• L’Assemblée nationale lance une consultation citoyenne en ligne sur la toxicité de TikTok

  • 2025/04/25
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L’Assemblée nationale lance une consultation citoyenne en ligne sur la toxicité de TikTok

  • サマリー

  • Depuis mercredi 23 avril, les Français sont invités à répondre à un questionnaire en ligne pour détailler leurs usages de TikTok et les dérives de l’application qu'ils ont constatées. Cette consultation citoyenne, ouverte à tous jusqu'au 31 mai, doit dresser un état des lieux sur les usages et le temps d'écrans des Français abonnés à la plateforme chinoise, indiquent les députés de la Commission « TikTok » de l’Assemblée nationale.

    Environ 40% des jeunes français entre 16 et 25 ans fréquentent quotidiennement TikTok. Le réseau social est depuis longtemps accusé dans de nombreuses études d’accélérer les « dépendances comportementales » de ses abonnés. Un phénomène inquiétant que les spécialistes de la protection de l’enfance nomment l'effet « rabbit hole ». Ce « terrier de lapin » est un gouffre sans fond, dénoncent-ils, dans lequel la plupart des jeunes, en consultant toujours les mêmes sujets en ligne, s’enfoncent de plus en plus profondément, jusqu’à l’enfermement. L'objectif de la consultation citoyenne en ligne qui vient d’être lancée par l’Assemblée nationale permettrait de dresser « un état des lieux des dérives et des contenus violents qui circulent sur la plateforme », indiquent les députés.

    Des outils de modération inefficaces

    Les députés s’interrogent aussi sur les outils de vérification de l’âge mis en place par TikTok, qu’ils jugent largement inefficaces. Des dispositifs qui ne respectent quasi jamais la législation française fixant la majorité numérique à 15 ans pour s’inscrire sans autorisation parentale sur un réseau social. Pourtant, le Règlement européen sur les services numériques, DSA, contraint les plateformes sociales, de mettre en place un « niveau élevé » de respect de la vie privée, de sûreté et de sécurité pour les enfants.

    Mais force est de constater que les dispositifs déployés par TikTok qui permettraient de protéger les mineurs, laissent franchement à désirer. D’autant que le réseau social fait désormais l’objet d’une plainte collective qui a été déposée par onze familles françaises. Elles reprochent à la plateforme de n’avoir rien fait pour supprimer la diffusion de vidéos incitant au suicide, à l’automutilation et dont certaines seraient à l’origine des troubles alimentaires sévères constatés chez de nombreux adolescents.

    Les contenus toxiques contaminent tous les réseaux sociaux

    Les pédopsychiatres soupçonnent aussi que les réseaux sociaux, et pas simplement TikTok, influenceraient certains jeunes à la santé mentale fragile à commettre des actes de violences. Un lien de cause à effet qui serait toutefois difficile de démontrer et toujours contredit par les enquêtes de terrain, quand survient un événement tragique comme celui du lycée de Nantes.

    Concrètement, l’enquête en ligne de l’Assemblée vise principalement les contenus de la plateforme chinoise en invitant les participants à répondre à une série de questions. Par exemple, « Trouvez-vous difficile de ne pas utiliser TikTok ? », ou plus précisément « Avez-vous déjà vu des contenus choquants ou violents sur TikTok ? ». La commission doit publier ses conclusions au plus tard ce 12 septembre. Ensuite, elle est chargée de déterminer les mesures à prendre ou les éventuelles sanctions qui obligeront TikTok à réguler plus efficacement ses contenus qui détruisent la santé mentale des jeunes internautes.

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あらすじ・解説

Depuis mercredi 23 avril, les Français sont invités à répondre à un questionnaire en ligne pour détailler leurs usages de TikTok et les dérives de l’application qu'ils ont constatées. Cette consultation citoyenne, ouverte à tous jusqu'au 31 mai, doit dresser un état des lieux sur les usages et le temps d'écrans des Français abonnés à la plateforme chinoise, indiquent les députés de la Commission « TikTok » de l’Assemblée nationale.

Environ 40% des jeunes français entre 16 et 25 ans fréquentent quotidiennement TikTok. Le réseau social est depuis longtemps accusé dans de nombreuses études d’accélérer les « dépendances comportementales » de ses abonnés. Un phénomène inquiétant que les spécialistes de la protection de l’enfance nomment l'effet « rabbit hole ». Ce « terrier de lapin » est un gouffre sans fond, dénoncent-ils, dans lequel la plupart des jeunes, en consultant toujours les mêmes sujets en ligne, s’enfoncent de plus en plus profondément, jusqu’à l’enfermement. L'objectif de la consultation citoyenne en ligne qui vient d’être lancée par l’Assemblée nationale permettrait de dresser « un état des lieux des dérives et des contenus violents qui circulent sur la plateforme », indiquent les députés.

Des outils de modération inefficaces

Les députés s’interrogent aussi sur les outils de vérification de l’âge mis en place par TikTok, qu’ils jugent largement inefficaces. Des dispositifs qui ne respectent quasi jamais la législation française fixant la majorité numérique à 15 ans pour s’inscrire sans autorisation parentale sur un réseau social. Pourtant, le Règlement européen sur les services numériques, DSA, contraint les plateformes sociales, de mettre en place un « niveau élevé » de respect de la vie privée, de sûreté et de sécurité pour les enfants.

Mais force est de constater que les dispositifs déployés par TikTok qui permettraient de protéger les mineurs, laissent franchement à désirer. D’autant que le réseau social fait désormais l’objet d’une plainte collective qui a été déposée par onze familles françaises. Elles reprochent à la plateforme de n’avoir rien fait pour supprimer la diffusion de vidéos incitant au suicide, à l’automutilation et dont certaines seraient à l’origine des troubles alimentaires sévères constatés chez de nombreux adolescents.

Les contenus toxiques contaminent tous les réseaux sociaux

Les pédopsychiatres soupçonnent aussi que les réseaux sociaux, et pas simplement TikTok, influenceraient certains jeunes à la santé mentale fragile à commettre des actes de violences. Un lien de cause à effet qui serait toutefois difficile de démontrer et toujours contredit par les enquêtes de terrain, quand survient un événement tragique comme celui du lycée de Nantes.

Concrètement, l’enquête en ligne de l’Assemblée vise principalement les contenus de la plateforme chinoise en invitant les participants à répondre à une série de questions. Par exemple, « Trouvez-vous difficile de ne pas utiliser TikTok ? », ou plus précisément « Avez-vous déjà vu des contenus choquants ou violents sur TikTok ? ». La commission doit publier ses conclusions au plus tard ce 12 septembre. Ensuite, elle est chargée de déterminer les mesures à prendre ou les éventuelles sanctions qui obligeront TikTok à réguler plus efficacement ses contenus qui détruisent la santé mentale des jeunes internautes.

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