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Comment Donald Trump empêche-t-il aussi les animaux de migrer ?

Comment Donald Trump empêche-t-il aussi les animaux de migrer ?

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Le mur construit à la frontière entre les États-Unis et le Mexique a de lourdes conséquences sur les déplacements de la faune. Partout dans le monde, les infrastructures construites par les humains sont des entraves à la libre-circulation animale. Donald Trump aime-t-il les animaux ? Certainement lorsqu’ils sont découpés en tranche dans ses burgers. Mais pour le reste, le président des États-Unis se soucie peu des conséquences de ses politiques pour la biodiversité. Une équipe de chercheurs américains a même étudié un dommage collatéral de sa politique migratoire le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, où Donald Trump, lors de son premier mandat, a lancé la construction d'un mur pour empêcher les humains de traverser. Le mur de Trump, comme on l'appelle là-bas, semble plus efficace contre les animaux que contre les humains. Les scientifiques ont placé des caméras sur une centaine de kilomètres le long du mur. Plus de 20 000 séquences vidéo ont été enregistrées pendant deux ans. Résultat : les mouvements des animaux ont diminué de 86%. De nombreux mammifères en particulier, comme des ours ou des cervidés, se retrouvent entravés dans leur mouvement, empêchés d'aller de l'autre côté pour trouver de l'eau par exemple, ce qui met en péril leur survie. Certains animaux ont carrément renoncé à fréquenter la zone, sachant que c'était peine perdue. Animaux sauvages et animaux d'élevage Mais le mur de Trump n'est pas le seul au monde. L’Europe, par exemple, possède quelques murs anti-migrants qui produisent les mêmes effets, à la frontière entre la Hongrie et Croatie ou à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie : un mur de barbelés au milieu d'une forêt primaire où vivent plus de 10 000 espèces animales. Les humains ne passent plus, pas plus que les bisons, les ours ou les loups. Les obstacles humains ont de graves conséquences pour la faune partout dans le monde. En Namibie, autre exemple, il ne s’agit pas de barrière anti migrants, mais de clôtures dressées pour le bétail d'élevage. Soit, elles bloquent les migrations des antilopes ou des éléphants, soit les pachydermes les détruisent pour passer, ce qui leur vaut les représailles des fermiers. À une échelle plus modeste, quand on clôture son jardin, parce qu'on veut finalement marquer son territoire, on empêche aussi toutes sortes d'animaux de passer. L'homme est un animal territorial comme les autres, sauf qu'il est beaucoup plus puissant. Privés de nouvelles rencontres Toutes les infrastructures humaines sont en fait des obstacles à la circulation des animaux, qui étaient là bien avant nous, et qui depuis le XXe siècle principalement doivent faire face à des routes, des autoroutes, des chemins de fer… Conséquences : une mortalité directe, en cas de collision. Et indirecte, quand on ne peut plus se déplacer pour se nourrir, ou pour se reproduire. Ces barrières humaines, anthropiques, ont des conséquences sur la diversité génétique des espèces animales, privées de nouvelles rencontres, et donc à terme sur leur survie. On peut aussi parler des barrages construits sur les fleuves et les rivières, qui portent bien leur nom et sont un obstacle aux poissons migrateurs. Quand on supprime ces barrages, les poissons reviennent aussitôt, comme cela a été démontré sur un petit fleuve de Normandie, en France. Après la destruction de deux barrages, le saumon d'Atlantique et l'anguille européenne ont fait leur retour, eux qui avaient disparu depuis un siècle. L’Homme peut-il ainsi réparer ses erreurs ? Il peut en tout cas réaménager le territoire, et plus seulement en fonction de ses seuls intérêts. Quand on construit une route, une autoroute ou une voie ferrée, en France, il est désormais obligatoire de construire aussi des ponts, ou des tunnels, pour permettre aux animaux de passer. Des corridors écologiques, des trames vertes et bleues, pour les animaux terrestres et aquatiques. Parce que la nature, un espace illimité par définition, ne connait pas de frontières. À lire aussiAutant en emporte le vent

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