Bonsoir et bienvenue dans ce nouvel épisode, ce soir nous allons découvrir l’univers de Vittoria. Un univers rempli de meringue, de sucre glace, de génoise et de pâte feuilletée, vous l’aurez peut-être deviné, mon invité est cheffe pâtissière. Il faut dire que Vittoria a grandi dans une famille où la gourmandise est loin d’être un vilain défaut. En effet, le grand-père Nardone, débarqué de son Italie natale, a décidé de s’implanter à Lyon pour y ouvrir un glacier artisanal, qui, encore de nos jours, ravit les papilles des passants.
Mais revenons à notre protagoniste, si Vittoria ne s’imaginait pas pâtissière étant jeune, il aura suffit d’une seule rencontre avec ce métier, lors d’une démonstration commerciale par un chef, pour faire éclore en elle ce goût du partage et de la générosité que l’on retrouve dans les desserts.
Elle se réoriente et après avoir étudié 3 ans dans la réputée école Ferrandie, elle se lance dans le grand bain. Rapidement, elle découvre que l’atmosphère qui règne en cuisine est très différente de ce qu’elle s'était imaginée. Moquerie, misogynie, humiliation et violence, sous l’image rondouillarde et rassurante des chefs se cache une réalité professionnelle sombre et désenchantée. Vaillante, elle persévère mais commence à ressentir des séquelles physiques dues au stress chronique qu’elle subit, jusqu’à la fois de trop, où quelques mois après être entrée dans un établissement réputé, les agissements de son supérieur déclenchent un ras le bol général.. Vittoria décide de libérer la parole et rejoint l’association Bondir.e qui dénonce les violences dans le secteur de la restauration. Ce soir, nous allons essayer de comprendre d’où vient la violence et comment la prévenir. A travers son histoire Vittoria va nous partager comment elle a réussi à transformer la violence qui l'entoure et surtout comment elle s’est transformée pour le pas reproduire ce qu'elle a subi.
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