• À la Une: cette photo restera-t-elle dans l’histoire?

  • 2025/04/28
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À la Une: cette photo restera-t-elle dans l’histoire?

  • サマリー

  • Le cliché a fait le tour du monde en quelques minutes samedi et il est encore à la Une de nombreux journaux ce lundi… « Donald Trump et Volodymyr Zelensky assis seuls dans le fastueux décor de la basilique Saint-Pierre et faisant (peut-être) avancer le sort de la paix (en Ukraine). Instant de grâce momentané ou bien réel début d’influence sur le cours des choses ?, s’interroge Le Temps à Genève. L’avenir le dira ».« L’enterrement du pape François s’est posé soudain en lieu de la politique internationale, constate Le Soir à Bruxelles, faute d’instances à même désormais de jouer pleinement leur rôle dans le chaos provoqué par le président américain et ses acolytes. Privés des traditionnels déclarations et communiqués officiels communs pour décoder le cours des événements, on en était réduit ce week-end à comptabiliser les échanges et poignées de main réalisés sur le sol romain, presque soulagés de constater que, oui, durant l’office religieux, Trump et Macron avaient exécuté le “geste de paix“ prévu par la liturgie catholique. On se contente désormais de très peu, soupire Le Soir. Un geste de paix ? Difficile pourtant de tirer cette conclusion de la rencontre dans la basilique Saint-Pierre entre les présidents américain et ukrainien ».Trump influencé ?Quoi que les deux hommes se soient dits, pour le Times à Londres, « il est essentiel que tout accord de paix sur l’Ukraine (…) préserve la souveraineté ukrainienne plutôt que de la restreindre et punisse l’agression russe plutôt que de la récompenser. Trump semble avoir été influencé par cette brève discussion avec le président Zelensky (…). Zelensky a ensuite déclaré qu’il s’agissait d’une “rencontre hautement symbolique et potentiellement historique“. Le test sera de savoir, pointe encore le Times, s’il parviendra à convaincre Donald Trump que toute paix négociée ne fera que reporter, au lieu de résoudre, le conflit, si elle ne parvient pas à réduire les acquis territoriaux russes, notamment l’annexion illégale de la Crimée ».Vœu pieux ?Le problème, c’est qu’on avait l’image mais pas le son, pointe Libération à Paris. « Ce face-à-face au Vatican, dans l’impressionnante démesure de marbre d’une basilique parachevée par Michel-Ange, (…) réinstalle, sans qu’il soit possible d’en mesurer la portée superficielle ou profonde, une atmosphère de secret et de pénombre dans le jeu de poker menteur des tractations interétatiques. Il s’agissait de montrer du dialogue tout en coupant le son ».Et attention, prévient Libération, « il faut craindre qu’il ne s’agisse ici que d’une bien tardive image pieuse, la scénographie de la franchise et de la réciprocité à l’heure des fourbes et avant que les coups bas et le dépeçage de toutes les valeurs ne reprennent de plus belle, sitôt franchi le portail de l’église. Amen ».Poutine dans les cordes ?Et en effet, un coup pour rien… À en croire les dernières déclarations de Trump qui font notamment la Une du site du Guardian à Londres, on est loin d’un alignement des positions de Trump et de Zelensky… Il y a quelques heures, répondant à la question d’un journaliste « Zelensky est-il prêt à abandonner la Crimée ? », le président américain a répondu : « oh je pense que oui… » Et dans le même temps, le président américain a affirmé que le face-à-face au Vatican avait amélioré ses relations avec le président ukrainien…Seul point positif, note La Repubblica à Rome, les déclarations de Trump sur Poutine : « la Russie m’a surpris et déçu, a-t-il dit, car elle a commencé à bombarder après avoir discuté de la paix ». Commentaire du quotidien italien : « peut-être pour la première fois depuis le début de son nouveau mandat, Trump met Poutine dans les cordes. Trump semble en effet s’être convaincu que l’obstacle à la paix pour le moment est le chef du Kremlin, à qui il a proposé (pourtant) un accord très favorable, qui comprend apparemment le transfert éventuel de la Crimée (…). Si Poutine ne l’accepte pas, la faute lui en incombera, et à ce moment-là, la réaction du chef de la Maison Blanche pourrait devenir imprévisible ».
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あらすじ・解説

