » Ce rapport revient notamment sur les conséquences de la maternité sur les femmes, pendant la grossesse mais aussi lors du reste de la vie d’une mère avec des inégalités qui s’ancrent dès la naissance de l’enfant. Nous reviendrons dans cet épisode sur les conséquences de la maternité.

Aujourd’hui, nous voulons comprendre comment s’est construit la maternité telle que nous la connaissons aujourd’hui, quels poids pèsent sur les femmes et les conséquences de cette maternité sur ces dernières.

Pour cela, nous allons échanger avec Fiona Schmidt, journaliste et essayiste féministe. Fiona est aussi l’autrice du compte Instagram @bordel.de.meres. Elle a publié plusieurs livres :

· Vieille peau, publié en 2024 aux éditions Harpercollins

· Comment ne pas devenir une marâtre ? publié en 2021 aux éditions Hachette Pratique

· Lachez-nous l’utérus, publié en 2019 aux éditions Hachette Pratique

C’est ce dernier ouvrage qui va nous intéresser aujourd’hui. En effet, ce livre revient sur les injonctions à la maternité, et les conséquences pour les femmes.

Merci d'être de plus en plus nombreux.ses à écouter A tous les niveaux 💜 Bonne écoute !

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Love

Marine

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SEXISME ET VIOLENCES FAITES AUX FEMMES DANS LE MONDE DU TRAVAIL

Près d’un actif sur deux a déjà été exposé à un agissement à connotations sexistes et/ou sexuelles au cours des 12 derniers mois, d’après une récente étude de l’observatoire Ekilibre/Opinionway. Elles prennent principalement la forme de « blagues » à connotation sexuelle (cité par 34% des sondés), de « blagues » se référant au sexe ou au genre d’une personne (28%) ou de remarques appuyées concernant le physique ou la tenue du salarié ou de la salariée (16%). 27% de salariés se disent insatisfaits de l’action de leur entreprise au sujet des violences sexistes et sexuelles au travail.

Dans cet épisode, nous chercherons à comprendre comment les hommes peuvent agir afin de lutter contre les violences faites aux femmes, notamment dans le cadre professionnel. Pour cela, nous allons échanger avec Mathieu Launay. Mathieu est technicien dans une entreprise industrielle. Il est à l’initiative du mouvement #metooindustrie après avoir rapporté à sa hiérarchie les violences sexistes dont il était témoin dans son entreprise.

Mathieu nous partage son experience.

#sexisme #metoo #metooindustrie #agir #atouslesniveaux #politique

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