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Choses à Savoir TECH VERTE

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著者: Choses à Savoir
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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

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Choses à Savoir
エピソード
  • L’Ademe vole au secours de l’industrie pour sa décarbonation ?
    2025/07/10

    Objectif : -35 % d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, -81 % d’ici 2050. C’est le cap fixé par la Stratégie nationale bas-carbone. Mais entre l’ambition et la réalité industrielle, il reste un monde à franchir. Pour y voir plus clair, l’Ademe – l’Agence de la transition écologique – a mis au point des Plans de Transition Sectoriels, ou PTS, véritables feuilles de route vers la décarbonation.


    Ces plans concernent neuf filières industrielles parmi les plus énergivores : acier, aluminium, ciment, verre, papier-carton, sucre, mais aussi trois piliers de la chimie – ammoniaque, éthylène et chlore. Des secteurs centraux, comme le rappelle Adeline Pillet, coordinatrice Innovation et Prospective à l’Ademe, dans un podcast du média Futura : « Ce sont des filières essentielles à des activités-clés comme la construction, l’énergie, les transports ou les biens de consommation. Elles pèsent pour plus de la moitié des émissions industrielles de gaz à effet de serre. »


    Ces plans s’appuient sur une analyse croisée : technologies de décarbonation, mix énergétique, captage et stockage de CO₂, efficacité matière, évolution des marchés, impacts sociaux et coût de la transition. Le tout avec un mot d’ordre : anticiper, hiérarchiser, agir. « On a volontairement élaboré des scénarios très contrastés, pour aider les industriels à faire les bons choix dès maintenant », explique Adeline Pillet.


    Les PTS servent aussi aux pouvoirs publics, en éclairant les politiques industrielles à moyen et long terme. Tous les acteurs de ces filières ont été consultés. Car au-delà de l’écologie, la décarbonation se veut triple opportunité : « Une opportunité de compétitivité, une opportunité de souveraineté, et bien sûr un impératif environnemental. » Coût de l’opération ? Environ 30 milliards d’euros d’ici 2050, dont un tiers avant 2030. Un investissement massif, déjà amorcé via les dispositifs de France 2030 et des aides de l’État. « Oui, ça va coûter cher », conclut Adeline Pillet. « Mais le coût de l’inaction sera bien plus élevé, surtout avec la hausse attendue du prix de l’énergie et du carbone. »

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    2 分
  • Des bactéries pour détruire les polluants éternels ?
    2025/07/09

    Ils sont partout, invisibles et redoutables. Les PFAS – pour substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées – sont ces composés chimiques utilisés dans les poêles antiadhésives, les vêtements imperméables ou encore les emballages alimentaires. Leur particularité ? Ils ne se dégradent presque jamais. On les surnomme donc les « polluants éternels ». Résultat : ils s’accumulent dans l’environnement, dans notre alimentation, dans notre eau, et même… dans notre organisme.


    Le hic, c’est que ces substances sont loin d’être inoffensives. Baisse de la fertilité, troubles du développement, risques accrus de cancers ou de maladies cardiovasculaires : la liste des effets nocifs s’allonge. Et malgré la prise de conscience, peu de solutions existent pour éliminer ces toxines une fois qu’elles sont en nous. « Compte tenu de la menace pour la santé humaine, il est préoccupant qu’aussi peu de mesures soient prises pour en débarrasser notre corps », déplore le toxicologue Kiran Patil, de l’université de Cambridge.


    Mais une lueur d’espoir pourrait bien venir… de notre ventre. Des chercheurs britanniques viennent de publier dans Nature Biology une découverte intrigante : certaines bactéries intestinales, naturellement présentes chez l’humain, seraient capables d’absorber les PFAS. Testées chez la souris, neuf de ces espèces ont réussi à capter jusqu’à 74 % des polluants présents, avant d’être éliminées… dans les selles. Mieux : plus les souris étaient exposées aux PFAS, plus les bactéries redoublaient d’efficacité, gardant un taux d’absorption constant.


    C’est donc une piste sérieuse : et si notre microbiome intestinal pouvait servir de barrière naturelle contre ces polluants chimiques ? Pour le vérifier, des essais sur l’humain seront nécessaires. En attendant, les chercheurs de Cambridge ont créé une start-up, Cambiotics, pour développer des probiotiques sur mesure, capables de booster ces bactéries bénéfiques dans notre flore intestinale. Mais la prudence reste de mise. Ces compléments ne verront pas le jour avant plusieurs années. En attendant, les chercheurs recommandent de limiter l’usage de produits contenant des PFAS, de privilégier des ustensiles de cuisine non traités, et d’installer un filtre à eau adapté. Car si ces substances ont longtemps été jugées sûres, on sait aujourd’hui qu’elles agissent comme un poison lent, silencieux mais tenace.

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    3 分
  • Google à fond sur la fusion nucléaire ?
    2025/07/09

    Et si le futur des data centers passait par… le soleil ? Pas celui qui brille au-dessus de nos têtes, mais celui qui brûle au cœur des réacteurs de demain. Google vient en tout cas de faire un pari audacieux : celui de la fusion nucléaire. Lundi 30 juin, la firme de Mountain View a annoncé un partenariat stratégique avec Commonwealth Fusion Systems, une start-up issue du prestigieux MIT, pour alimenter ses infrastructures numériques avec une énergie propre, sûre… et encore largement expérimentale.


    L’objectif ? Répondre à l’explosion de la consommation énergétique provoquée par l’intelligence artificielle. Les data centers, déjà très gourmands, voient leurs besoins décupler avec l’essor des modèles de plus en plus puissants. Et pour Google, la fusion nucléaire pourrait bien être la solution miracle. Mais attention : la fusion, ce n’est pas la fission. Alors que la fission brise un atome lourd pour libérer de l’énergie, la fusion assemble deux atomes légers, comme l’hydrogène, pour créer un noyau plus lourd, libérant au passage une énergie colossale… sans déchets radioactifs à long terme. C’est le processus qui alimente le soleil. Et jusqu’ici, personne n’a encore réussi à l’exploiter de façon commerciale.


    C’est là qu’intervient Commonwealth Fusion Systems, avec son projet ARC, une installation de 400 mégawatts prévue en Virginie. Le principe ? Utiliser des aimants ultra-puissants pour maintenir un plasma à des températures extrêmes, et tenter de déclencher la fameuse réaction. Google s’est d’ores et déjà engagé sur 200 mégawatts issus de cette future centrale, soit de quoi alimenter une petite ville. Un investissement important — dont le montant reste confidentiel — mais aussi un pari technologique risqué, comme le reconnaît Michael Terrell, responsable de l’énergie avancée chez Google : « Il reste de sérieux défis physiques et techniques ». Le patron de CFS, Bob Mumgaard, évoque une phase d’apprentissage cruciale avant toute industrialisation. Car même si le laboratoire Lawrence Livermore a brièvement atteint un gain énergétique net en 2022, le reproduire durablement est encore loin d’être acquis. Mais Google y croit. Déjà présent dans la levée record de 1,8 milliard de dollars en 2021, le géant renforce aujourd’hui son soutien. Une preuve de confiance, et un signal fort : pour nourrir l’IA, il faudra peut-être apprivoiser le feu des étoiles.

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