L'histoire tragique et le succès économique du tunnel ferroviaire du Lötschberg en Suisse, en soulignant le sort de vingt-cinq mineurs italiens dont les corps sont toujours ensevelis après un effondrement en 1908. Le texte détaille les défis techniques de l'époque et l'étonnante précision technique obtenue malgré les catastrophes naturelles, telles que les avalanches et les inondations souterraines. Aujourd'hui, le complexe est devenu un axe logistique vital pour l'Europe, générant des revenus de plusieurs millions et prévoyant des modernisations technologiques de pointe. Cependant, un dilemme éthique et technique se pose à l'horizon 2026, car les nouveaux travaux de sécurité offrent une dernière chance de récupérer les restes des ouvriers décédés. Ce récit oppose le progrès industriel moderne à la dette humaine envers ceux qui ont perdu la vie dans les entrailles de la montagne.

L'histoire monumentale et les conséquences humaines de la construction du barrage de la Grande Dixence, le mur de béton le plus haut du monde. Il aborde les motivations du projet (assurer l'indépendance énergétique de la Suisse), les défis techniques colossaux (la construction, le réseau de 100 km de tunnels, et la logistique extrême en haute altitude), et le lourd tribut payé par les ouvriers immigrés, révélant que 95 hommes sont morts dans des accidents souvent passés sous silence. Enfin, le dialogue évoque l'héritage actuel de cette structure, soulignant qu'elle assure 20% de l'électricité de stockage du pays, tout en représentant un risque géologique permanent pour la vallée en cas de rupture.

L'histoire de l'accident nucléaire de Lucens survenu en Suisse en 1969. L'événement fut une fusion partielle du cœur (niveau 4), mais grâce au fait que le réacteur était construit dans une caverne, il n'y eut aucune victime ni contamination externe, un succès de confinement unique au monde. La Suisse menait secrètement des tests de sécurité extrêmes dans le cadre de son programme nucléaire indépendant, ce qui attirait l'attention des services secrets étrangers durant la Guerre Froide. De manière paradoxale, cette expertise en gestion de crise a mené à ce que des experts suisses soient secrètement sollicités par l'URSS après Tchernobyl (1986), prouvant la valeur de cette catastrophe minimisée pendant des décennies. Aujourd'hui, le site nucléaire démantelé sert de lieu sécurisé pour conserver le patrimoine culturel suisse.