『L'imagerie spatiale pour comprendre les conflits actuels』のカバーアート

L'imagerie spatiale pour comprendre les conflits actuels

L'imagerie spatiale pour comprendre les conflits actuels

無料で聴く

ポッドキャストの詳細を見る

このコンテンツについて

Dans les heures qui ont suivi les frappes israéliennes et américaines sur les sites nucléaires iraniens, des images satellites de Fordo, Natanz et Ispahan ont été publiées en ligne. Des clichés d’une grande précision, mis à la disposition du public alors que les services de renseignements occidentaux disposent d’images qui présenteraient encore plus de détails. En mars dernier, la France a lancé le satellite militaire, CSO-3. Les performances de la constellation CSO, pour Composante spatiale optique, sont tenues secrètes, mais on estime que la résolution du satellite est de l'ordre de 20 centimètres. Pour autant, certains utilisateurs font aussi de la reconnaissance et de l’identification avec des satellites civils plus petits, comme ceux de la constellation « Pléiade Neo » d'Airbus. Un expert du secteur, interrogé par RFI, explique que « le civil a rattrapé le militaire d'il y a 15 ans. Pléiade est une révolution, tout change en même temps, résolution, temps de visite, spectre couvert, par bien des aspects, on est proche des performances des satellites espions, mais il y a aussi beaucoup de choses qui restent classifiés dans le domaine » Les dernières évolutions de la constellation de satellites étaient présentées, il y a quelques jours, au salon du Bourget, près de Paris. « Pléiades Neo, c'est un satellite d'observation de la Terre. Par exemple, Google nous achète des images, donc la constellation sert pour des applications militaires, mais aussi des applications civiles telles que la cartographie, l'agriculture, la gestion des catastrophes naturelles. Pléiades Neo est capable de repasser sur la même zone tous les jours. Aujourd'hui, il y a deux satellites en orbite. On peut avoir deux passages de satellites sur la même journée, à peu près une heure d'intervalle. On a la possibilité d'avoir des images, avec 30 cm de résolution (...) on peut reconnaître le type d'avion ou le type de véhicule », précise Marion Theuzillot responsable marketing chez Airbus. Amélioration de la précision Les images peuvent également être retravaillées pour un rendu plus détaillé. Une pratique que les interprétateurs des services de renseignement n'apprécient pas forcément, préférant travailler sur des données brutes, mais ce traitement peut trouver des applications pour des usages civils. « Avec le reprocessing, on peut obtenir ce qu'on appelle un niveau HD15. C'est l'équivalent d'une image de quinze centimètres de résolution. Sauf qu'en fait, la résolution native est de 30 cm ». Au moment de la collecte des données, le satellite va faire des bandes de 14 kilomètres de large, indique Airbus. C’est ce que les experts appellent la « fauchée ». À chaque pixel à l’écran correspondra 30 cm dans la réalité. Une résolution qui ne cesse de s’améliorer : « Aujourd'hui, nos satellites les plus résolus en termes d’imagerie, c'est 30 cm. C'est bien évidemment Pléiades Neo. Et Pléiades Neo va accueillir, dans quelques années, un troisième membre avec de l'imagerie d'une classe 20 - 30 cm. Commercialement, c'est le plus qu'on sait faire. On sait aller au-delà pour des clients militaires, notamment européens, mais pour le public, c'est la limite qui nous est imposée », explique Caroline Vignal, responsable marketing produit chez Airbus Space System. Expérience 3D Airbus enrichie aussi son offre autour de l’imagerie satellite tridimensionnelle. « CO3D, pour constellation optique 3D a été dessinée par Airbus pour le Centre National d’Études Spatiales (CNES) et pour la Direction Générale de l’armement (DGA). Durant dix-huit mois, ces quatre satellites vont effectuer une mission de 3D mapping, ce qui permettra d’élaborer des cartes en trois dimensions. Cela permettra d’apporter à la fois aux forces armées et au CNES des cartes de très haute précision ». La 3D trouve en effet de nombreuses applications militaires, comme la planification des opérations, le ciblage ou la préparation des missions de bombardement. L'IA, outil indispensable Les images grand public peuvent être traitées par des algorithmes afin de trouver exactement ce que recherchent les experts du renseignement face à l’avalanche de données à traiter. La société Safran AI propose des solutions. Victor Mangin est expert en renseignement d’origine d’image (ROIM) chez Safran : « L’IA est de plus en plus un outil qui est indispensable dans la mesure où on assiste à une multiplication des capteurs. On a beaucoup d'images, et de vastes zones à surveiller. Pour un interprète photo, la journée ne dure que 24 h et donc à un moment, si on veut avoir le temps de tout voir, et d'aller chercher les informations utiles, on a besoin d'un outil qui nous aide à traiter tout ça ». Sur une image satellite, l’intelligence artificielle va être capable de détecter, et d'identifier, ce que les analystes appellent « des ...

L'imagerie spatiale pour comprendre les conflits actuelsに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。