Le cliché a fait le tour du monde en quelques minutes samedi et il est encore à la Une de nombreux journaux ce lundi… « Donald Trump et Volodymyr Zelensky assis seuls dans le fastueux décor de la basilique Saint-Pierre et faisant (peut-être) avancer le sort de la paix (en Ukraine). Instant de grâce momentané ou bien réel début d’influence sur le cours des choses ?, s’interroge Le Temps à Genève. L’avenir le dira ».« L’enterrement du pape François s’est posé soudain en lieu de la politique internationale, constate Le Soir à Bruxelles, faute d’instances à même désormais de jouer pleinement leur rôle dans le chaos provoqué par le président américain et ses acolytes. Privés des traditionnels déclarations et communiqués officiels communs pour décoder le cours des événements, on en était réduit ce week-end à comptabiliser les échanges et poignées de main réalisés sur le sol romain, presque soulagés de constater que, oui, durant l’office religieux, Trump et Macron avaient exécuté le “geste de paix“ prévu par la liturgie catholique. On se contente désormais de très peu, soupire Le Soir. Un geste de paix ? Difficile pourtant de tirer cette conclusion de la rencontre dans la basilique Saint-Pierre entre les présidents américain et ukrainien ».Trump influencé ?Quoi que les deux hommes se soient dits, pour le Times à Londres, « il est essentiel que tout accord de paix sur l’Ukraine (…) préserve la souveraineté ukrainienne plutôt que de la restreindre et punisse l’agression russe plutôt que de la récompenser. Trump semble avoir été influencé par cette brève discussion avec le président Zelensky (…). Zelensky a ensuite déclaré qu’il s’agissait d’une “rencontre hautement symbolique et potentiellement historique“. Le test sera de savoir, pointe encore le Times, s’il parviendra à convaincre Donald Trump que toute paix négociée ne fera que reporter, au lieu de résoudre, le conflit, si elle ne parvient pas à réduire les acquis territoriaux russes, notamment l’annexion illégale de la Crimée ».Vœu pieux ?Le problème, c’est qu’on avait l’image mais pas le son, pointe Libération à Paris. « Ce face-à-face au Vatican, dans l’impressionnante démesure de marbre d’une basilique parachevée par Michel-Ange, (…) réinstalle, sans qu’il soit possible d’en mesurer la portée superficielle ou profonde, une atmosphère de secret et de pénombre dans le jeu de poker menteur des tractations interétatiques. Il s’agissait de montrer du dialogue tout en coupant le son ».Et attention, prévient Libération, « il faut craindre qu’il ne s’agisse ici que d’une bien tardive image pieuse, la scénographie de la franchise et de la réciprocité à l’heure des fourbes et avant que les coups bas et le dépeçage de toutes les valeurs ne reprennent de plus belle, sitôt franchi le portail de l’église. Amen ».Poutine dans les cordes ?Et en effet, un coup pour rien… À en croire les dernières déclarations de Trump qui font notamment la Une du site du Guardian à Londres, on est loin d’un alignement des positions de Trump et de Zelensky… Il y a quelques heures, répondant à la question d’un journaliste « Zelensky est-il prêt à abandonner la Crimée ? », le président américain a répondu : « oh je pense que oui… » Et dans le même temps, le président américain a affirmé que le face-à-face au Vatican avait amélioré ses relations avec le président ukrainien…Seul point positif, note La Repubblica à Rome, les déclarations de Trump sur Poutine : « la Russie m’a surpris et déçu, a-t-il dit, car elle a commencé à bombarder après avoir discuté de la paix ». Commentaire du quotidien italien : « peut-être pour la première fois depuis le début de son nouveau mandat, Trump met Poutine dans les cordes. Trump semble en effet s’être convaincu que l’obstacle à la paix pour le moment est le chef du Kremlin, à qui il a proposé (pourtant) un accord très favorable, qui comprend apparemment le transfert éventuel de la Crimée (…). Si Poutine ne l’accepte pas, la faute lui en incombera, et à ce moment-là, la réaction du chef de la Maison Blanche pourrait devenir imprévisible ».

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