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À la Une en Asie

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著者: RFI
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Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

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France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • Nouvelle-Zélande: des centaines de personnes manifestent en soutien avec la bande de Gaza
    2025/06/17

    Ce week-end, les néozélandais ont rejoint la marche mondiale vers Gaza visant à symboliquement « briser le blocus Israélien ». Les manifestants d’une dizaine de villes de Nouvelle-Zélande se sont donc coordonnés pour défiler en même temps et ainsi donner plus de poids à leurs revendications.

    De notre correspondante à Auckland en Nouvelle-Zélande, Garboud-Lorenzoni Emma

    À Auckland, ils étaient quelque 500 manifestants à s’être réunis pour demander un cessez-le-feu à Gaza et la fin du blocus israélien. Les images des atrocités subies par les gazaouis circulant sur les réseaux sociaux ont incité beaucoup de néozélandais à rejoindre la marche.

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    D’ailleurs, l’un des organisateurs est Palestinien et confie qu’avant le 7-Octobre, il avait du mal à mobiliser les foules. Selon lui, depuis cette date et l’intensification des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, de nombreux néozélandais se mobilisent.

    Et c’est une réaction qui s’inscrit dans un mouvement mondial puisque des milliers de militants venus d’une cinquantaine de pays différents se sont réunis pour réellement marcher vers Gaza. Si aujourd’hui cette marche a été avortée, car bloquée en Égypte, les militants néozélandais espéraient leur apporter du soutien.

    Peser sur la politique nationale

    Avec cette mobilisation, les participants espèrent aussi peser sur leur gouvernement pour qu’ils prennent des sanctions plus fermes contre Israël parce qu’ils savent que les décisions politiques des États membres de l’ONU peuvent peser dans l’issue du conflit.

    Les manifestants ont donc aussi interpellé leurs députés, les appelant à reconnaître l’État de Palestine au même titre que l’État d’Israël.

    Dans le cortège, Ricardo Menendez représentait le parti des Verts. Il en a profité pour rappeler que son groupe est à l’initiative d’un projet de loi imposant des sanctions économiques à Israël. Le texte est aussi soutenu par le parti Travailliste ainsi que par le parti Maori. Il ne manquerait plus que six voix pour qu’il entre en vigueur.

    Dans ce pays composé de plusieurs communautés différentes comme les Maoris par exemple, une telle coalition politique illustre vraiment l'intérêt pour la situation à Gaza ? Bien sûr, et ça se ressent dans le cortège. Il y avait beaucoup de drapeaux maoris et certains discours ont été prononcés dans leur langue. Nombre d’entre eux m’ont expliqué que ça faisait écho à leur propre histoire, notamment la colonisation de leur terre par les Britanniques. Leur présence serait un signe de solidarité entre peuples opprimés.

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    Malgré tout, les Maoris semblent divisés sur la question. Un mouvement chrétien de la communauté a fait le buzz sur les réseaux sociaux en effectuant un haka en soutien au gouvernement israélien. Alors si d’autres vidéos montrent des hakas en soutien aux Palestiniens, ce qui se passe sur internet illustre de réelles oppositions.

    Avant le départ de la marche, les organisateurs ont fait de la prévention en rappelant qu’il était important de ne pas répondre en cas d’invectives extérieures car leur mouvement est pacifique.

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  • Invitée au G7, la Corée du Sud veut faire avancer ses objectifs commerciaux et diplomatiques
    2025/06/17

    En plus des membres habituels du G7, le Canada a invité quelques pays supplémentaires à se joindre au sommet. C'est le cas de la Corée du Sud, représentée par son nouveau président Lee Jae-myung, élu il y a à peine deux semaines. Il s'agit du premier voyage diplomatique du chef de l'État, dont la priorité affichée est le commerce.

    Avec notre correspondant à Séoul, Célio Fioretti

    La présence du président sud-coréen au sommet du G7 constitue avant tout une occasion pour la Corée du Sud de redorer son image, après six mois de chaos politique. Le nouveau président, Lee Jae-myung, entré en fonction il y a à peine deux semaines, a remercié le Canada pour sa confiance et l'invitation au sommet. Il entend profiter de ce moment pour démontrer que le calme est revenu dans le pays et que la Corée du Sud est prête à faire affaire.

    Le commerce est bien l'objectif principal de ce G7 pour la Corée du Sud. Lourdement touchée par les droits de douane américains - 50% sur les automobiles, l'acier, et les produits électroménagers, qui sont le cœur des exportations du pays -, la Corée du Sud cherche une porte de sortie en baissant ces taxes ou en trouvant de nouveaux partenaires commerciaux.

    Et pour y parvenir, quelle est la stratégie de la Corée du Sud ? Deux solutions possibles s'offrent à la Corée du Sud. Premièrement, négocier directement avec Trump, ce qui n'est jamais une mince affaire, d'autant plus que l'agenda du président américain est très chargé avec les conflits au Moyen-Orient.

