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Le jour où les exportations de cobalt congolais reprendront...

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La République démocratique du Congo, numéro 1 mondial de la production de cobalt, minerai qui entre dans la composition des batteries de voitures, a reconduit pour trois mois son interdiction d’exportation. Mais la filière a déjà les yeux rivés sur la suite, et spécule sur les modalités de la reprise, tant le cobalt congolais est incontournable.

La RDC s’est donnée jusqu’au 21 septembre pour décider, mais pourrait communiquer avant ce délai. La question, c’est évidemment de savoir jusqu'à quand le pays peut tenir : le cobalt est une ressource minière capitale pour les finances de l'État congolais et le manque de redevances sur le cobalt va finir par se faire sentir.

Les stocks nationaux se sont accumulés ces quatre derniers mois, et devraient encore grossir, mais personne ne sait si la RDC cherche à assécher totalement le marché avant d’ouvrir à nouveau les vannes ou si elle attend seulement que les cours aient atteint un niveau jugé satisfaisant.

Un quota d'exportation demain ?

Officiellement, toutes les portes restent ouvertes. La RDC pourrait donc encore prolonger l'interdiction d'exporter, mais ce n'est pas l'hypothèse privilégiée. Ce qui semble le plus probable pour les analystes, c'est une reprise des exportations, de manière progressive, faute de quoi le marché risquerait d'être inondé de cobalt, ce qui serait catastrophique pour les prix.

L'instauration d'un quota de production ne semble pas faisable, le cobalt étant produit au même rythme que le cuivre auquel il est associé dans les mines de RDC. Le quota d'exportation pourrait être une solution, mais il posera le défi de contrôler de manière stricte ce qui sort du pays, ce qui « peut s'avérer coûteux et inefficace », pointe Jack Bedder de Project Blue.

De l'avis de Chris Welch, analyste du marché du cobalt pour Argus Media, la seule solution durable, c'est d'arriver à un marché équilibré, avec une offre stable, et une demande forte. Pour l'instant, aucun de ces critères n'est rempli.

Des industriels découragés ?

L'impossibilité d'importer du cobalt congolais et la remontée des prix pourraient laisser penser que les industriels cherchent à se détourner du cobalt. Mais à court terme, le contexte actuel ne devrait pas peser sur la demande. Le cobalt représente en effet moins de 5% du coût d'une batterie classique, donc une hausse du prix n'aura pas d'impact significatif sur les coûts de production, résume Thomas Matthews, analyste en matériaux pour batteries, chez CRU Group.

Les alternatives de batteries sans cobalt ont par ailleurs commencé à se développer avant même que la RDC n'interdise l'exportation de son minerai. L'exemple, c'est la technologie LFP (phosphate fer lithium) largement développée dans le secteur de l'automobile électrique en Chine.

L'autre facteur qui ne plaide pas pour un changement radical, c'est que l'essentiel de la production de cobalt repose sur des contrats à long terme, explique Thomas Matthews. Sans compter, ajoute l'expert de CRU Group, que certains fabricants de batteries comme CATL ont des intérêts dans des mines de cobalt : le premier fabricant mondial de batteries, détient des parts dans CMOC, le plus grand minier du secteur, ainsi qu'une participation directe dans KFM, la plus grande mine de cobalt au monde, située en RDC.

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