Dans ce nouvel épisode de Biocénose, je vous embarque pour une aventure de vulgarisation consacrée aux pollinisateurs, piliers de la biodiversité.

Saviez-vous que les abeilles ne sont pas seules à butiner ? De nombreux insectes, comme les bourdons, guêpes, papillons ou fourmis, participent aussi à la reproduction des plantes et au maintien de nos écosystèmes. À travers des recherches scientifiques, je vous montre combien cette diversité est essentielle pour l’écologie et l’environnement, notamment face au changement climatique et dans une optique de développement durable.

J’aborde l’histoire insolite du loup d’Éthiopie, un canidé rare qui pourrait, museau couvert de pollen, figurer parmi les pollinisateurs. Menacé d’extinction, cet animal intrigue sur son rôle potentiel dans la durabilité de son habitat. On découvre aussi des vertébrés pollinisateurs tels que les chauves-souris, primates ou colibris, preuve que les fleurs peuvent compter sur bien plus que nos amies abeilles.

En plus de cette odyssée terrestre, je vous emmène sous l’eau, où de minuscules crustacés pollinisent des herbes marines. Cette révélation souligne l’incroyable complexité de la nature et l’importance de chaque espèce pour soutenir la vie.

Grâce à cet épisode, vous comprendrez pourquoi la préservation de ces pollinisateurs est cruciale pour la production de fruits et de graines, la résilience des plantes et la survie de nos écosystèmes. En valorisant la pollinisation, nous protégeons la biodiversité et renforçons l’équilibre écologique.

Enfilez vos bottes virtuelles, je vous emmène explorer ces découvertes incroyables !

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Sources :

Rader, Romina, et al. (2016) "Non-bee insects are important contributors to global crop pollination." Proceedings of the National Academy of Sciences 113.1: 146-151. https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1517092112

Lai, S., Léandri‐Breton, D. J., Lesaffre, A., Samune, A., Marino, J., & Sillero‐Zubiri, C. (2024). Canids as pollinators? Nectar foraging by Ethiopian wolves may contribute to the pollination of Kniphofia foliosa. Ecology, 105(12), e4470.

Regan, et al. (2015). Global trends in the status of bird and mammal pollinators. Conservation letters, 8(6), 397-403. https://conbio.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/conl.12162#conl12162-bib-0034

van Tussenbroek, B. I., Monroy-Velazquez, L. V., & Solis-Weiss, V. (2012). Meso-fauna foraging on seagrass pollen may serve in marine zoophilous pollination. Marine Ecology Progress Series, 469, 1-6. DOI: https://doi.org/10.3354/meps10072

van Tussenbroek, et al. (2016), Experimental evidence of pollination in marine flowers by invertebrate fauna. Nat. Commun. 7, 12980. doi:10.1038/ncomms12980

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Dans cet épisode de Biocénose, nous explorons un sujet essentiel pour la biodiversité : la classification des espèces. Et plus particulièrement du hérisson en tant qu’espèce "quasi menacée". Selon QUI ? Eh bien selon la Liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

Alors que les enjeux liés au changement climatique, à la dégradation des écosystèmes, et aux pressions sur l’environnement ne cessent de croître, qu’est-ce que cela signifie vraiment pour cette espèce emblématique de nos campagnes ? 🦔

À l’occasion de la COP16 pour la biodiversité, l’UICN a publié un communiqué marquant : le hérisson, considéré comme un habitant ordinaire de nos jardins, est désormais à un tournant critique. Je vous propose une immersion dans les coulisses de la recherche scientifique et de la célèbre Liste Rouge, un outil incontournable pour suivre la résilience des espèces à travers le monde.

Dans cet épisode :

• Les origines et le fonctionnement de l’UICN, qui œuvre depuis 1948 pour la préservation de la biodiversité.

• Les critères précis qui permettent de classer une espèce comme vulnérable, en danger, ou encore quasi menacée.

• Les données sur le déclin des populations de hérissons en Europe, avec des exemples concrets des Pays-Bas, du Royaume-Uni ou encore de la Suède.

En France, la situation reste floue, faute de données suffisantes. Pourtant, des initiatives locales et des programmes scientifiques tentent de lever le voile sur l’état de nos populations de hérissons.

Biocénose, c’est votre rendez-vous pour comprendre, avec des clés accessibles et une bonne dose de vulgarisation scientifique, les grands enjeux de la recherche en écologie et sur la biodiversité. Alors, prêt(e)s à enfiler vos bottes virtuelles et à plonger dans l’univers fascinant des classifications et des défis écologiques ?

Bonne écoute !

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Les principales sources de l'épisode :

1. International Union for Conservation of Nature (IUCN). (2024, octobre). More than one in three tree species worldwide faces extinction – IUCN Red List. Press Release

2. UICN. (2012). Catégories et Critères de la Liste rouge de l’UICN : Version 3.1. Deuxième édition. Gland, Suisse et Cambridge, Royaume-Uni : UICN. vi + 32pp. Originalement publié en tant que IUCN Red List Categories and Criteria: Version 3.1. Second edition. (Gland, Switzerland and Cambridge, UK: IUCN, 2012).

3. Gazzard, A. & Rasmussen, S.L. 2024. Erinaceus europaeus. The IUCN Red List of Threatened Species 2024: e.T29650A213411773.

   
   

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Et si une simple cuillère d’eau, une sangsue ou même une toile d’araignée pouvait révéler la présence d’espèces animales dans un écosystème ? Dans cet épisode de biocénose, je vous plonge dans l’univers fascinant de l’ADN environnemental, une méthode révolutionnaire pour détecter la biodiversité. À travers des exemples incroyables, de la grenouille taureau aux vertébrés d’Australie, découvrez comment la science repousse sans cesse les limites de l’observation du vivant en écologie. Prêts à enfiler vos bottes virtuelles ? On y va !

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Sources de l'épisode :

(1) Sarat, E. (Coord.). (2012). Vertébrés exotiques envahissants du bassin de la Loire (hors poissons) : connaissances et expériences de gestion. Office national de la chasse et de la faune sauvage, Plan Loire Grandeur Nature, 128 p. Chapitre consulté : "La Grenouille taureau (Lithobates catesbeianus)", pages 50 à 57. http://doc.pilote41.fr/fournisseurs/cdpne/Pages_pilote/especes_invasives/Vertebres_exotiques_envahissants.pdf

(2) Ficetola, G. F., Miaud, C., Pompanon, F., & Taberlet, P. (2008). Species detection using environmental DNA from water samples. Biology Letters, 4(4), 423–425. https://europepmc.org/backend/ptpmcrender.fcgi?accid=PMC2610135&blobtype=pdf

(3) Ji, Y., Baker, C. C., Popescu, V. D., Wang, J., Wu, C., Wang, Z., ... & Yu, D. W. (2022). Measuring protected-area effectiveness using vertebrate distributions from leech iDNA. Nature Communications, 13(1), 1555. https://www.nature.com/articles/s41467-022-28778-8

(4) Newton, J. P., Nevill, P., Bateman, P. W., Campbell, M. A., & Allentoft, M. E. (2024). Spider webs capture environmental DNA from terrestrial vertebrates. Iscience, 27(2). https://www.cell.com/iscience/pdf/S2589-0042(24)00125-1.pdf

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