Thomas Hug de Larauze revient sur les six années de combat de sa sœur jumelle, Laurène, atteinte d'un cancer puis de complications suite à un greffe de moelle osseuse. Et sur la promesse faite avant sa disparition : raconter leur combat dans un film. Ce film, intitulé Promesse, est bien plus qu’un hommage – c’est une ode à la vie, à la famille et à l’engagement quotidien face à l’épreuve.

À 16 ans, Thomas voit son monde basculer lorsque la leucémie de sa sœur jumelle Laurène est diagnostiquée. D’abord dans le déni, il réalise peu à peu l’ampleur de ce combat qui va bouleverser leur famille. Laurène, elle, refuse d’être réduite à sa maladie et fait preuve d'une soif de vivre hors du commun. Caméra au poing, elle filme son quotidien avec une énergie débordante, décidée à montrer que la vie, malgré la maladie, reste belle. Sa devise ? «Si tu ne peux pas rajouter des jours à la vie, rajoute de la vie à chaque jour.»

Laurène crée une association et parle sans filtre de ses traitements, de ses peurs, mais aussi de ses joies. Entourée de sa «petite armée» – famille, amis, soignants – elle fédère et mobilise. À ses côtés, Thomas fait une promesse : porter son témoignage au grand jour, en faire un film.

Après le décès de Laurène à l’âge de 22 ans en 2016, il faut deux ans à Thomas pour pouvoir regarder les vidéo laissées par Laurène. Ce qu’il y découvre le bouleverse : des confidences à la caméra, des instants intimes, une force de vie inouïe. Le projet renaît, porté par sa famille qu'il va faire témoigner sur la manière dont chacun a vécu ces six années de combat et un engagement indéfectible à faire entendre la voix de sa sœur. Promesse, le film, voit enfin le jour. Un acte d’amour, un acte de mémoire, mais aussi un outil pour faire avancer les choses.

Toutes les recettes du film sont reversées à une cinquantaine d’associations œuvrant sur le terrain pour améliorer le quotidien des malades et de leurs proches : accompagnement thérapeutique, soutien aux familles, recherche sur les cancers pédiatriques et sensibilisation aux dons de vie. Laurène, qui avait reçu un don de moelle osseuse de sa soeur aînée, croyait à cette forme de solidarité.

Pour avoir toutes les informations sur le film Promesse, vous pouvez consulter ce site dédié.

Dans cet épisode des Engagés, Aude Sérès, rédactrice en chef au Figaro, donne la parole à Thomas Hug de Larauze.

Cet épisode a été initialement publié en mai 2025.

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Animation : Aude Sérès

Montage : Salomé Boulet

Prise de son & régie studio : Louis Chabain

Production exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le Figaro

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Communication : Réseaux sociaux Le Figaro

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Sacrée meilleure pâtissière du monde en 2023, Nina Métayer incarne, à 37 ans, une nouvelle génération de femmes engagées dans la haute gastronomie. Pour elle, la pâtisserie est une passion et un engagement. Pourtant, rien n’était tracé d’avance. D’abord formée en boulangerie, elle s'est ensuite découverte une vocation pour la pâtisserie en rencontrant Camille Lesecq au Meurice… en goûtant une tarte au citron. Un moment inoubliable dont elle se souvient avec précision. Depuis, elle n’a cessé de gravir les échelons avec rigueur et créativité, jusqu’à fonder sa propre entreprise, la Délicatisserie, une maison dans laquelle elle travaille en famille.

Nina Métayer est aussi une femme qui fait preuve d'un grand engagement, au-delà des fourneaux. Engagée pour les jeunes, qu’elle soutient notamment à travers ses actions auprès de la Fondation Apprentis d’Auteuil ; engagée pour son équipe, qu’elle décrit comme sa plus grande fierté ; engagée pour une vision du métier fondée sur la bienveillance, l’excellence et le sens du collectif.

Dans cet échange, elle revient sur les défis d’une femme entrepreneure dans un univers encore très masculin, les joies et les exigences de son métier, mais aussi son équilibre entre vie de famille et vie professionnelle très exigeante. Nina Métayer nous parle avec sincérité de ses échecs, de ses combats et de ce qui continue de la faire vibrer chaque jour : le goût du travail bien fait, la transmission et l’envie d’inspirer.

Dans ce nouvel épisode des Engagé, Aude Sérès, rédactrice en chef au Figaro, reçoit Nina Métayer, meilleure pâtissière du monde.

Cet épisode a été initialement publié en avril 2025.

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Sophie Fontanel est écrivain, journaliste, chanteuse. Elle a eu 1 000 vies en une et touche plusieurs générations de femmes. En plus des vidéos qu'elle fait pour ses 400 000 abonnés sur Instagram, Sophie a publié une vingtaine de livres, dont Capitale de la douceur et Admirable aux éditions Seghers. Depuis quelques années, elle a pris la décision d'assumer ses cheveux blancs et ses rides.

Dans cet épisode des Engagés, Aude Sérès, rédactrice en chef au Figaro, reçoit l'écrivain et journaliste Sophie Fontanel.

Cet épisode a été initialement publié en mars 2025.

