『Cérile Faucheux, la menuiserie siège au Mobilier national [6-9]』のカバーアート

Cérile Faucheux, la menuiserie siège au Mobilier national [6-9]

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100% Création vous propose cet été, une série, en neuf épisodes, consacrée aux métiers d’art du Mobilier national. Cette institution où plus de 340 professionnels sont répartis dans 26 métiers d’art est un centre d’excellence qui conserve, restaure et valorise des pièces exceptionnelles, allant du mobilier aux textiles ou céramique, datant du XVIIᵉ siècle à nos jours. L’exemple de l’atelier de menuiserie en siège, dirigé par Cérile Faucheux, illustre parfaitement ces métiers. Ici, on restaure et travaille le bois en volume, en sculptant et tournant des carcasses ainsi que des éléments mobiliers. On s’occupe également de meubles en bois massif, souvent richement décorés : peints, vernis ou encore dorés comme les lits, torchères, consoles ou paravents. « Dans mon métier, il me fallait quelque chose qui me fasse m'évader, le toucher est important et j'ai retrouvé cela dans la menuiserie en siège, puisque c'est essentiellement un travail manuel et un travail de courbe. Nous utilisons tous les sens dans notre métier. » Cérile Faucheux, artisan d’art et responsable de l’atelier de menuiserie en siège au Mobilier national. « Dans l'établissement, nous sommes au cœur d'une pépite, avec des collections qui sont larges, diversifiées, de très beaux objets. C'est du bonheur au quotidien. Nous avons le temps de pouvoir mettre en œuvre des restaurations. La productivité est plus relative ici puisque l'objectif est plutôt sur la qualité, même si on a des temps à respecter, évidemment. Nous avons l'établissement en lui-même, le lieu, qui est assez magique. Et puis nous sommes amenés à travailler sur des lieux prestigieux et très intéressants. C'est un bonheur. » Cérile Faucheux a grandi en Île-de-France, passionné par le travail manuel et le bois depuis sa jeunesse, il choisit de se former à l’École Boulle à Paris de 1990 à 1995. Cette formation, axée sur la menuiserie en siège, lui a permis d’acquérir des compétences solides dans la fabrication et la restauration de mobilier ancien. Après la fin de ses études, Cérile Faucheux s’oriente vers le secteur public, privilégiant la qualité du travail à la rapidité ou la productivité. « J'avais un objectif en sortant de l'école, j'avais une vision du travail bien fait, avoir le temps de faire les choses. Le productivisme ne m'intéressait pas Moi, j'avais décidé que soit je rentrais dans une institution type Mobilier national, soit j'arrêtais mon métier parce que courir après le temps et la productivité ne m'intéressait pas du tout. J'avais cet objectif en partie parce que je connaissais l'établissement, mon professeur à l'école m'avait aiguillé vers le Mobilier national, je l'avais visité à l'époque. Deux ans après ma sortie de l'école, j'ai été contacté pour pouvoir me présenter au concours. Ce que j'ai fait. Dans ce laps de temps, j'avais un emploi. Moi, quand j'étais étudiant, je travaillais dans la vente de papier peint/peinture. J'étais conseiller. Et puis il y a un poste qui s'est libéré au moment où je sortais de l'école, donc cela tombait très bien. J'étais déjà dans la vie active. J'ai fait la liaison avec le Mobilier national en 1997. » Aujourd’hui Cérile Faucheux est le responsable de l’atelier de menuiserie en siège au Mobilier national. L’expertise de cet atelier porte principalement sur la restauration de sièges anciens, maîtrisant les techniques de démontage, de restitution des éléments manquants, et de conservation fidèle aux techniques d’origine ainsi qu’aux différentes essences de bois. « Il n'y a pas tant d'essences que cela pour les périodes sur lesquelles nous travaillons. Notre formation et puis nos habitudes nous amènent à facilement retrouver les essences. Nous mutualisons nos compétences et nos connaissances ici, en atelier. Nous n’avons pas tellement de difficultés sur ce sujet. Le siège, le constituant principal, dans tout ce qui est bois doré, bois peint, c'est essentiellement le hêtre qui a été utilisé pour ses qualités techniques et puis aussi pour sa proximité. Le chêne était plutôt utilisé dans le reste des objets mobiliers et en fonction des époques, des retours de colonies, de voyages, des différents voyages internationaux, des essences exotiques ont été amenées. Nous avons de la chance ici, nous avons constitué des stocks au fur et à mesure de l'histoire de l'établissement. Quand des intervenants ferment boutique, nous rachetons des stocks anciens. Nous avons la chance de ne pas être en pénurie de bois dit rare. Nous travaillons beaucoup sur les acajou d'Amérique, puisque la partie du XIXᵉ siècle est essentiellement constituée de bois verni avec des acajou d'Amérique, puis après des palissandres, des ébènes et puis quelques bois plus européens type noyer, merisier. Mais là déjà, cela devient un petit peu plus rare. Nous intervenons toujours ...
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