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Akwaba Mousso, accueil bienveillant pour femmes maltraitées à Abidjan

Akwaba Mousso, accueil bienveillant pour femmes maltraitées à Abidjan

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À Abidjan, depuis 2023, il existe un centre Akwaba Mousso qui accueille avec bienveillance les femmes et les enfants qui sont victimes de maltraitance, de violences, d’agressions sexuelles. Un refuge pour des femmes désemparées, mais aussi un lieu où l’on apprend à se reconstruire, à repartir dans la vie avec confiance et détermination. C'est une des rares associations, peut-être même la seule de ce genre en Côte d'Ivoire, qui propose un centre d'accueil pour les femmes et leurs enfants victimes de violence, toutes formes de violences, au sein de la cellule familiale. Akwaba Mousso : deux mots forts de signification pour Maureen Grisot, cofondatrice et directrice de l'association. « Cela veut dire "Bienvenue à la femme" dans deux des langues principales de la Côte d'Ivoire, en langue akan et malinké ». C'est lorsqu'elle était journaliste en Côte d'Ivoire que Maureen Grisot a constaté le dénuement dans lequel se trouvaient les femmes victimes de violences conjugales. Aussi, a-t-elle créé à Cocody avec d'autres associées, ce centre qui prend soin des femmes maltraitées. Bienvenue à la femme« Il était fondamental de créer un centre dans lequel une femme ou un enfant qui a subi une violence peut trouver toutes les réponses dans un même endroit, gratuitement, sans avoir à affronter des jugements et des paroles malveillantes. Une fois qu'on a répondu à l'urgence liée à la violence, on s'est rendu compte que plus les femmes sont vulnérables économiquement, plus elles sont exposées aux violences ainsi que leurs enfants. Donc, il était fondamental d'avoir non seulement l'offre de juristes, assistant social, psychologue, sage-femme, mais aussi la mise en sécurité dans un foyer d'hébergement et trouver des solutions pour qu'elles puissent sortir de ce foyer dans des conditions qui lui permettent de gérer sa famille comme elle l'entend et de ne plus retomber dans le cycle des violences ».Au centre d'accueil, il y a une crèche et aussi un atelier de couture pour aider à la réinsertion professionnelle. Cette femme, qui souhaite rester anonyme, se félicite d'y avoir appris un métier et d'avoir surtout raccommoder un peu de son amour-propre : « Oui, ce centre a été pour moi très bénéfique. C'est très utile parce que je me dis que ce que j'ai appris aujourd'hui, je n'allais pas pouvoir le faire en étant hors de ce centre. Je suis contente parce que moi qui n'avais pas d'importance aux yeux des autres, aujourd'hui, grâce à Akwaba Mousso, je sais que je suis importante parce que j'arrive à montrer ce que j'ai acquis à d’autres femmes… ». Importante parce que je montre mes acquis à d'autres femmesNana Sylla Coulibaly, experte comptable et membre du Women Investment Club, conseille et accompagne ces femmes dans leurs projets de s'émanciper économiquement en construisant leur avenir professionnel. « En fait, je suis très émue à chaque fois que je viens ici parce que je suis contente qu'elle ne soit pas réduite au fait qu'elles sont victimes de violences. Elle et moi, on n'a pas ce genre de discussion. On est vraiment très basé sur le business et ce sont des femmes qui ont des rêves, ce sont des femmes qui ont des compétences, ce sont des femmes qui ont envie de faire des choses et je leur apprends à vraiment se forger un mental d'entrepreneur pour vraiment passer à une étape supérieure de reconstruction. On a sélectionné quatre femmes parce qu'on en a eu un gentil bailleur, la fondation Vinci, qui a voulu mettre à disposition des fonds pour financer le lancement de leur business. Ce sont vraiment des personnes formidables, déjà, parce qu'elles ont mis aussi en place un « mentora » pour ces dames-là et ensuite par ce qu’elles sont très impliquées et tout ce qu'elles veulent, c'est vraiment voir ces dames-là s'en sortir. Et devenir autonomes ! ». Autre profil de femme secourue, cette quinquagénaire et son fils, battu par un mari violent, ont trouvé refuge à Akwaba Mousso. « Vous savez, divorcer en Afrique ou quitter son foyer en Afrique, c'est comme si tu commettais un crime. Voilà, il n’y a personne qui veut te recevoir, c'est pour ça qu'on garde le silence. On subit… c'est pour ça qu'on subit jusqu'à ce que mort s'ensuive quelques fois. Donc, si je n'avais pas eu à Akwaba Mousso pour me soutenir, je serais encore là-bas ou bien peut-être déjà partie… » Au fil de la visite, Maureen Grisot rappelle la philosophie de son centre. « Il n'y a rien de linéaire en fait, il y a tellement de galères dans la vie. On est en Côte d'Ivoire, il n’y a pas de filet social. Donc, ce qu'on a compris aussi, c'est qu'on ne peut pas tout sauver, on ne peut pas tout changer. En revanche, nous, notre rôle, c'est de convaincre les femmes qu'elles peuvent avoir confiance en elles et de les aider à trouver leur voie, à trouver les moyens d'être fière d'elles ». Motif de fierté pour ...

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