
Présidentielle 2027: Gérald Darmanin y pense-t-il en se rasant?
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À deux ans de l'élection présidentielle, la course des petits chevaux a commencé dans le socle commun entre Édouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, mais aussi Gérald Darmanin. Le ministre de la Justice espère faire partie du casting des présidentiables et pour y parvenir applique les bonnes recettes de son mentor en politique Nicolas Sarkozy : être partout, tout le temps.
Gérald Darmanin maitrise parfaitement cet exercice. Il l'a encore montré cette semaine après les violences qui ont eu lieu en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions. Il a saisi cette occasion pour proposer de changer la loi, de la durcir et ainsi endosser le costume du défenseur de l'ordre en empiétant sur les plates-bandes de Bruno Retailleau. Car le ministre de l'Intérieur est largement critiqué sur sa gestion des événements.
Gérald Darmanin a senti qu'il y avait une brèche et dans son entourage, on ne s'est pas privé pour pointer les dysfonctionnements du dispositif de sécurité en déclarant : « Si Darmanin avait été ministre de l'Intérieur, Laurent Wauquiez aurait été le premier à demander une commission d'enquête », et en rappelant que pendant les Jeux olympiques, quand il était encore Place Beauvau, « Il n'y avait pas eu de morts ». Une manière de tacler un concurrent potentiel pour 2027.
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Gérald Darmanin « ne s'interdit rien »La présidentielle approche, Gérald Darmanin veut donc monter en puissance. Un député macroniste pense que Gérald Darmanin « ne s'interdit rien ». Autrement dit, il s'autorise à croire qu'il a une chance en 2027. L'intéressé a d'ailleurs confirmé qu'il pensait à la présidentielle il y a quelques jours dans l'émission télévisée Ambitions intimes, où l'animatrice Karine Lermarchand recueille les confidences des politiques. Nicolas Sarkozy lui-même voit un destin présidentiel pour Gérald Darmanin. Et une ministre de droite n'en doute pas, le garde des Sceaux « a une ambition ».
« Qui est capable de financer une campagne ? »Est-ce que l'ambition suffit pour gagner sa place sur la ligne de départ ? C'est une condition sine qua non mais pas une condition suffisante. Dans l'entourage d'Édouard Philippe, lui-même déjà candidat déclaré à la présidentielle, on relativise d'ailleurs sans magnanimité les chances de Gérald Darmanin de concourir. Un maire Horizons s'interroge : « Qui est capable de financer une campagne ? Gabriel Attal oui, Édouard Philippe oui, pas Gérald Darmanin ».
Un ministre proche du maire du Havre pense lui qu'il y a un « cran supérieur » pour être présidentiable que Gérald Darmanin n'a pas atteint. Mais une ministre centriste affirme que Gérald Darmanin a un atout : « Il sait parler aux gens plus populaires ». Un petit plus et quelques moins pour Gérald Darmanin.