Pour les épisodes 9 et 10 je reçois Bastien, qui me parle de sa vulnérabilité : son TSA (trouble du spectre autistique) et ses dyspraxies. Il me parle de ses difficultés avec les démarches administratives dues à ses troubles, de comment ce sont toujours les personnes concernées (ayant directement un trouble ou ayant un proche avec un trouble) qui agissent et qui l’ont aidé. Il nous partage ses idées quant à de possibles aménagements à mettre en place, pour les institutionnaliser et diminuer l’aspect informel.

Ces épisodes avec Bastien m’interrogent : comment pourrait on faire plus de lien entre l’école, le secondaire et les études supérieures dans l’accompagnement des élèves ? Et comment réduire l’aspect très « informel » dans la prise en charge ?

Ce podcast a été réalisé par Marie Bronner, en partenariat avec l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et avec l’appui et le financement de la région Auvergne Rhone Alpes.

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Bonne écoute !

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Pour les épisodes 9 et 10 je reçois Bastien, qui me parle de sa vulnérabilité : son TSA (trouble du spectre autistique) et ses dyspraxies. Il me parle de ses difficultés avec les démarches administratives dues à ses troubles, de comment ce sont toujours les personnes concernées (ayant directement un trouble ou ayant un proche avec un trouble) qui agissent et qui l’ont aidé. Il nous partage ses idées quant à de possibles aménagements à mettre en place, pour les institutionnaliser et diminuer l’aspect informel.

Ces épisodes avec Bastien m’interrogent : comment pourrait on faire plus de lien entre l’école, le secondaire et les études supérieures dans l’accompagnement des élèves ? Et comment réduire l’aspect très « informel » dans la prise en charge ?

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Dans cet épisode, Mel me parle de sa vulnérabilité qui consiste en une difficulté financière et un isolement géographique. Elle m’explique qu’elle n’a pas eu le choix de travailler en parallèle de ses études, comment s’est posée très vite la question de l’éloignement géographique et du besoin du permis, ou encore de comment en changeant de filière, en passant du droit à la sociologie la compréhension des professeurs à son égard a été démultipliée.

Discuter avec Mel, et l’entendre me dire que tant qu’elle n’était pas en train de mourir de faim, elle ne « pouvait » pas demander de l’aide, et je reprends ses mots, m’a fait me poser cette question de la limite, cette question de légitimité : à partir de quand est-on légitime à demander de l’aide, notamment financière ? Comment faire pour que tous les étudiant.es qui en éprouvent le besoin, même si ils et elles se sentent illégitime dans un premier temps, passent le pas de demander de l’aide ?

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Dans cet épisode, Candice me parle de sa vulnérabilité : son statut de jeune aidante. Elle me raconte comment elle prend conscience de son rôle d’aidante, comment ses parents lui ont permis de ne pas être « l’aidante principale » de son frère, ou encore les difficultés au niveau de ses absences dans sa scolarité car l’aidance n’est pas reconnue comme un motif suffisant.

Cet épisode avec Candice pose pour moi la question essentielle de la place et la reconnaissance de l’aidance, et notamment des jeunes aidants dans les systèmes académiques : comment sensibiliser à cette question là, afin que, comme elle l’exprime si bien, celles et ceux qui sont concerné.es le découvrent, découvrent ce statut et ne soient plus seul.es, et pour que le personnel enseignant et dirigeant prenne la mesure de ce statut, des implications qu’il demande.

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Dans cet épisode, Thomas vient me parler de sa vulnérabilité : son trouble bipolaire (type 1). Il me parle de l’impact sur ses études (avec de longs arrêts de travail et un redoublement), comment ce trouble a déclenché une vulnérabilité financière, ou encore comment ses engagements associatifs au sein de son école l’ont aidé pour comprendre son trouble et trouver de l’aide.

Cette discussion m’interroge : comment peut on faire pour repérer des étudiant.es dont la santé mentale vacille, d’autant plus chez des profils qui, à l’inverse de Thomas, ne sont pas plus que ça engagés dans la vie associative, ne sont pas déjà visibles, déjà connus de l’institution universitaire ?

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Dans cet épisode, c’est E. qui est venue se livrer à mon micro sur sa vulnérabilité : son TSA (trouble du spectre autistique) et ses dys. Elle m’y parle de comment les diagnostics lui ont permis de fluidifier ses interactions notamment avec ses camarades, du manque d’information de certains professeurs sur la DA (dispense d’assiduité) et autres aménagements, ou encore de la difficulté à avoir des aménagements qui ne sont pas trop visibles et perceptibles pour autrui.

Cet échange pose entre autre la question des modalités de travail et d’évaluation des élèves : comment, quand on a des profils de personnes avec un TSA par exemple, peut on penser différemment les travaux de groupe, voire les penser comme une possibilité sans qu’ils ne deviennent une obligation ou une nécessité ?

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Dans cet épisode, c’est Guillaume qui vient parler de sa vulnérabilité : les difficultés économiques pendant ses études supérieures. Il me raconte le décalage qu’il a ressenti avec les autres étudiants de l’ENS (Ecole Normale Supérieure), comment ses professeurs n’ont pas compris l’ampleur de ses difficultés, les enjeux financiers quand on prépare un concours comme l’agrégation, ou encore le soutien des associations étudiantes.

Cet épisode me paraît soulever une question primordiale : comment faire pour que les professeurs et personnels encadrants, y compris et surtout dans des milieux privilégiés comme celui de l'ENS, prennent conscience qu'il existe des étudiants précaires, qui ont besoin d'aide ? Et surtout, qu’est-il possible de mettre en place pour ces étudiant.es, plus nombreux.ses que ce que l’on pense ?

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Dans cet épisode, c’est Salwa qui vient se livrer à mon micro à propos de sa vulnérabilité : être une étudiante internationale en France. Elle me raconte ainsi le choc de l’arrivée en France, avec les différences culturelles, notamment sur le plan numérique où elle se sent perdue, mais aussi l’isolement, ainsi que le racisme présent en filigrane.

Parler avec Salwa m’a fait prendre conscience du décalage qu’il pouvait y avoir entre des systèmes scolaires et universitaires de différents pays, notamment sur le plan numérique : cela pose entre autre la question de l’accompagnement numérique, et de comment le rendre accessible au plus grand nombre.

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