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À la Une en Asie

著者: RFI
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  • Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

    Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

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エピソード
  • Fusillade meurtrière au Cachemire: l'Inde et le Pakistan au bord de la rupture
    2025/04/25

    Rien ne va plus entre l’Inde et le Pakistan… Depuis la fusillade meurtrière, mardi 22 avril, au Cachemire indien qui a fait 26 morts civils, c’est l’escalade. Suspension de visas, expulsion de diplomates, fermeture de frontières, la tension ne cesse de monter, New Delhi accuse son voisin de « terrorisme transfrontalier » et de soutenir des islamistes, une thèse réfutée par le Pakistan.

    Moins de 72 heures après cet attentat, l’un des plus meurtriers depuis plus de vingt ans, qui s’est produit dans la vallée de Baisaran, dans la région de Pahalgam, une station prisée des touristes, le ton se durcit entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires et deux États rivaux depuis leur création après la partition de 1947.

    Le ton monte

    Le gouvernement de New Delhi a ouvert le bal en dévoilant sa première série de représailles : la première concerne la suspension immédiate du traité sur le partage des eaux de l’Indus (un accord historique datant de 1960 et qui n’a jamais été remis en question malgré trois guerres). C'est un point de friction majeur, car il touche à la survie économique du Pakistan.

    Autre mesure : la fermeture du poste frontière d’Attari-Wagah dans le Pendjab, le seul point de passage terrestre entre les deux pays. L’Inde a ensuite ordonné à effet immédiat l’expulsion des diplomates pakistanais. Le personnel est réduit de 55 à 30 membres. Les attachés de défense et autres responsables militaires ont été déclaré persona non grata et sommés de quitter le pays sous une semaine.

    La diplomatie indienne a également suspendu la délivrance de visas aux Pakistanais et annulé tous ceux en cours d’ici au 29 avril.

    À lire aussiL'Inde menace et prend des mesures diplomatiques contre le Pakistan après une attaque au Cachemire

    Représailles du Pakistan

    Islamabad a riposté. À l’issue d’une rare réunion de son Comité de la sécurité nationale, le pays a ordonné le départ des diplomates indiens, la suspension des visas pour les ressortissants indiens, ainsi que la fermeture de sa frontière et de son espace aérien aux compagnies indiennes. Islamabad a également averti son voisin que tout acte de détournement de l'eau de l'Indus serait perçu comme un « acte de guerre ».

    « Résistance du Cachemire »

    L’attentat qui a ravivé les tensions entre « les frères ennemis » aurait été revendiqué par un groupe peu connu, surnommé « Résistance du Cachemire ». Ce groupe de militants islamistes aurait été créé en 2019, lorsque l’Inde a décidé de révoquer l’autonomie partielle du Cachemire indien à majorité musulmane en abrogeant l’article 370. Le contrôle total de la région par New Delhi a exacerbé les tensions.

    Ce groupe est considéré par le gouvernement indien comme une émanation du groupe jihadiste basé au Pakistan, Lashkar-e-Taiba (LeT), désigné comme une organisation terroriste par plusieurs pays, dont les États-Unis. Des spécialistes estiment qu’il a été créé pour donner une apparence « indigène » et « sécularisée » à l'insurrection cachemirie, permettant au Pakistan de nier son implication directe.

    Risque de guerre ?

    Le danger d’un conflit ouvert existe, sachant que le Cachemire a déjà provoqué trois guerres entre l’Inde et le Pakistan. Les déclarations belliqueuses de part et d’autre contribuent déjà à un regain de tensions communautaires et religieuses. Certains experts s'attendent à ce que l'Inde riposte militairement d'ici quelques jours ou quelques semaines. D'autres pensent que New Delhi prendra le temps d'étudier l'éventail des représailles possibles du Pakistan. La communauté internationale privilégie quant à elle la désescalade et la solidarité avec l’Inde, tout en évitant d’alimenter le conflit bilatéral.

