
Episode 1 - PARENT/ENFANT AU DÉPART ÉTAIT L' ATTACHEMENT
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PARENT/ENFANT AU DÉPART ÉTAIT L' ATTACHEMENT
Une histoire d’amour folle, irraisonnée, exigeante.
Est-ce toujours de l’amour ? On n’y voit pas très clair !
L’amour maternel, on n’y peut pas grand chose si on en croit les scientifiques.
Cet attachment irrépressible, relève, dit-on, de la chimie, plus précisément de notre système hormonal. L’ocytocine, l’hormone de l’amour et la dopamine, l’hormone du plaisir jouent des rôles essentiels dans l’élaboration du lien d’attachement.
L’ocytocine sécrétée naturellement dans le cerveau intervient dans l’émergence des comportements maternels. Selon le *Professeur Ron Stoop, son relâchement dans la circulation sanguine favorise l’accouchement (par le déclenchement des contractions utérines) et la montée de lait.
Le taux d’ocytocine chez la mère va d’ailleurs augmenter avec la naissance de l’enfant lors du contact de l’allaitement et globalement dans la proximité avec le nourrisson.
L’accroissement de la dopamine est, quant à elle, étroitement lié au fait, pour la mère, de prendre soin de son bébé. Le plaisir qu’elle ressent l’encourage à cultiver l’interaction avec le nouveau-né.
Force est de relativiser cette notion d’attachement irrépressible. Nous ne sommes pas toutes égales face à la biochimie des corps et notre biologie ne détermine pas tout.
L’amour maternel est aussi une construction culturelle et sociale et l’impérieuse nécessité qu’a chaque mère de s’y soumettre semble aujourd’hui assez puissante.
Pourtant, pour une mère, aimer son enfant ne va pas de soi.
Heureusement, il y a le père !
On a tendance à oublier que la parentalité n’est pas qu’une affaire de femme.
L’amour, l’éducation, la prise en charge de l’enfant peuvent parfaitement être assurés par le père, biologique ou non.
Un adulte qui porte cette aspiration à tisser le lien d’attachement.
L’essentiel demeure, que l’enfant qui arrive au monde soit accueilli, respecté dans ses besoins, suffisamment nourri, réconforté, réchauffé, dorloté, porté, protégé.
Le petit être doit vivre qu’il a sa place sur terre, dans la communauté des hommes.
S’installe, en l’enfant qui n’a pas vécu l’attention constitutive des premiers liens, une béance affective. Sa sécurité intérieure s’en trouve ébranlée, et ce peut-être difficilement réparable.
Cependant, la sophrologie propose des techniques qui permettent de restaurer ce sentiment de confiance. Il s’agit par une approche au long cours, de reconstruire une histoire.
Par le biais d’exercices de relaxation dynamique, de respiration et de visualisation d’activer les ressources internes propres à chacun.
Etape par étape, le processus d’appropriation d’une part de l’enfance qui a fait défaut s’installe. L’individu progressivement se place dans un nouveau quotidien.
Connaissez-vous l’art japonais du Kintsukuroi ?
Lorsque vous brisez un objet, ne jetez pas les morceaux ! Recollez-les et appliquez de la poudre d’or sur les fêlures.
Ainsi magnifié, cet objet entre dans une nouvelle vie.
C’est ça la sophrologie, conduire chacun à s’enrichir, voir s’embellir de son vécu pour vivre verticale.
*Professeur au Centre de neurosciences psychiatriques à l’Université de Lausanne