• À la Une: quel plan de paix pour l’Ukraine?

  • 2025/04/24
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À la Une: quel plan de paix pour l’Ukraine?

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  • Comment mettre un terme à cette guerre meurtrière qui dure depuis plus de trois ans ? Pour l’instant, c’est l’impasse… Avec des canaux diplomatiques bien distincts qui n’aboutissent à rien et des positions bien tranchées qui semblent irréconciliables.Sur le plan diplomatique, d’un côté, pointe Le Monde à Paris, les discussions hier à Londres « entre Ukrainiens, Européens et Américains. Mais sans les deux principaux émissaires de Donald Trump. Et sans ministres européens des Affaires étrangères. »Et de l’autre, « Donald Trump qui continue de pousser pour obtenir une issue rapide au conflit. Dimanche dernier, il a dit espérer un accord “dans la semaine“. En manque de résultats spectaculaires, il aurait toujours en vue un sommet avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, à Riyad ». Sommet qui pourrait avoir lieu à la mi-mai.La Crimée : principal point de désaccord…En attendant, c’est toujours le dialogue de sourds… « Sur la table ? (côté américain), pointe Le Temps à Genève : la reconnaissance de l’annexion russe de la Crimée, l’abandon des ambitions ukrainiennes de rejoindre l'Otan ou encore la définition d’un territoire “neutre“ autour de la centrale nucléaire de Zaporijia qui passerait en mains américaines ». Pour sa part, le Financial Times à Londres, croit savoir que « Vladimir Poutine aurait proposé aux États-Unis d’arrêter son invasion de l’Ukraine et de geler la ligne de front actuelle. Cela supposerait, pour la Russie, renoncer à sa revendication de prendre le contrôle de la totalité des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de vastes secteurs. Le président russe serait prêt à cette concession si les États-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan ».Non, répond Volodymyr Zelensky, pas question de reconnaître l’annexion russe de la Crimée.Non, s’exclament également les Européens… « Dans ce cas de figure, explique l’Estonienne Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, citée par Le Temps, la Russie obtiendrait clairement ce qu’elle veut. L’Union européenne ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, affirme-t-elle encore. La Crimée, c’est l’Ukraine ».Une « imposture »Die Welt à Berlin s’insurge… « Le “plan de paix“ de Trump est une imposture, s’exclame le quotidien allemand. Parce que cela créerait un précédent et encouragerait de nouvelles guerres impérialistes de la part de Moscou. Car en reconnaissant la Crimée comme russe, les Américains prendraient acte de la modification violente des frontières sur le continent européen. Selon cette logique, poursuit Die Welt, les Russes n’auraient qu’à occuper de plus en plus de régions d’Europe de l’est pour obtenir progressivement une reconnaissance internationale pour leurs conquêtes illégales. Il ne s’agit donc pas d’une solution de paix durable, comme le prétend l’administration Trump, mais plutôt d’une incitation pour Moscou à poursuivre sa politique expansionniste colonialiste ».« Contraire au droit international… »Le Guardian à Londres est sur la même ligne mais en termes plus feutrés : « la décision de Washington de reconnaître la Crimée comme russe marquerait un tournant dans la politique américaine d’après-guerre, la Maison Blanche approuvant de fait une tentative russe de redessiner par la force les frontières de l’Europe. »Dans le Kiyv Post, quotidien ukrainien, Maksym Vishchyk, professeur de droit à l’Université de Kiev résume la position de son pays : « le droit international est clair, dit-il : les concessions territoriales faites sous agression sont non seulement illégitimes, mais nulles. Tout accord valable ne doit intervenir qu’après que l’Ukraine ne soit plus soumise à aucune forme de menace limitant sa capacité à choisir librement. (…) Nous ne pourrons nous en sortir que lorsque l’Ukraine pourra exprimer une volonté sincère et libre, et pour cela, l’attaque (russe) doit cesser ».Hier, colère de Trump… « Le président américain accuse Volodymyr Zelensky de nuire aux négociations en refusant d’accepter la souveraineté russe sur la Crimée », pointe le Times à Londres.Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent…Enfin, « les perspectives d’un cessez-le-feu semblent d’autant plus lointaines, soupire le Washington Post, que la Russie a lancé ces dernières heures une attaque aérienne de grande envergure sur Kiev. Les sirènes d’alerte aérienne ont été déclenchées cette nuit, puis des tirs et des explosions ont retenti dans tout le centre-ville, tandis que la défense anti-aérienne tentait d’abattre des missiles et des drones ».« Le massacre alors qu’on parle de ...
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あらすじ・解説

