“Je ne croyais plus aux contes de fées imaginés par l’industrie” se souvient HSRS ou Julie Bessard qui avait commencé à chanter et à se produire musicalement en 2004 sous le nom de BESSA.

Elle nous raconte comment elle a alors découvert l’industrie de la musique et ses aléas sans réussir à se frayer une place à son image.

Aujourd’hui à l’aube de ses 40 ans, elle est de retour avec un nouvel EP “Truth Blower”. L’occasion pour elle d’expérimentions personnelles autant sur le plan musical, que par les thèmes abordés. La maternité tardive et la créativité d’une femme à tout âge en font partie.

HSRS (High Self Reset System) évoque finalement une renaissance qu’on s’octroie au milieu de la vie à travers des sonorités électroniques et des mélodies inconventionnelles.

Elle se confie au micro de Morgane Mabit quelques jours avant la sortie de son EP de ses expériences passées, d’un voyage décisif au Cameroun et des différentes réflexions qu’elle a glissées dans ses morceaux.

Photographie : Emma Negar Hakimi

“Je ne me serais jamais lancé dans la musique sans communauté sur internet” confie Coline BLF, autrice, interprète et créatrice de contenu.

À seulement 25 ans, cette jeune Namuroise se lance dans la musique en parallèle de sa carrière sur les réseaux sociaux.

Son aventure a débuté spontanément, il y a quelques années, en parallèle du développement de sa chaîne YouTube où elle partageait notamment ses découvertes musicales et culturelles.

Après un voyage d’un an en Californie, Coline s'est inspirée des sonorités de surf music pour créer ses premiers morceaux, s'imprégnant également de la scène indépendante internationale.

Son single “Rouge” est sorti en février dernier, annonçant ainsi son deuxième EP prévu pour l'automne.

Coline évoque ses doutes, ses premières scènes et les difficultés qu’elle rencontre à l’idée de se forger une véritable signature au micro de Morgane Mabit.

“C’était comme si je vivais deux vies distinctes” explique Poppy Jones, chanteuse, autrice et interprète du groupe Shake Shake Go.

Après leur rencontre dans une prestigieuse école de musique à Londres, le groupe franco-britannique s’est lancé sur les routes d’Angleterre avant d’être remarqué par un label parisien en 2015 lors d’une première partie du chanteur James Blunt.

Poppy Jones a alors découvert la joie des tournées à travers la France tout en retournant régulièrement incognito dans son pays natal, le Pays de Galles.

Poppy Jones et Shake Shake Go reviennent cette année sur le devant de la scène avec un troisième album, "Double Vision” qu’ils défendent actuellement en tournée dans toute la France.

Poppy évoque ainsi sa double réalité entre la France et le Pays de Galle et la manière dont elle incarne le groupe tout en prenant comptes chaque individualité au micro de Morgane Mabit.

"Je crois que j'ai détesté mes 20 premiers concerts. J'avais une culpabilité énorme à remonter seule sur scène", se souvient Poppy Fusée, évoquant les défis de ses premières dates en solo après avoir quitté le groupe Part-Time Friends, qu'elle avait cofondé avec l'un de ses meilleurs amis.

Après 3 albums, 3 EP et deux tournées, elle a mis fin, dans la douleur, à une collaboration compliquée et sujette aux désaccords. 

Aujourd'hui, elle remonte sur scène pour défendre son premier album, "Better Place", suite à un premier EP largement plébiscité et de nombreuses dates en première partie de sa meilleure amie, November Ultra.

Pourtant, pour Pauline Lopez de Ayora, rien n'était garanti. Convaincue qu'elle ne toucherait plus jamais à un micro, elle s'était formée à l'apiculture et à la tarologie, envisageant une nouvelle vie dans un village en Normandie. 

Elle partage aujourd'hui ses doutes et les coulisses de la création de son premier album au micro de Morgane Mabit.

Photographie : Antoine Henault

“La Star Academy, je l’ai vécue comme une espèce de grand stage en audiovisuel” résume Julia Jean-Baptiste, chanteuse, interprète et compositrice. À 18 ans, elle découvrait pour la première fois la réalité du monde du spectacle en direct à la télévision. “La chanteuse aux trois prénoms” puise aujourd’hui son inspiration dans des sonorités brésiliennes, et des mélodies de bossa nova dans des morceaux plein de douceur. 

Pourtant, ses débuts en 2008 à la Star Academy ont laissé un goût amer, la repoussant momentanément du milieu. Après des études en médiation culturelle avec l'intention de travailler dans l'industrie musicale, Julia Jean-Baptiste a finalement renoué avec sa passion, choisissant de se consacrer pleinement à sa carrière musicale quelques années plus tard. Elle évoque aujourd’hui la dure réalité de ce secteur au micro de Morgane Mabit. Photographie : @melodierouxdufort