
Comment protéger les enfants des recruteurs de la criminalité organisée ?
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Des tueurs à gages de 12 ans, engagés par des gangs ou élevés dans des familles mafieuses : le crime organisé implique des adolescents de plus en plus jeunes. Pour lutter contre cet inquiétant phénomène auquel l’Europe fait face, des initiatives voient le jour.
Sortir les enfants des filets du crime organisé « Libres de choisir »En Italie, la Sicile emboîte le pas à la Calabre dans la lutte contre la criminalité organisée. Le Parlement régional de l'île, berceau de Cosa Nostra, a voté fin mai une loi intitulée « Libres de choisir ». Ce nom est celui d’un protocole mis sur pied par le juge pour enfants Roberto Di Bella. Il permet aux enfants issus des familles mafieuses de vivre une nouvelle vie, loin de leur famille et/ou de leur région d’origine. Car le destin des jeunes qui grandissent avec les règles de la mafia comme seuls repères est souvent scellé d’avance.
Collaborateur de la justice, Luigi Bonaventura en a fait l'expérience. Ancien chef de clan de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, il est désormais engagé auprès des jeunes pour leur éviter une vie tracée par leurs parents. Cécile Debarge l’a rencontré.
Europol lance une vaste opérationEn Europe, des tueurs à gage de 12, 13 ou 14 ans ont été interpellés par la police ces dernières années. Et ils n’ont pas forcément grandi dans des familles mafieuses. La criminalité organisée recrute en effet de très jeunes adolescents en masse sur les réseaux sociaux pour leur faire faire du trafic ou des actes violents.
L’agence de police criminelle Europol s’est récemment saisie de cet inquiétant problème : elle a mis en place une structure dédiée qui réunit huit capitales européennes et lancé une opération d’envergure pour tenter de démanteler ces réseaux de recrutement. Les explications d’Elena Louazon.
La chronique musique Vincent ThévalDuo Ruut – Hobusemäng (Estonie)
Quelle place pour les femmes dans les cultes ?L’Espagne est un pays en pointe dans la défense des droits des femmes ; c'est également un pays très catholique, où le féminisme s’exprime jusqu’au sein de l’Église. Le pape François avait favorisé l’accession des femmes à des postes à responsabilité au Vatican ; l’action de son successeur sera scrutée de près par les associations. L’une d’elles, dénommée « Révolte des femmes dans l’Église », réunit clercs et laïques pour exiger plus d’égalité avec les hommes religieux. Le reportage de Diane Cambon.
Peu de religions laissent les femmes célébrer les offices. Il y a en Europe de nombreuses femmes pasteurs – les femmes rabbins ou les femmes imames sont beaucoup plus rares, mais elles existent. L’Allemagne, par exemple, compte une petite poignée de femmes imames. La plus connue est Seyran Ates, avocate de profession, qui a co-fondé une mosquée libérale à Berlin en 2017. Elle y accueille des couples interconfessionnels ou des croyantes homosexuelles. Mais cela a un coût : elle vit depuis des années sous protection policière. Un portrait signé Delphine Nerbollier.