
L’Afghanistan appelle à l’aide internationale pour faire face aux conséquences du séisme
カートのアイテムが多すぎます
カートに追加できませんでした。
ウィッシュリストに追加できませんでした。
ほしい物リストの削除に失敗しました。
ポッドキャストのフォローに失敗しました
ポッドキャストのフォロー解除に失敗しました
-
ナレーター:
-
著者:
このコンテンツについて
Le bilan s’alourdit en Afghanistan au fur et à mesure que les secours parviennent à atteindre les zones les plus isolées des provinces de Nangarhar et de Kounar où se trouvait l’épicentre du séisme survenu dimanche 31 août : alors que les autorités évoquent le chiffre de plus de 900 morts, le Croissant rouge afghan avance celui de 1100 décès tandis que l’ONU parle de son côté de centaines de milliers de victimes potentielles. Les talibans, isolés sur la scène internationale, ont vu de nombreux financements humanitaires se réduire et le manque de moyens se fait sentir sur le terrain.
« Des hélicoptères pour venir chercher les morts et les blessés ». Dans une vidéo de la fondation Qamar, une ONG germano-britannique travaillant en Afghanistan, un homme ayant perdu une partie de sa famille espère voir l’aide arriver par le ciel. Dans ces régions inaccessibles où les routes ont été ensevelies par les glissements de terrain qui ont suivi les secousses, compter les morts et sortir les survivants des décombres est une mission presque impossible sans hélicoptère. Or, d’après un responsable d’une ONG sur place, leur nombre est largement insuffisant : certaines équipes ont marché plus de quatre heures pour arriver dans un village dévasté.
« La question des abris est la priorité absolue »Dans les montagnes, certains villages où les logements sont en cailloux ou en terre battue ont été entièrement emportés. Dans d’autres, les enterrements se succèdent, après une nuit passée sans abri. « Nous avons besoin de tentes. La question des abris est la priorité absolue pour la population », assure Babar Baloch, porte-parole de l’UNHCR (Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés). « Où peuvent-ils vivre ? » interroge de son côté Juma Khan Nael, directeur de l’information pour le Croissant-Rouge Afghan. Les moyens des talibans sont limités face à l’ampleur de la catastrophe, comme en témoigne cet appel à l’aide internationale.
« Nous avons besoin d'une aide extérieure, les infrastructures et les ressources disponibles en Afghanistan ne suffisent pas, explique Babar Baloch. Nous avons besoin de dons de gouvernements du monde entier, mais malheureusement beaucoup d'entre eux ont réduit leur part d'aide humanitaire. Il faut que cela change, que ces financements reviennent. » Selon Reuters, l’aide humanitaire internationale estimée à 3,8 milliards de dollars en 2022 est passé à 767 millions cette année. Une chute drastique justifiée par les nombreuses violations des droits de l’homme et surtout des femmes par les talibans. Mais pour le porte-parole de l’UNHCR, l’urgence humanitaire prime sur la situation.
À lire aussiAfghanistan: le bilan du séisme qui a secoué l'est du pays continue de s'alourdir