
Bernard Cerquiglini : "l'orthographe doit analyser la langue"
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Pourquoi a-t-on tant de mal à réformer notre orthographe ? Qui sont les détracteurs des réformes avortées de l'orthographe ?
Le linguiste Bernard Cerquiglini a mené l'enquête dans son dernier ouvrage !
La première réforme de l'orthographe date de 1542 ! Bernard Cerquiglini est un partisan des réformes de l'orthographe : il estime que la langue française est incohérente, trop étymologiste, peu fidèle à l'oral et implique une pédagogie lourde.
Mais, pourtant, les élèves s'en accommodent ! Pourquoi les Français sont-ils si attachés à cette orthographe ? La tentative de réforme de 1990, sous Michel Rocard, a en effet échoué, de nombreux détracteurs l'ayant dénoncée.
Cependant, depuis plusieurs années, le niveau baisse : que faire ? Consacrer plus d'heures à enseigner l'orthographe… Ou bien la simplifier ?
L'orthographe est un marqueur social. Nous surveillons celle des autres ! On porte un jugement défavorable lorsqu'on voit une faute.
La crainte de certains détracteurs de la réforme est que soit créée une "orthographe à deux vitesses" : l'une distinguée, et l'autre plus populaire.
Certains linguistes demandent une orthographe phonétique, ce à quoi est opposé Bernard Cerquiglini qui considère que cela pourrait "défigurer la langue".
"L'orthographe doit analyser la langue"
Bernard Cerquiglini préconise alors de simplifier quelques aspects de la langue tous les deux-trois ans et propose de "rénover" la langue plutôt que de "réformer".
Et "Rénover en gardant les fondamentaux".
Invité : Bernard CERQUIGLINI, linguiste. Auteur de nombreux livres, il fut aussi l’un des maîtres d’œuvre de la réforme de l’orthographe de 1990. Son dernier ouvrage À qui la faute ? - L'impossible (mais nécessaire) réforme de l'orthographe est publié chez Gallimard en version poche.
Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l’oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec la lexicographe Géraldine Moinard l'expression « C'est reparti comme en 40 ».
Une chronique en collaboration avec Le Robert.
Programmation musicale :
L'artiste ivoirien Serge Beynaud avec le titre "Créatair"