Comment mettre un terme à cette guerre meurtrière qui dure depuis plus de trois ans ? Pour l’instant, c’est l’impasse… Avec des canaux diplomatiques bien distincts qui n’aboutissent à rien et des positions bien tranchées qui semblent irréconciliables.Sur le plan diplomatique, d’un côté, pointe Le Monde à Paris, les discussions hier à Londres « entre Ukrainiens, Européens et Américains. Mais sans les deux principaux émissaires de Donald Trump. Et sans ministres européens des Affaires étrangères. »Et de l’autre, « Donald Trump qui continue de pousser pour obtenir une issue rapide au conflit. Dimanche dernier, il a dit espérer un accord “dans la semaine“. En manque de résultats spectaculaires, il aurait toujours en vue un sommet avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, à Riyad ». Sommet qui pourrait avoir lieu à la mi-mai.La Crimée : principal point de désaccord…En attendant, c’est toujours le dialogue de sourds… « Sur la table ? (côté américain), pointe Le Temps à Genève : la reconnaissance de l’annexion russe de la Crimée, l’abandon des ambitions ukrainiennes de rejoindre l'Otan ou encore la définition d’un territoire “neutre“ autour de la centrale nucléaire de Zaporijia qui passerait en mains américaines ». Pour sa part, le Financial Times à Londres, croit savoir que « Vladimir Poutine aurait proposé aux États-Unis d’arrêter son invasion de l’Ukraine et de geler la ligne de front actuelle. Cela supposerait, pour la Russie, renoncer à sa revendication de prendre le contrôle de la totalité des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de vastes secteurs. Le président russe serait prêt à cette concession si les États-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan ».Non, répond Volodymyr Zelensky, pas question de reconnaître l’annexion russe de la Crimée.Non, s’exclament également les Européens… « Dans ce cas de figure, explique l’Estonienne Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, citée par Le Temps, la Russie obtiendrait clairement ce qu’elle veut. L’Union européenne ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, affirme-t-elle encore. La Crimée, c’est l’Ukraine ».Une « imposture »Die Welt à Berlin s’insurge… « Le “plan de paix“ de Trump est une imposture, s’exclame le quotidien allemand. Parce que cela créerait un précédent et encouragerait de nouvelles guerres impérialistes de la part de Moscou. Car en reconnaissant la Crimée comme russe, les Américains prendraient acte de la modification violente des frontières sur le continent européen. Selon cette logique, poursuit Die Welt, les Russes n’auraient qu’à occuper de plus en plus de régions d’Europe de l’est pour obtenir progressivement une reconnaissance internationale pour leurs conquêtes illégales. Il ne s’agit donc pas d’une solution de paix durable, comme le prétend l’administration Trump, mais plutôt d’une incitation pour Moscou à poursuivre sa politique expansionniste colonialiste ».« Contraire au droit international… »Le Guardian à Londres est sur la même ligne mais en termes plus feutrés : « la décision de Washington de reconnaître la Crimée comme russe marquerait un tournant dans la politique américaine d’après-guerre, la Maison Blanche approuvant de fait une tentative russe de redessiner par la force les frontières de l’Europe. »Dans le Kiyv Post, quotidien ukrainien, Maksym Vishchyk, professeur de droit à l’Université de Kiev résume la position de son pays : « le droit international est clair, dit-il : les concessions territoriales faites sous agression sont non seulement illégitimes, mais nulles. Tout accord valable ne doit intervenir qu’après que l’Ukraine ne soit plus soumise à aucune forme de menace limitant sa capacité à choisir librement. (…) Nous ne pourrons nous en sortir que lorsque l’Ukraine pourra exprimer une volonté sincère et libre, et pour cela, l’attaque (russe) doit cesser ».Hier, colère de Trump… « Le président américain accuse Volodymyr Zelensky de nuire aux négociations en refusant d’accepter la souveraineté russe sur la Crimée », pointe le Times à Londres.Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent…Enfin, « les perspectives d’un cessez-le-feu semblent d’autant plus lointaines, soupire le Washington Post, que la Russie a lancé ces dernières heures une attaque aérienne de grande envergure sur Kiev. Les sirènes d’alerte aérienne ont été déclenchées cette nuit, puis des tirs et des explosions ont retenti dans tout le centre-ville, tandis que la défense anti-aérienne tentait d’abattre des missiles et des drones ».« Le massacre alors qu’on parle de ...

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