    À lire aussiTensions Inde-Pakistan: «Le Cachemire est une sorte de proxy, de ''guerre sans faire la guerre''»

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    4 分
  • Le président taïwanais absent lors des funérailles du pape François
    2025/04/24
    Le président de Taïwan, Lai Ching-te ne se rendra pas au Vatican pour les obsèques du souverain pontife. Le Vatican est l’un des rares alliés diplomatiques de Taïwan mais sa volonté de se rapprocher de la Chine fragilise les liens avec Taipei. Venu rendre hommage au pape François à l’archevêché de la capitale, le président de Taïwan, Lai Ching-te est resté silencieux ce 23 avril. Son vice-ministre des Affaires étrangères, François Wu lui a reconnu que la perspective de participer à la cérémonie funéraire ce samedi était une opportunité diplomatique en or pour Taïwan. « Nous cherchons activement une solution, mais notre gouvernement essaie naturellement par tous les moyens de permettre au président d’y aller a assumé devant les reporters le numéro deux de la diplomatie taïwanaise. C’est l’objectif le plus important du ministère des Affaires étrangères actuellement ». Malheureusement pour l’île, l’échec a été assumé quelques heures plus tard. L’ancien vice-Président Chen Chien-jen sera le chef de la délégation. Un profil parfaitement adapté. Ce fervent catholique a rencontré à six reprises le pape François et entretient de bonnes relations avec le Vatican, mais le poids symbolique est mesuré par rapport à un déplacement d’un chef de l’État en exercice. Pour Lai Ching-te, la perspective d’apparaître entouré de Donald Trump, Emmanuel Macron et d’autres dirigeants planétaires était une opportunité unique. Car pour l’île de près de 24 millions d’habitants, les opportunités sont rares. Depuis 1971 et l’entrée de la Chine populaire aux Nations unies, Taïwan vit en retrait de la scène internationale. Chaque année le nombre de pays qui reconnaissent la République de Chine (nom officiel de Taïwan) au détriment de Pékin s’amenuise. Parmi les douze pays qui maintiennent une représentation officielle sur l’île de Formose, le Vatican est le seul en Europe et l’un des plus importants diplomatiquement. Ils étaient encore 21 États en 2016, mais la Chine et particulièrement Xi Jinping s’attache à les faire céder un par un en offrant des avantages économiques à ceux qui abandonnent Taïwan à son profit. Une stratégie qui s’applique aussi dans les organisations transnationales. Malgré son système de santé robuste et une gestion de la pandémie parmi les plus efficaces de la planète, Taipei n’a pas voix au chapitre à l’Organisation Mondiale de la Santé. Le Vatican qui entretient des relations compliquées avec la Chine aurait pu faire fi de la pression de Pékin pour appliquer sa ligne diplomatique officielle. Mais sous le pontificat de François, le Saint-Siège a pratiqué une politique claire de main tendue sur le dossier chinois. Le pape Argentin n’a cessé de multiplier les gestes vers un pays qui héberge une dizaine de millions de catholiques. En 2014, peu de temps après sa nomination François s’était rendu en Corée du Sud et avait reçu l’autorisation de survoler la Chine. « J’adresse mes meilleurs vœux à votre excellence et à vos concitoyens, et j'invoque les bénédictions divines de paix et de bien-être sur la nation », avait-il envoyé par message radio à Xi Jinping et aux 1.3 milliard de chinois. Très mobilisé pour les populations opprimées, le Pape est resté discret sur les violences et discriminations envers les Ouïghours, cette minorité musulmane ciblée par Pékin dans le cadre de sa politique anti-terroriste. Le Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU accuse la Chine de « graves violations » des droits de l’homme et des témoignages évoquent des camps d’internement, de la rééducation ou des stérilisations forcées. Leur sort a été abordé pour la première fois en 2020 par François assurant dans un livre qu’il « priait pour ces malheureux Ouïghours ». Une prudence justifiée par la stratégie du pape et son attachement sincère à l’Empire du milieu. Jésuite, l’argentin connaît le rôle de la congrégation dans l’histoire chrétienne, entamée pour une deuxième fois au XVIe siècle. Mais les liens entre le Vatican et la Chine populaire sont extrêmement compliqués depuis 1951, date à laquelle le gouvernement chinois a expulsé le représentant du Saint-Siège. Pendant des décennies, deux Églises ont coexisté en Chine : l'une reconnue par les autorités chinoises et l'autre par le Vatican. Une cohabitation particulièrement difficile pour nommer les dirigeants de diocèse. En 2018, le pape François a réussi à établir un accord concernant la nomination des évêques, où certains sont désignés par Pékin et d'autres par le Saint-Siège. Bien que les relations se soient apaisées, des frictions persistent, notamment sur la nomination des évêques. Ce sujet demeurera une priorité pour le prochain pape, surtout s'il continue la politique d'ouverture envers Pékin. À lire ...
