Plongée dans la langue des signes française (LSF) en compagnie d’une interprète français/LSF : tel a été le fil conducteur de cette rencontre avec Marie-Laure Saurel, autrice du roman Les mains bavardes et les oreilles barrées paru aux Éditions L’Harmattan. Inspirée par ses expériences professionnelles d’interprète français/LSF, elle y invite tous ceux qui ne connaissent pas le monde des Sourds à le découvrir avec plaisir, curiosité, bienveillance et humour, révélant un univers d’une grande richesse humaine.

Cette soirée a permis de s’interroger sur ce qui fait la norme, sur la place accordée à une langue minoritaire et à ses locuteurs, ainsi que sur les clichés, préjugés et discriminations encore trop répandus. L’invitation à changer de perspective était claire : les difficultés de communication viennent-elles vraiment des Sourds, considérés par la société comme des malentendants, ou bien des entendants qui seraient « mal-signants » ? Au fil des échanges, s’est imposée la conviction qu’il existe bel et bien une culture sourde, fondée sur une langue et une histoire propres, qui mérite d’être connue et reconnue, car elle permet de voir le monde autrement et démontre que la différence est une richesse.

Francesco Torrisi, directeur de la Maison de l’Île-de-France, s’est entretenu avec Marie-Laure Saurel autour de son ouvrage.

Cet entretien s’est inscrit dans le cadre du cycle Voyage entre les lignes, dédié à la découverte de livres et à la rencontre avec leurs auteurs.

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Dans un contexte de crises multiples (climatique, économique et sociale), les femmes, souvent en première ligne, ont développé des stratégies de résilience et de solidarité. Lors de cette rencontre, deux chercheuses en socioéconomie, Isabelle Guérin et Isabelle Hillenkamp, ont analysé les inégalités de genre à travers des initiatives concrètes portées par des femmes à travers le monde.

Au fil des échanges, elles ont exploré la manière dont l’économie solidaire pouvait offrir aux femmes une voie d’émancipation, tout en mettant en lumière ses limites. La place centrale mais invisibilisée du travail domestique et du care a également été abordée, ainsi que les pistes pour refonder les modèles économiques en intégrant pleinement ces activités essentielles.

À cette occasion, Francesco Torrisi, directeur de la Maison de l’Île-de-France, s’est entretenu avec Isabelle Guérin et Isabelle Hillenkamp autour de leurs recherches.

Cette rencontre-débat s’est inscrite dans la série de conférences Débats des Sciences de la Maison de l’Île-de-France, qui visait à créer des moments de partage entre des scientifiques et le grand public, à la fois pour faire découvrir leurs travaux de recherche et pour mieux appréhender les grands enjeux sociétaux.

Cette série est née en 2024 d’un partenariat entre la Maison de l’Île-de-France de la Cité internationale universitaire de Paris et l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

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Deux courts-métrages réalisés par Sara Grimaldi, “La dolce attesa” et “Le retour du train”, ont été projetés à la Maison de l’Île-de-France lors d’une soirée du cycle Tous en scène.

Dans “La dolce attesa”, Juliette Lagouche, impatiente d’un colis tant attendu, voyait sa journée se transformer en une série de péripéties comiques alors que des obstacles inattendus se dressaient entre elle et sa livraison, rendant l’attente de plus en plus amère.

Avec “Le retour du train”, dans les années soixante, la vie monotone des habitants d’un village méridional était bouleversée par une nouvelle inattendue. Des personnages hauts en couleur – un maire balourd, un cheminot nostalgique, un curé impertinent, une marchande rigide, un berger lucide – devenaient alors les instigateurs d’un théâtre de l’absurde impliquant tout le village. Toute cette mascarade était vue par les yeux de Sophie, jeune adolescente, qui malgré son âge se révélait être la seule voix sage du village.

À cette occasion, Francesco Torrisi, directeur de la Maison de l’Île-de-France, s’était entretenu avec Sara Grimaldi pour revenir sur ces deux courts-métrages.

Cet entretien s’est inscrit dans le cadre du cycle Tous en scène de la Maison de l’Île-de-France qui a invité les passionnés de cinéma à découvrir l’univers riche et diversifié de réalisateurs talentueux, venus des quatre coins du monde.

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