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Dans le nord de la Côte d'Ivoire, le ramassage du karité a débuté

Dans le nord de la Côte d'Ivoire, le ramassage du karité a débuté

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En Côte d’Ivoire, la campagne de ramassage du karité a démarré, dont le pays est le cinquième producteur mondial. Cette filière est désormais régulée par le Conseil du Coton et de l'Anacarde. Avec le tout début de la saison des pluies, dans le nord du pays, les femmes activent dans ce domaine sont en plein ramassage.

Avec notre envoyée spéciale à Bouna,

Dans cet espace communautaire en périphérie de Bouna, plusieurs femmes sont accroupies et ramassent des amandes de karité. Il faut aller vite, car un troupeau de bœufs dévorent les fruits mûrs tombés au pied des arbres de karité. « Je viens ici tôt, vers 5h30, puisque ce fruit est prisé par tous les animaux, à cause de sa pulpe qui est très sucrée. Il faut être rapide pour le récolter avant eux », explique Béninguiéla Hien.

Cette activité attire plus de monde, car la précédente campagne a été favorable. En effet, les amandes de Côte d’Ivoire étaient montées en flèche l’an dernier, après que le Mali et le Burkina Faso ont pris des mesures pour suspendre l’exportation de leurs amandes de karité. Cette hausse a attiré plus de femmes dans la collecte des amandes. En période de récolte, ces travailleuses peuvent gagner jusqu’à 2 500 francs CFA par jour.

Des prix sur les marchés à la hausse

Cette activité permet d’améliorer la qualité de vie de ces femmes. « L’activité se porte bien : avant, je ramassais beaucoup d’amandes de karité, mais les prix étaient faibles. Depuis l’an dernier, cela a changé : je fais des bénéfices. Par exemple, cet argent me sert à scolariser mes enfants », témoigne Kamou Sambéna.

Une fois récoltées, ces amandes sont ensuite vendues à des coopératives. À l’image de Scoop Prokobab, qui regroupe 600 femmes à Bouna. Cette coopérative transforme ce fruit en beurre de karité. La hausse des prix sur les marchés internationaux a été répercutée sur les prix des produits revendus par cette coopérative. Ce qu’explique Siatta Ouattara, la présidente de cette organisation : « Aujourd’hui, la concurrence est rude. On va vendre cher notre amande que nous allons produire. Le kilo qui était à 200 francs CFA est passé à 700. Donc le kilo [d’amandes] a triplé. Le beurre [de karité] que nous vendions à 1 000 francs CFA est passé à 2 000. Et le kilo de beurre de karité que l’on vendait à 1 500-2 000 francs CFA, on est obligé de le vendre à 3 000. »

Cette coopérative réalise l’essentiel de ses bénéfices sur les dérivés du karité. Notamment les produits cosmétiques fabriqués à partir des résidus de coques de karité, ou encore les briques de tourteaux, utilisés comme combustible. Le prix du karité sera fixé d'ici à la fin du mois de juin, en concertation avec le Conseil du coton et de l'anacarde.

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