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    3 分
  • Les pays de l’Asie et du Pacifique se réorganisent face au séisme Trump
    2025/04/23
    Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ravive les inquiétudes dans la région Asie-Pacifique. Alors que les tensions régionales sont vives, les pays de la zone s’interrogent : peuvent-ils encore compter sur le parapluie américain ? Avec notre correspondante à Beijing, Clea BroadhurstLe retour de Trump provoque un véritable séisme. L’Australie veut porter ses dépenses militaires à 2,4 % du PIB d’ici à 2028, le Japon vise 2 % d’ici à 2027, les Philippines, elles, renforcent leur coopération avec Washington, modernisent leur armée, ouvrent davantage leurs bases aux troupes américaines et préparent de nouveaux exercices conjoints. Cela dans un climat tendu en mer de Chine méridionale.La Chine voit dans l’instabilité américaine une opportunité stratégique. Elle intensifie sa diplomatie régionale, relance ses échanges avec certains voisins, tout en poursuivant une montée en puissance militaire – avec une hausse de 7,2 % de son budget de défense – et une pression constante sur Taïwan.Sur l’île justement, le sentiment de vulnérabilité est croissant. Le gouvernement promet d’augmenter les dépenses militaires, sans toutefois pouvoir satisfaire l’appel de Trump à consacrer 10 % du PIB à la défense. L’objectif reste de renforcer la résilience face aux menaces de Pékin.Le Vietnam tente un délicat numéro d’équilibriste. Frappé par une taxe douanière américaine de 46 %, Hanoï renforce sa défense tout en ménageant ses relations avec Pékin et Washington, deux partenaires essentiels.Et l’avenir de l’engagement sécuritaire de la Corée du Sud reste confus alors que la Corée du Nord multiplie les provocations. L’Asie se réarme, redéfinit ses alliances et se prépare à l’incertitude.À lire aussiGuerre commerciale: l'Asie en pleine tourmente face aux droits de douane imposés par TrumpDes changements importantsLes bouleversements en cours en Asie sont majeurs, et annoncent peut-être la fin de l’ordre régional dominé par les États-Unis.D’abord, les alliances traditionnelles vacillent. La politique étrangère imprévisible de Donald Trump pousse même les alliés les plus fidèles - Japon, Corée du Sud, Australie - à repenser leur dépendance envers Washington. L’idée d’une défense plus autonome ou régionale fait son chemin.Deuxième tendance : la militarisation accélérée. Et dans ce contexte, la Chine gagne du terrain. Elle multiplie les gestes diplomatiques envers ses voisins, allège certaines restrictions commerciales, et cherche à affaiblir les coalitions emmenées par les États-Unis. Un double jeu de séduction économique et de démonstration de force militaire, qui renforce son rôle de puissance dominante.À lire aussiLes États-Unis veulent installer une «dissuasion crédible» dans la région Asie-PacifiqueMais cette nouvelle donne rend aussi la région plus instable. Les tensions territoriales se multiplient, la méfiance règne entre États, et les institutions régionales comme l’Asean peinent à jouer leur rôle. Des acteurs extérieurs, comme la Russie, cherchent à s’y engouffrer.Enfin, si la politique américaine ne se stabilise pas, l’Asie pourrait entrer dans une ère de réalignements géopolitiques. Des puissances intermédiaires comme l’Inde, le Japon ou l’Australie pourraient nouer de nouvelles alliances, plus souples, plus bilatérales. La priorité deviendrait alors la résilience nationale.En somme, l’Asie-Pacifique pourrait devenir plus fragmentée, plus militarisée et plus instable.Conséquences pour la ChinePour Pékin, les bouleversements en cours dans la région Asie-Pacifique représentent à la fois une opportunité stratégique et un risque majeur.L’affaiblissement apparent de l’influence américaine, accentué par les choix imprévisibles de Donald Trump et sa guerre commerciale, offre à la Chine une chance inédite : exploiter les divisions au sein des alliances américaines, se présenter comme un partenaire plus stable aux yeux de pays comme le Vietnam ou les Philippines, et renforcer sa place dans les organisations régionales comme l’Asean.Avec un Washington perçu comme moins fiable, la Chine peut aussi étendre son emprise, notamment en mer de Chine méridionale et orientale, accentuer sa pression sur Taïwan, et intensifier ses projets de coopération économique dans le cadre de la « nouvelle route de la soie ».La montée des budgets militaires en Asie permet également à Pékin de légitimer son propre réarmement. Officiellement menacée, la Chine justifie ainsi la modernisation rapide de son armée, notamment sa flotte et ses capacités balistiques. Une rhétorique utile aussi pour nourrir le nationalisme intérieur.Mais la manœuvre reste risquée. Car si Pékin avance trop vite, il pourrait provoquer une contre-réaction : de nouvelles coalitions régionales indépendantes des États-Unis, une résistance renforcée au niveau ...
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