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C’est lors d’une formation pour «dirigeants pressés» à l’âge de 25 ans que Florence Gérard, alors directrice d’hôpital, prend conscience de son besoin d’aligner ses activités avec ses valeurs. Elle devient alors bénévole pour La Mie de Pain, une association fondée à Paris en 1891 par Paulin Enfert pour venir en aide aux personnes en grande précarité et, notamment, à la rue. Un accueil anonyme, inconditionnel et gratuit. Florence confie que cet engagement avec les gens de la rue a été un choc et évoque le fait que, dans nos vies, on a peu d'occasions d'avoir des rencontres authentiques.

Depuis trois décennies, Florence Gérard s’engage bénévolement à La Mie de Pain dont elle a pris la présidence en 2013. Elle y a été témoin de renaissances, mais aussi d’histoires compliquées et d’une arrivée de plus en plus de femmes et de jeunes à la rue. Afin de sortir durablement les personnes de la rue, l'association a également mis en œuvre des formations professionnalisantes et un accompagnement à la reprise d'un emploi.

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Animation : Aude Sérès

Montage : Salomé Boulet

Prise de son & régie studio : Erwan Jamet

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Jean-Charles de Castelbajac est créateur, couturier, inventeur, artiste. Dans ce podcast, il explique comment son imaginaire s'est construit au cours de son enfance et de son adolescence. Connu depuis plusieurs décennies pour ses créations aux couleurs vives, ses liens avec la pop culture et ses collaborations multiples, il s'est également nourri de traditions faites de vitraux et d'héraldiques.

Dans Les Engagés, Jean-Charles de Castelbajac évoque également ses créations pour l'Église, notamment lors des JMJ de 1997 et, plus récemment, pour la réouverture de Notre-Dame de Paris. Celui qui se qualifie comme une «énergie en marche» fourmille de projets à venir, notamment une grande exposition aux Abattoirs de Toulouse en décembre prochain.

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Battue et vendue à des hommes par sa mère, Leakhéna a ramassé toute petite des déchets pour survivre sur l'immense et terrible décharge de Phnom Penh au Cambodge… jusqu'à ce que sa route croise celle de Christian et Marie-France des Pallières, des retraités français révoltés par la vie de ces enfants. Christian et Marie-France des Pallières ont créé Pour un sourire d'enfant, une association qui offre des repas, un enseignement scolaire et un toit aux enfants de la décharge.

Finalement abandonnée par sa mère, Leakhéna est adoptée par Christian et Marie-France des Pallières. Aujourd'hui, elle poursuit l'œuvre de ses parents en dirigeant et développant Pour un sourire d'enfant.

À ce jour, l'association a sorti 7 000 enfants de la misère en leur offrant des programmes de formation. L'association accompagne 6 500 enfants et jeunes en leur offrant des parcours d'éducation, de rattrapage mais aussi plusieurs filières de formation professionnelle.

Au micro des Engagés, Leakhéna des Pallières raconte son incroyable parcours, sa résilience, son enfance cabossée, son engagement et l'amour de ses parents adoptifs. Elle témoigne de sa volonté de donner leur chance aux enfants défavorisés du Cambodge, afin d'accompagner chaque jeune. Leakhéna des Pallières désire se mettre dans les pas de ceux qui lui ont tendu la main.

Animation : Aude Sérès

Montage : Salomé Boulet

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À 33 ans, Lucie Basch considère que l'écologie doit être «fun» et «sexy». Depuis 10 ans, cette jeune ingénieure engagée, diplômée de Centrale Lille, a déjà à son actif la création de plusieurs entreprises à impact, notamment Too Good to Go qui lutte contre le gaspillage alimentaire en permettant à chacun de récupérer, à moindre prix, les invendus de restaurants ou magasins. Ce système est désormais présent dans 15 pays en Europe et aux États-Unis.

Lucie Basch a également fondé The Climate House pour accélérer la transition écologique et sociale, et l'application Poppins pour promouvoir l'économie du partage.

La jeune femme se dit fière d'avoir pu prouver qu'une entreprise peut aligner enjeux écologiques, sociaux et pérennité économique. Elle souhaite inspirer d'autres entrepreneurs à se lancer dans des projets à impact.

Animation : Aude Sérès

Montage : Salomé Boulet

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Martine Brousse a 76 ans et une vie dédiée à l’enfance. Elle commence sa carrière comme éducatrice spécialisée en Seine-et-Marne, dans un foyer d’insertion de jeunes adultes porteurs de handicap physique. Sa vie bascule lorsqu’elle part en mission humanitaire à la frontière du Cambodge, où elle recense les enfants orphelins dans les camps de réfugiés. Deux ans plus tard, en 1981, elle fait partie du petit groupe à l’origine de la fédération La Voix de l’Enfant, qui rassemble désormais 76 associations œuvrant dans 80 pays pour une cause commune : «L’écoute et la défense de tout enfant en détresse quel qu’il soit, où qu’il soit.» Elle en est aujourd’hui la présidente.

En 1986, elle accueille un enfant d’un an, arrivé de Madagascar dans le cadre d’une évacuation sanitaire. Benjamin grandit à ses côtés et devient officiellement son fils. «Un cadeau absolument extraordinaire, une adoption réciproque», confie celle qui est désormais grand-mère d’une petite-fille de 4 ans.

Malgré son âge et sa maladie auto-immune, qui provoque chez elle une inflammation des articulations, Martine Brousse continue à se battre sans relâche avec les équipes de sa fédération pour la cause des enfants, et salue d’ailleurs le travail en la matière de Sarah El Haïry, Haut-Commissaire à l’Enfance.

Animation : Aude Bariéty de Lagarde

Montage : Salomé Boulet

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