    À lire aussiDonald Trump quitte prématurément le sommet du G7 face à la crise au Moyen-Orient

    Deuxième solution : discuter avec les autres membres du G7 pour élaborer une stratégie commune face aux droits de douane américains et potentiellement nouer de meilleures relations commerciales. C'est le cas du Japon par exemple que la Corée du Sud va rencontrer lors de ce sommet. Avec une économie similaire et faisant face aux mêmes pressions américaines, les deux voisins pourraient élaborer ensemble une stratégie de négociation pour les futures rencontres avec Washington.

    Ce G7 est également une occasion pour la Corée du Sud de montrer son potentiel diplomatique. Déjà membre du G20, la quatrième économie d'Asie voudrait également sa place au G7. Une manière, selon elle, de mieux représenter l'Asie aux côtés du Japon, déjà membre du G7. Bien intégrée dans le commerce international et jouant sur la même ligne politique que les pays membres, elle pourrait être un candidat idéal.

    Cette envie de rejoindre le club très fermé du G7 n'est pas une posture officielle du gouvernement coréen, mais elle est très largement discutée dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères. Ce G7 au Canada est l'occasion pour la Corée du Sud de montrer ses capacités diplomatiques.

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  • La mer de Chine, champ de bataille géopolitique et écologique
    2025/06/13
    La mer de Chine méridionale est bien plus qu’un simple espace maritime disputé. C’est une zone stratégique au cœur de rivalités géopolitiques, économiques et environnementales. Derrière les tensions entre la Chine, ses voisins et les États-Unis, se jouent des questions de souveraineté, de contrôle des ressources, de sécurité maritime, mais aussi de préservation des océans, gravement menacés par les activités humaines. Entre ambitions de puissance, dégradation écologique et espoirs de coopération, que veut vraiment la Chine et à quel prix ? La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. Pékin cherche à imposer sa souveraineté, notamment en construisant des îles artificielles sur des récifs contestés, qu’elle équipe de pistes d’aviation et de bases militaires. Objectif : affirmer sa présence face aux autres pays riverains et aux États-Unis. Mais les enjeux ne sont pas que militaires. La région recèle des ressources précieuses – hydrocarbures, poissons, routes maritimes essentielles – que la Chine veut sécuriser pour garantir sa croissance et son indépendance économique. Enfin, cette stratégie s’inscrit dans un récit plus large : celui de la puissance chinoise qui entend retrouver sa place au centre du jeu mondial, quitte à défier le droit international. À lire aussiMer de Chine méridionale: Pékin plante son drapeau sur un îlot contesté avec les Philippines Impacts globaux Alors ces ambitions fragilisent d’abord le droit international : Pékin refuse de reconnaître la décision d’un tribunal international qui invalide ses revendications maritimes. Une posture qui alimente l’idée que les puissances peuvent ignorer les règles. Sur le plan sécuritaire, la militarisation de la zone accroît les tensions avec les États-Unis et les pays voisins. Le risque d’un incident armé n’est jamais très loin. Il y a aussi un enjeu économique mondial : un tiers du commerce maritime transite par ces eaux. Tout blocage ou conflit aurait des répercussions immédiates sur les chaînes d’approvisionnement. À lire aussiConférence sur l’océan: que pourrait changer l'entrée en vigueur du traité sur la haute mer? Peu de coopération régionale pour protéger l’océan Alors que la biodiversité est déjà menacée par la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique, la construction d’îles artificielles a provoqué la destruction massive de récifs coralliens, essentiels à la biodiversité marine. La surpêche, souvent pratiquée par des flottes chinoises escortées par les garde-côtes, affaiblit les stocks halieutiques, mettant en péril les ressources pour les générations futures. Dans ce climat de tension, la coopération régionale est presque impossible. Or, sans coordination entre États, il devient très difficile de protéger efficacement cet écosystème marin déjà fragilisé par le réchauffement climatique. Résultat : une zone stratégique qui pourrait devenir un exemple de gestion durable des océans est aujourd’hui un point chaud de dégradation environnementale. À lire aussiComment la Chine se prépare à exploiter les ressources minières océaniques Du positif à venir ? Malgré les tensions, certains aspects des actions chinoises en mer de Chine méridionale pourraient avoir des retombées positives, si la coopération régionale s’améliore. Par exemple, les bases construites sur des récifs accueillent parfois des stations météo et des outils de surveillance océanique. Ces infrastructures pourraient, à terme, contribuer à la recherche scientifique, voire à la prévention des catastrophes naturelles. La Chine affiche aussi une volonté de s’impliquer dans des projets de croissance bleue, autour de la pêche durable ou des énergies marines renouvelables. Des intentions encore floues, mais qui montrent qu’un virage écologique est possible. Enfin, si Pékin décidait un jour d’ouvrir le dialogue sur la protection conjointe des ressources marines, la Chine pourrait devenir un acteur central dans la gouvernance des océans. Mais pour cela, il faudrait dépasser la logique de contrôle et de domination au profit de la coopération.
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