『Nadia Comăneci, la liberté prend la barre』のカバーアート

Nadia Comăneci, la liberté prend la barre

Nadia Comăneci, la liberté prend la barre

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Dans un album au graphisme fortement influencé par le manga, Clem et Marjolaine Solaro racontent l’incroyable destin de « la petite fée » des Jeux Olympiques de 1976.

Le 18 juillet 1976 est une date-clé dans l’histoire de la gymnastique olympique. Devant le public du Forum de Montréal (Canada) et les téléspectateurs du monde entier, une jeune Roumaine de 14 ans obtient un 10 sur 10 à l’épreuve par équipe des barres asymétriques. Une note révélée à l’issue de longues secondes de suspense : les tableaux lumineux n’avaient pas anticipé une telle perfection, ils affichèrent alors au-dessous du numéro de dossard, de la compétitrice -73-, une note de 1.00. Le temps de réaliser que la note en question était bien un 10, et cette adolescente entre aussitôt dans la légende : c’est en effet une première dans l’histoire des Jeux Olympiques. Au total, elle remporte sept 10 sur 10 et cinq médailles : trois en or au concours général, aux barres asymétriques et à la poutre ; une en argent au classement par équipe ; et une en bronze aux exercices au sol. Une performance tout simplement exceptionnelle.

La jeune fille en question s’appelle Nadia Comăneci. Et c’est son incroyable destin que racontent la romancière et scénariste Marjolaine Solaro - elle-même ancienne gymnaste et voltigeuse équestre de haut niveau- et CLEM, auteur de bande dessinée fasciné par le manga dont l’influence graphique se ressent dans chacune des cases.

Un destin à la fois personnel, mais aussi politique, car il s’inscrit pleinement dans l’histoire de la seconde moitié du XXè siècle : en 1976, la guerre froide fait rage entre les deux blocs, l’Ouest capitaliste dominé par les États-Unis et l’Est communiste dominé par l’URSS. La Roumanie est l’un des satellites de l’Union Soviétique, et le dirigeant roumain, le Conducator Nicolae Ceaucescu comprend tout de suite quel parti lui-même et son régime peuvent tirer de la performance de Nadia Comăneci. La jeune fille est donc à la fois récompensée et placée sous étroite surveillance de la police secrète roumaine, la Securitate.

La bande dessinée relate à la fois l’enfance et l’ascension de la jeune Nadia - sous la férule d’un couple d’entraîneurs inflexibles, Bela et Marta Karolyi - ; les hauts et les bas d’une vie indexée sur la recherche de performance à tout prix ; le poids de la pression qui peut aider à se surpasser, mais qui fait parfois craquer ; et la récupération politique. Mais l’album insiste aussi sur les aspirations de l’héroïne à la liberté, vis-à-vis de ses mentors successifs, mais aussi vis-à-vis de la chape de plomb de la dictature communiste : de passage à New York en 1981, Nadia rate l’occasion de faire défection en marge d’une compétition. 8 ans plus tard, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1989, elle parvient à franchir clandestinement la frontière hongroise, et se retrouve le 1er décembre sous les flashes, à son arrivée à l’aéroport JFK de New York. Commence alors sa deuxième vie, qui la verra notamment épouser le gymnaste américain Bart Conner.

Nadia Comăneci, de Marjolaine Solaro et Clem, est publié aux éditions Glénat.

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