
Episode 2 : Prendre position
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このコンテンツについて
Dans les mois qui suivent le retour, les anciens déportés se réunissent et s’entraident: il faut faire face aux difficultés matérielles de la reconstruction, et souvent au deuil des proches disparus. Les associations sont des lieux de sociabilité et d’aide sociale. Elles impriment aussi leur marque au souvenir des morts: les premières commémorations font honneur aux résistants, la mémoire des camps devient une mémoire communiste.
Les divisions de la Guerre Froide
Avec la guerre froide, les anciens déportés sont appelés à prendre position. Communistes depuis leurs débuts, les associations sont unies pour défendre la paix, la justice, et combattre le réarmement de l’Allemagne. Mais les premières divisions se profilent alors que certaines voix commencent à se faire l’écho de l’existence des goulags et d’un autre totalitarisme en URSS. En tant que victimes du nazisme, les anciens déportés peuvent-ils continuer à défendre la ligne soviétique? Certains soutiennent le Parti sans réserve, tandis que d’autres claquent la porte. Les Amicales entrent en guerre froide: les scissions sont durables, et douloureuses.
Pour aller plus loin
David Rousset, L’Univers concentrationnaire, Editions de Minuit, 1946 (réeed. avec une préface d’Annette Wieviorka, 2024)
Annette Wieviorka, Déportation et génocide, Plon, 1992, réed. Pluriel, 2002
Olivier Lalieu, La Déportation fragmentée, les déportés parlent de politique, la Boutique de l’histoire, 1994
Simon Perego, Pleurons-les. Les Juifs de Paris et la commémoration de la Shoah (1944-1967), Champ Vallon, 2020
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