Dans ce 12e épisode de Mariés au Premier Regard, on touche à quelque chose de profondément dérangeant : ce qu’on nous montre, ce qu’on nous cache, et ce qu’on nous force à accepter au nom de “l’amour”.

💔 Jennifer & Keyn : un moment très dur à regarder. Keyn annonce la veille à Jennifer qu’il veut divorcer… puis dit “oui” au bilan, sous pression, pendant que les expertes demandent à Jennifer de “se battre” pour lui. Une inversion totale des rôles, où la souffrance est minimisée et la responsabilité déplacée.

🐎 Laurie & Anthony : malgré un départ chaotique, ils réussissent à se dire adieu avec respect et maturité. Une séparation douce, bien filmée… mais à laquelle Marie, l’experte, ose encore attribuer des “torts partagés” injustifiés.

🌈 Mallaury : encore et toujours réduite à sa bisexualité. Son histoire personnelle ? Ses envies ? Sa vulnérabilité ? Tout est effacé au profit d’un storytelling sur “la première candidate queer”. Et là, c’est non.

🗣️ Marina & David : une dynamique mal racontée. On n’a que le point de vue de David, la voix de Marina est absente… alors même qu’elle semble en retrait. Une invisibilisation assez frustrante et qui crée un déséquilibre.

🎙️ Cette semaine, je parle de :

• la manipulation émotionnelle déguisée en accompagnement
• l’instrumentalisation de la diversité
• et des récits tronqués, déséquilibrés ou franchement mal montés

Mon regard est critique, mais toujours guidé par une envie : qu’on traite l’amour à la télé avec plus de respect pour les personnes et pour les émotions.

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