
Au Nord, y avait le peloton : le jour où le Tour s'est arrêté, à Denain
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Consternation, amertume, chaos et même des pleurs… C’est tout cela qui s’est joué le mercredi 7 juillet 1982. C’est alors la cinquième étape du Tour de France qui doit relier Orchies au petit village de Fontaine-au-Pire, dans le Cambrésis. Il s’agit d’un contre la montre par équipes mais ce jour-là, rien ne va se passer comme prévu. Pour la première fois, dans l’histoire du Tour de France, une étape est arrêtée, en plein milieu à cause de manifestants.
Ce jour-là, écrit La Voix du Nord, le combat des sidérurgistes d’Usinor Denain est entré en collision avec l’histoire du Tour… Sur les photos d’archives en noir et blanc, on lit l’incompréhension des coureurs, des spectateurs et cette drôle d’image de cyclistes passant sous une banderole estampillé Usinor qui venait d’annoncer un énorme plan social. « Denain, maillot jaune… du chômage », clame un syndicaliste…
Mais alors que s’est il passé exactement ? Quelles conséquences pour les spectateurs, les coureurs et les organisateurs ? Une telle chose pourrait-elle se produire aujourd’hui ? On en parle avec Sébastien Noé, journaliste au service des sports de La Voix du Nord en charge du cyclisme.