『États-Unis, Pologne, France: les médias publics en danger』のカバーアート

États-Unis, Pologne, France: les médias publics en danger

États-Unis, Pologne, France: les médias publics en danger

無料で聴く

ポッドキャストの詳細を見る

このコンテンツについて

Nous évoquons aujourd'hui des menaces politiques qui pèsent sur les audiovisuels publics à la lumière des différentes situations dans trois pays différents : les États-Unis, la Pologne et la France.

Le gouvernement de Trump, on le sait, cherche à couper tout financement à son audiovisuel public, c'est-à-dire à Voice of America, à Radio Free, à NPR ou à la chaîne PBS. Pour Donald Trump, ces médias auraient une « couverture biaisée et partisane », ils se seraient montrés partiaux pendant les élections ou sur les questions transgenres. Bref, ils sont « de gauche » et soutiendraient les Démocrates avec l'argent des contribuables.

Mais les médias publics ont saisi la justice au nom de la liberté de la presse garantie par le premier amendement et un juge fédéral de Washington a déjà obtenu en avril le rétablissement de Voice of America, promis au démantèlement par décret présidentiel. Le réseau de radios NPR, qui alimente un millier de stations locales, a aussi saisi la justice pour sauver son financement fédéral qui ne représente que 10% de ses revenus, mais dont l'arrêt pourrait conduire à la fermeture de stations dans des régions où NPR est parfois le dernier média d'information.

Une mainmise politique expérimentée par la Pologne et la Hongrie

En Hongrie, des proches de Viktor Orban sont à la tête des médias publics. Il y a aussi eu des purges parmi les journalistes et des voix d'opposition ont été marginalisées. Ces atteintes à l'État de droit ont compté dans la décision de la Commission européenne de geler ses subventions à la Hongrie.

Quant à la Pologne, où aura lieu dimanche le second tour de l'élection présidentielle, elle a déjà connu une mainmise sur son audiovisuel public lors de huit années de pouvoir du PiS, le parti droit et justice, de 2015 à 2023. Là aussi, directions et rédactions ont subi pressions et contraintes. Et les médias publics ont été des instruments pour calomnier l'opposition.

Des menaces qui planent aussi sur la France

Il suffit de lire cette semaine ce titre éloquent du JDNews, hebdo contrôlé par Vincent Bolloré : « La propagande avec vos impôts ». On peut y lire une interview de William Goldnadel, un pilier de la chaîne CNews, pour qui la seule solution, c'est, la « privatisation de l'audiovisuel public ». C'est aussi ce que demandent les leaders du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella. Il y a aussi les économies exigées par les gouvernements, notamment en matière d'information et d'investigation, dans la perspective d'une loi rapprochant les médias publics. Alors, comme l'a dit Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, il peut être utile de rappeler qu'en Ukraine comme en Suède, l'information publique est considérée comme un bien tellement essentiel qu'il relève de la défense nationale.

À lire aussiVisibilisation du terrorisme, invisibilisation de la guerre

États-Unis, Pologne, France: les médias publics en dangerに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。