Troisième et dernier épisode de notre série consacrée à Manuel Amoros. Aujourd’hui, l’heure des bilans. Des cicatrices aussi. Celles des défaites douloureuses, des blessures invisibles, des derniers sprints. Car oui, il y a eu 82 et Séville. Mais il y a surtout eu 86. Un groupe Champion d'Europe, sûr de lui. Une équipe brillante. « On s’est vu trop beaux », confie-t-il aujourd’hui avec le recul. Et puis vint l’Allemagne… et la pression… Et l’impossible sortie de ce piège refermé.

Mais ce n’est pas tout. Dans cet épisode, on reparle de Marseille, de Platini, de Tapie, de la pression du Vélodrome. De Lyon, de la fin de parcours, des choix, des convictions. Du regard qu’on porte sur soi quand on quitte la lumière. Quand le corps ne suit plus, mais que l’esprit, lui, veut encore courir.

"Derniers Sprints", le 3e et dernier épisode du Podcast des Légendes avec Manuel Amoros.

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Dans cet épisode brûlant, Manuel Amoros raconte sa Coupe du Monde dans la terre de ses ancêtres, l'Espagne. Quelles sont les relations au sein du groupe? Comment s'intègre-t-il au sein des vieux briscards de la défense, lui le nouveau venu de 20 ans?

Puis Manuel raconte les coulisses de son extraordinaire compétition: le sauvetage sur la ligne contre la Tchécoslovaquie, sans lequel le foot français serait peut-être vierge de tout titre; sa frappe sur la barre contre la RFA juste avant la fin du temps réglementaire à Séville, les montagnes russes des prolongations puis la séance fatale, fatidique, dramatique des tirs aux buts à laquelle il participe, au culot, du haut de ses 20 ans. A quoi pense-t-il lorsqu'il s'élance face à Schumacher.

Et parce que cet épisode est fabuleux, Amoros revient aussi sur le 2e coup de boule le plus célèbre du foot français, celui contre le Danemark à l'Euro 84. Que s'est-il passé? Comment l'a-t-il digéré? Et comment explique-t-il le geste grandiose de Battiston lors de la finale contre l'Espagne.

Fan de foot nostalgie, vous n'écouterez rien de meilleur cette année.

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Pour le lancement de la 3ème saison du Podcast des Légendes, nous recevons aujourd'hui le GOAT du couloir, Manuel Amoros!

Avant d’être un cadre des Bleus, un pilier de l’équipe de France des années 80 et un cauchemar pour les ailiers adverses, Manuel Amoros a connu une trajectoire aussi rapide qu’impressionnante. Dans ce premier volet, il revient avec nous sur ses premiers pas dans le couloir, ses débuts à Monaco, sa formation sans filet, sa sélection en Bleu à 19 ans — et cette précocité qui l’a fait exploser au plus haut niveau.

Fils d’immigrés espagnols, il pensait devenir maçon comme son père. Mais c’est ballon au pied qu’il s’impose, avec une maturité tactique rare, une confiance naturelle et un mental forgé dans l’adversité. Dès son premier match en pro, dès sa première sélection, tout va très vite — trop vite ? C’est la marque des grands : projeter son jeu, son envie, et sa personnalité dans chaque action.

Une immersion dans les coulisses d’une ascension hors norme, racontée par celui qui, bien avant de devenir une légende, était déjà un phénomène.

La bienveillance des anciens (les Courbis, Petit, Dalger), les soirées difficiles au Centre de Formation, les vacances passées sur les chantiers ou à apprendre la patisserie, avec des anecdotes exceptionnelles, c'est cette semaine sur le meilleur podcast de foot en France.

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